18 août 2024

Alain Delon, la légende du cinéma, est mort à l'âge de 88 ans

Alain Delon est mort tellement de fois à l'écran que cela a dû lui paraître une dernière prise. Dieu, qui est un mauvais scénariste, a dit: « Coupez ! » Delon ne s'est pas relevé. Il ne tiendra plus la barre du ketch de Plein soleil. Il ne noiera plus Maurice Ronet dans La Piscine. Il ne s'effondrera plus sous les yeux de Cathy Rosier dans une boîte de nuit tenue par Jean-Pierre Melville. Il est aujourd’hui libéré de la guerre que se menaient ses enfants, Anthony, Alain-Fabien et Anouchka, déballant leur querelle dans un dramatique mélo médiatico-judiciaire, indigne de la star qu’était leur père. 

Il fut un temps où le prince Tancrède de Lampedusa avait ce regard bleu, où Claudia Cardinale n'en revenait pas de danser dans les bras de ce fauve en uniforme garibaldien. Delon était nerveux, charmeur, électrique, inquiétant. Il avançait de sa démarche de jaguar. Le geste qu'il avait pour lisser le rebord de son chapeau de tueur à gages dans Le Samouraï... 

Sa barbe de trois jours, son pardessus en poil de chameau dans Le Professeur où il chavirait le cœur de Sonia Petrovna face à une Léa Massari attendrie et désolée. La ville de Rimini était triste, secrète, brumeuse. Le héros désenchanté conduisait une Traction noire, ressemblait au Brando du Dernier Tango. Delon semblait toujours garder un secret. Romy Schneider, radieuse, lui souriait en deux-pièces dans une bastide tropézienne. Dans une chambre forte, Charles Bronson, torse nu, essayait de lui voler la vedette. C'était dans Adieu l'ami et l'Américain n'arrivait pas à faire de l'ombre au Français. Du film, il reste les biceps de Delon et ce jeu qui consistait à glisser le plus de pièces de cinq francs dans un verre rempli d'eau à ras bord. 

On reconnaît les cinéphiles à ce que pour eux Fort Boyard n'évoque pas un jeu télévisé, mais la fin des Aventuriers où Delon expirait dans les bras de Lino Ventura. Ce sont des images qui ne s'oublient pas. Ce sont des images d'Alain Delon. Son laconisme était légendaire. Il n'avait pas besoin de longues tirades pour exprimer le désarroi d'un Monsieur Klein (1976), entreprise qui n'aurait jamais vu le jour sans son concours. Il fut L'Homme pressé de Morand devant la caméra de Molinaro. Le titre lui allait bien. La vie ne se déroulait sûrement pas assez vite à son goût. Delon enchaînait les chefs-d'œuvre, séduisait les metteurs en scène de génie. Il les comparait à des chefs d'orchestre et lui se disait leur premier violon. 

Qui, qui d'autre, peut aligner dans son curriculum vitae Clément, Antonioni, Visconti, Losey, Melville ? Il a été Swann, Zorro et Chaban-Delmas. Il a planté un piolet dans la nuque de Trostski et conquis Sydne Rome. Il a joué Simenon, travaillé pour Godard sur le tard, lui qu'avait boudé la nouvelle vague. Tout au long de sa carrière, on le compara à son alter ego Jean-Paul Belmondo. Les deux s'affrontèrent dans Borsalino (1970), se retrouvèrent dans Une chance sur deux (1998). Ils avaient porté le cinéma français sur les épaules. Cette tâche avait fini par les lasser. Delon tint la dragée haute à Gabin et Ventura, deux colosses. Son admiration était destinée à John Garfield. 

Au bout d'un moment, il se sentit un peu seul. Les flics et les voyous perdaient de leur attrait. Les gens qu'il respectait disparaissaient un par un. À l'instar d'un Clint Eastwood, il passa à la réalisation. Il ne s'épargnait pas, ne détestait pas se faire démolir en gros plan. Ce solitaire cultivait l'amitié. D'un autre côté, ses brouilles n'étaient pas feintes. Sur un plateau, ses colères résonnaient comme le tonnerre dans une cathédrale. Dans une pièce, il entrait en foule. La présence qu'il avait. Un tel phénomène ne se reproduira plus. 

Au fond de lui, il restait peut-être ce petit garçon de la banlieue dont les parents avaient divorcé quand il avait quatre ans, ce gamin placé en famille nourricière qui jouait dans la cour de la prison de Fresnes et qui avait entendu résonner les balles qui avaient exécuté Laval, l'apprenti-charcutier qui avait préféré s'engager pour l'Indochine. Ses 20 ans, il les fête en prison à Saïgon. Là-bas, il voit Touchez pas au grisbi. Le spectateur en treillis ne se doute pas une seconde que bientôt il partagera avec Gabin l'affiche de Mélodie en sous-sol (1963). Parfois, il se souvenait que son vrai père avait dirigé le Régina, une salle de Bourg-La-Reine en banlieue parisienne. 

De retour à Paris, il rencontre l'actrice Brigitte Auber. Elle l'introduit dans le milieu du cinéma. On le remarque. Son physique n'y est pas pour rien. Il fallait voir ce que c'était, Delon, à la fin des années 1950. Il n'est pas mal dans Quand la femme s'en mêle ou Sois belle et tais-toi. Sur le tournage de Christine, il tombe amoureux de sa partenaire Romy Schneider. Plein soleil le consacre définitivement. Le film se déroule sur un bateau. Delon souffre le martyre: il a le mal de mer – c'est pour cette raison qu'il déclinera Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer. René Clément le résume en une formule: « Delon a la passion d'être Delon. Néanmoins, il se renouvelle d'un film à l'autre. » Romy Schneider rajoute sa pierre à la statue: « Il restera un jeune chien. Toujours à chercher, et autodestructeur. » 

Fine mouche, Visconti le repère. Il en fait un boxeur dans Rocco et ses frères, l'oppose à Burt Lancaster dans Le Guépard. Les Américains le réclament. Le producteur Bob Evans lui promet monts et merveilles. Sagement, Delon préfère rester chez lui. Hollywood, il s'y rendra plus tard, gloire en poche. À certaines de ses mines, on sentait que cet être adulé avait des envies de désert, que le silence était son allié, que la compagnie des chiens risquait de lui suffire. Sa beauté l'encombrait. Il feignait de ne pas y prendre garde. Ses cernes traduisaient un désarroi qui n'osait pas dire son nom. La réalité était un vêtement trop étroit pour lui. Il lui fallait des défis et de la grandeur. Dans Les Aventuriers, il rêve de voler sous l'Arc de Triomphe avec son avion. Dans la vie, il rachète le manuscrit de l'Appel du 18 juin et l'offre aux compagnons de la Libération. Il était si gaulliste qu'en mai 68, l'ORTF étant en grève, il proposa au gouvernement de présenter lui-même le journal télévisé. 

Le couple qu'il forma avec Mireille Darc illumina les années soixante-dix. L'allure qu'ils avaient, tous les deux. Ensemble, ils se sont rencontrés en tournant Jeff. Pour lui, elle a écrit le scénario de Madly, l'histoire d'une relation à trois pas si éloignée de ce qu'ils ont vécu. Elle est à ses côtés durant l'affaire Markovic. Le couple apparaît beaucoup sur les couvertures de magazines. La France parle de Delon-Darc comme on dit Roux-Combaluzier ou Boileau-Narcejac. Elle triomphe dans la robe noire échancrée dans le dos du Grand blond avec une chaussure noire. C'est l'époque où il se partage la tête du box-office avec Jean-Paul Belmondo. Il produit Les Seins de glace où elle joue une dangereuse psychopathe maniant le rasoir avec une dextérité confondante. Cette insoumise délaisse un peu sa carrière pour s'occuper de son compagnon. Elle a une santé fragile, ne peut avoir d'enfant. Il sera toujours là pour elle, durant son opération à cœur ouvert en 1980 ou après son accident de voiture en 1983. C'est la date à laquelle ils se séparent, ce qui ne les empêchera pas d'avoir toujours des rapports fraternels. En 2007, ils se retrouveront au théâtre pour interpréter Sur la route de Madison. Leurs deux noms restent liés indéfectiblement. 

«J'ai tout fait ou presque. Il n'y a que le Christ que je n'ai pas joué. » Dans L'Éclipse, il est agent de change à la Bourse de Rome. Être gigolo dans Les Félins ne le rebute pas. La tenue léopard lui convenait: on le constatera avec le parachutiste des Centurions (1966). Dans Le Jour et la Nuit, il est un écrivain vieillissant qui n'est pas sans rappeler Romain Gary. Il a même couru tout nu sur une plage de Belle-Île dans Traitement de choc. S'autoparodier en Jules César dans Astérix aux jeux olympiques (2008) ? Pas d'hésitation. « Ave moi ! » 

Ce Scorpion a refusé un tas de rôles: Le Parrain (ça sera Pacino),le « Max » des Ferrailleurs  (bonjour Piccoli), Le Sauvage (voilà Montand). Il est impatient et ombrageux. La vie, pour lui, est un ring. Il organise des championnats du monde de boxe, possède une écurie de chevaux de course, fraye avec la pègre, fréquente un temps le Rat Pack de Sinatra. En 1968, on retrouve dans une décharge le cadavre de son garde du corps. C'est l'affaire Markovic. Delon en sort blanchi. Il redoute les habitudes, se marie avec une femme qui est son double parfait, Nathalie, qui figure à ses côtés dans Le Samouraï. 

Dans le film, Jeff Costello dit: «Je ne perds jamais. Jamais vraiment. » La formule est de Delon. Sa scène favorite était celle de Deux hommes dans la ville, lorsqu'il échange un regard avec Gabin avant d'être guillotiné. L'idée ne serait venue à personne de lui taper sur l'épaule. Godard a essayé de le déstabiliser. Ça n'a pas marché. Truffaut lui avait écrit pour lui dire qu'il avait peur de lui. 

Dès 1964, il s'est lancé dans la production, avec L'Insoumis d'Alain Cavalier, un des rares films sur la guerre d'Algérie. On y entend un déserteur déclarer: « La France et moi, on a divorcé », un homme blessé répéter « Je t'aime » sur tous les tons. Il a créé sa propre marque. Les syllabes Delon ornent des bouteilles de champagne, des flacons de parfum. Il chante Paroles, paroles (1973) avec Dalida et la rengaine se transforme en tube international. 

Il a eu un contrat avec la MGM, voulu tourner L'Homme à cheval pour Sam Peckinpah, d'après le roman de Drieu La Rochelle qui s'achève sur ces mots: « L'homme à cheval était à pied. » Il a failli être L'Étranger de Camus. À la place, il enfila l'habit de Charlus dans Un amour de Swann (1984) de Victor Schlöndorff. Pour Le Retour de Casanova, il prend cinq kilos. Pour plaire à son fils, il fut aussi un Zorro sans moustache. Son rôle de garagiste alcoolique dans Notre histoire (1984) lui vaut un César du meilleur acteur. Il n'ira pas chercher la statuette. En revanche, il était là, et bien là, à la palme d'honneur que lui remit le Festival de Cannes en 2019. Toute la salle était debout. Il était en larmes. Pendant la projection de Monsieur Klein qui suivit l'hommage, on n'entendit pas une quinte de toux dans l'auditorium Debussy. 

Il était, oui, différent. On ne risquait pas de le confondre avec un autre. Il respirait un air plus fort. Il jouait à la première personne, avait des idées noires comme de l'encre. Il jouait pour deux publics distincts : celui du samedi soir d'une part, d'autre part pour lui-même. « Je ne suis pas d'un bleu unique à la Yves Klein. » Il ne sera pas Martin Eden, encore un de ses projets avortés. Il passait pour inhumain. Il était difficile à répertorier dans le catalogue des hommes. Ses ennemis espéraient sa fatigue. Elle semblait être venue. Pourtant, il a toujours essayé de tenir la promesse qu'il avait faite au jeune homme qu'il était. 

Ses espoirs s'étaient métamorphosés en passé. Cet être à l'ancienne était fabriqué pour les duels, les serments partagés. Ce cavalier seul fut couvert de femmes. Cette tête brûlée savait pleurer. Il émettait des opinions vraies. C'étaient les siennes. Cela déplut. Il ne s'est jamais réconcilié avec lui-même. Il ne venait de nulle part, c'est-à-dire qu'il remontait à la plus haute antiquité. La tragédie ne lui était pas étrangère. Ce chat sauvage n'avait pas perdu ses griffes. Il avait refusé la Légion d'honneur (à De Gaulle, il aurait dit oui). Sa gloire, il l'avait gagnée les armes à la main, dans un pays respectable, au sang lourd. À l'intérieur de lui, les globules rouges circulaient à une vitesse inédite. Il se dressait comme un menhir sur la lande. 

Il a couru le monde, choyé la France. Il ne la reconnaissait plus. Il ne se reconnaissait plus. Son regard bleu était devenu gris. Nous resterons quelques-uns à nous souvenir d'une Plymouth Fury, d'un hold-up nocturne place Vendôme, d'une serveuse tendant une rose rouge à celui qui va mourir, de l'hôtel particulier du 22, avenue de Messine, de Joanna Shimkus s'enfonçant dans l'océan dans un scaphandre, de Ripley descendant la via Veneto, de Delon en battle-dress contemplant la capitale à l'aube et lâchant: « Dormez en paix, Parisiens. Tout est tranquille. » Fondu au noir. 

Il garde son mystère. Il part avec ses secrets. Le cinéma ne le méritait plus. Il ne le comprenait plus. 0 % était la parole donnée ? Où était l'ardeur ? Il laisse derrière lui un parfum de deuil et de catastrophe. Une fragrance qui a mal viré ces derniers mois, quand ses enfants, avec qui les relations n’étaient jamais simples, se sont publiquement déchirés sur fond d’un héritage encore à venir. Parmi les dernières images qu’Alain Delon laisse, il y aura celles de ce monsieur un peu hagard, posant avec Anthony, Alain-Fabien ou Anouchka dans des manifestations d’amour filial calibrées pour les réseaux sociaux et les prétoires. Mauvais remake pour lequel il n'avait pas signé et qui aurait pu s'intituler Anouchka et ses Frères.

La passion porte un voile sombre. Il n'y aura plus d'Alain Delon. Son épitaphe était prête: «J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et par cet être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » Il va falloir s'habituer à vivre dans un monde sans lui. Il n'est pas sûr qu'il soit tellement habitable. Nous sommes tous des orphelins des années Delon. 

16 août 2024

Lee Miller : bande-annonce avec Kate Winslet

Roadside Attractions a dévoilé la bande-annonce de Lee Milller (ci-dessus), qui nous contera son parcours "pendant une décennie, dans la vie de cette correspondante de guerre et photographe américaine. Le talent singulier de Miller et sa ténacité ont donné lieu à certaines des images de guerre les plus indélébiles du XXe siècle, notamment une photo emblématique de Miller elle-même, posant avec défi dans la baignoire privée d’Hitler. Surtout, le film montre comment Miller a vécu sa vie à 100 à l'heure, en quête de vérité, pour laquelle elle a payé un prix personnel énorme, la forçant à affronter un secret traumatisant et profondément enfoui de son enfance."

Kate Winslet donnera la réplique à Andy Samberg et Alexander Skarsgård. Les Françaises Marion Cotillard et Noémie Merlant feront aussi une apparition dans le film.

Réalisé par Ellen Kuras, Lee Miller sortira en France au cinéma le 9 octobre 2024.

Teacup : teaser de la nouvelle série d'horreur de James Wan

Deux ans après Archive 81, James Wan revient avec une nouvelle série d'horreur. Le réalisateur de Saw et créateur des sagas Conjuring et Insidious produit Teacup, adaptation du roman Stinger de Robert McCammon.

L'histoire suivra un groupe de personnes très différentes vivant dans au fin fond de la campagne de l'Etat de Géorgie et qui devront s'unir pour survivre et faire face à une menace mystérieuse... Le teaser promet une atmosphère angoissante au possible.

James Wan explique qu'après avoir lu le livre de Robert McCammon, "toute l’équipe de la société de production Atomic Monster a ressenti une étincelle. L’histoire avait tous les ingrédients pour une série captivante et on a confié à Ian McCulloch de lui donner une vision, à la fois surprenante et sombre, mais remplie d’un riche sens d’humanité. Préparez-vous à vivre une véritable expérience à couper le souffle. Teacup sera un mélange d’horreur, de mystère et de drame, pensé à travers un puzzle captivant. Ca va au-delà des frissons et des sensations fortes et la série veut tendre un miroir à l’humanité, explorant l’obscurité qui réside en chacun de nous."

Au casting, on verra l'ancienne star de Chuck, Yvonne Strahovski, face à l'acteur de Grey's Anatomy Scott Speedman. Chaske Spencer, Kathy Baker, Boris McGiver, Caleb Dolden, Emilie Bierre et Luciano Leroux complètent le casting.

Teacup sera diffusé à partir du 10 octobre en streaming sur la plateforme Peacock aux USA. Pas de diffuseur en France encore.

Netflix renouvelle la série Supacell pour une saison 2

La série britannique de science-fiction Supracell a été renouvelée pour une saison 2 par Netflix. L'annonce a été faite sur les réseaux sociaux de Netflix hier. Le renouvellement intervient après que la saison 1 de six épisodes a été lancée sur le diffuseur en juin dernier, avec un vrai succès à la clé.

Selon la description officielle, SupraCell suit un groupe de cinq personnes ordinaires qui développent inopinément des superpouvoirs. Elles n'ont pas grand-chose en commun, si ce n'est qu'elles sont toutes noires et du sud de Londres. Il incombe à un homme, Michael Lasaki (Tosin Cole), de les réunir pour sauver la femme qu'il aime.

L'histoire épique de ces cinq habitants extraordinaires du sud de Londres a terminé sa première saison par un coup d'éclat déchirant. “Quand je reviendrai, ils vont tous payer, putain”, jure Michael à ses alliés superpuissants Andre (Eric Kofi Abrefa), Rodney (Calvin Demba), Sabrina (Nadine Mills) et Tazer (Josh Tedeku). Le “ils” auquel Michael fait référence est une organisation obscure qui traque, manipule et, dans certains cas, tue les détenteurs de ces superpouvoirs.

Pour le créateur de la série, Rapman, la suite de l'histoire n'est pas un mystère. “J'ai toujours eu en tête la saison 3. Je sais comment se termine la saison 2”, a-t-il déclaré à Tudum avant le lancement de la série, ajoutant : “J'ai prévu des choses pour cette histoire. Je l'ai en tête depuis des années, alors je suis prêt à y aller.”

Tout au long de la saison 1 – qui a atteint la première place du classement mondial des séries Netflix et est restée dans le top 10 pendant six semaines – Michael n'est pas seulement un gentil avéré.

Il est aussi celui qui réunit Sabrina, Tazer, Rodney et Andre, comme son futur lui lui a demandé de le faire. Si Rapman qualifie Michael de “personnage chaleureux et sympathique”, il reconnaît que la perte déchirante de ce héros transcendant le temps et l'espace pourrait changer sa personnalité : ”On peut avoir la personne la plus gentille du monde. Vous poussez cette personne trop loin, et elle a un pouvoir extraordinaire ? Vous pourriez créer quelque chose de très dangereux.”

Chacun des cinq héros a ses propres problèmes, tout en s'efforçant d'utiliser un superpouvoir, mais Rapman dit qu'ils ne font que commencer. “Supracell saison 1 est mon Batman Begins. C'est une préquelle de ce qu'ils seront. La saison 2 est celle où l'on voit vraiment ce qu'ils deviennent. Le futur que vous avez vu à la fin du pilote à Londres, ce futur exact n'existe plus. Ils ont tout changé. Ce sera intéressant lorsque nous entrerons dans la salle des scénaristes.”

Il ne reste plus qu’à patienter quelques mois pour voir ce que vont devenir ces héros.

La série The Gentlemen est renouvelée par Netflix pour une saison 2

Après plusieurs semaines d’un suspense insoutenable, Netflix annonce officiellement une saison 2 pour The Gentlemen. Sa nouvelle série à succès est l’adaptation du long métrage éponyme signé Guy Ritchie.

Sortie en 2020 au cinéma, ce film réunissait notamment à son casting Matthew McConaughey et Colin Farrell, dans une intrigue mettant en scène les cartels de la drogue de Londres.

Désormais considéré comme l'un des meilleurs films du réalisateur de Snatch et des Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr., The Gentlemen a fait l'objet cette année d'une adaptation en une série Netflix. Tandis que le cinéaste anglais a signé la mise en scène des premiers épisodes, le casting du film n’a en revanche pas rempilé dans ce projet conçu comme une suite directe du long métrage.

Le rôle principal de l’adaptation télévisée a été confié à Theo James. L’acteur de 39 ans prête à cette occasion ses traits à Eddie Horniman, un ancien soldat héritant du duché de son père, mais également des dettes de son frère aîné. Très vite, Eddie va se retrouver malgré lui impliqué dans l’univers impitoyable des trafiquants de drogue…

La distribution comprend également des "gueules" emblématiques du cinéma britannique, notamment Ray Winstone et l’ancien footballeur Vinnie Jones, ainsi que le spécialiste des rôles de méchant : Giancarlo Esposito (Breaking Bad). Pour la touche féminine, Kaya Scodelario joue la fille d'un gros trafiquant avec qui Eddie doit composer tant bien que mal.

Énorme succès dès son lancement sur Netflix le 7 mars dernier, The Gentlemen a reçu un accueil favorable auprès des critiques. Le public semble avoir également apprécié le programme, comme en témoigne la note spectateurs de la série avec une moyenne de 4,2 sur 5 sur AlloCiné. La saison 1 s’achevant sur une fin ouverte, nombreux étaient les internautes à réclamer une suite. C’est désormais chose faite !

Mort de l'actrice Gena Rowlands à l'âge de 94 ans

Avec John Cassavetes, elle avait écrit quelques-unes des plus belles pages du cinéma américain. Pour lui, elle avait été Une femme sous influence et Gloria... Gena Rowlands nous a quittés ce mercredi 14 août, à l'âge de 94 ans. Elle souffrait depuis 5 ans de la maladie d'Alzheimer, un mal que ses proches avaient rendue publique en juin dernier.

Fille d'un sénateur du Wisconsin, Gena Rowlands, très tôt passionnée par le théâtre, prend des cours de comédie à l'American Academy of Dramatic Arts. Venu assister à une représentation, un ancien étudiant la remarque : John Cassavetes, alors jeune acteur lui aussi. Gena Rowlands épouse en 1954 celui qui deviendra l'un des chefs de file du cinéma indépendant américain.

La comédienne, qui fait ses débuts à Broadway dans Sept ans de réflexion, triomphe dans la pièce Middle of the night aux côtés d'Edward G. Robinson et participe à plusieurs séries télévisées, avant de trouver son premier rôle au cinéma dans L'Amour coûte cher en 1958. Elle sera bientôt la partenaire de Kirk Douglas (dans Seuls sont les indomptés en 62) et de Sinatra (dans Tony Rome est dangereux), mais, très vite, ce sont ses prestations dans les films de son mari qui retiennent l'attention. Figurante dans Shadows, elle tient un rôle plus conséquent dans le mélo Un enfant attend, film de studio impersonnel.

Cassavetes offrira ensuite à son égérie de beaux personnages de femmes décalées et généreuses, qui permettent à l'actrice de développer un jeu très physique, avec un art consommé de la démesure. Prostituée dans Faces, puis compagne d'un Seymour Cassel beatnik dans Ainsi va l'amour, Gena Rowlands incarne Mabel, mère de famille au bord de la folie dans Une femme sous influence, rôle pour lequel elle reçoit le Golden Globe de la Meilleure actrice, et une nomination à l'Oscar. Elle se glisse également dans la peau d'une comédienne alcoolique dans Opening Night (prix d'interprétation à Berlin), puis d'une détective attendrie par un enfant dans Gloria, un film de commande qui sera le plus gros succès du couple, et vaudra à l'actrice une seconde nomination aux Oscars. En 1983, Cassavetes et Rowlands incarnent un frère et une soeur aux rapports passionnels dans Torrents d'amour, leur dernier film en commun, récompensé d'un Ours d'or à Berlin.

Si Gena Rowlands tourne presque exclusivement dans les films de son mari, jusqu'à la mort de celui-ci en 1989, on la retrouve dès 1988 dans Une autre femme, de Woody Allen, dans lequel elle est un professeur de philosophie en pleine crise existentielle. Passagère du taxi conduit par Winona Ryder dans Night on Earth de Jarmusch, elle est la tante exubérante du jeune héros de La Bible de neon de Terence Davies, en 1995. L'année suivante, elle tourne Décroche les étoiles sous la direction de son fils Nick Cassavetes, aux côtés de Gérard Depardieu, qui, en distribuant en France plusieurs films de John Cassavetes en 1992, contribue à la redécouverte du cinéaste et de son actrice-fétiche, devenue un modèle pour la jeune génération de comédiennes.

La collaboration de Gena Rowlands avec son fils s'avère fructueuse puisqu'elle figure également au casting de She's so Lovely, où elle partage l'affiche avec le couple Penn (Robin et Sean) l'année suivante. Spécialiste de la promotion de premier film, l'actrice participe ainsi à la première réalisation de Forest Whitaker en 1998 intitulée Ainsi va la vie. Cette année-là est riche en films pour la femme de John Cassavetes mais ses principaux rôles suivants (Les Puissants ou La Carte du coeur) s'inscrivent dans des productions qui ne rencontrent pas forcément le succès escompté.

Son travail avec des réalisateurs "confidentiels" est une vraie marque de fabrique et l'actrice perpétue inexorablement cette vocation. C'est ainsi qu'on la voit successivement chez Mira Nair (Debby Miller, une fille du New Jersey) en 2002 puis sous la direction de D.J. Caruso et Iain Softley respectivement pour Taking lives et La Porte des secrets. Le cinéma étant définitivement une affaire de famille chez les Cassavetes, Rowlands participe une nouvelle fois aux films de ses enfants Nick (N'oublie jamais en 2004, Yellow en 2012), et Zoe dont la carrière débute en 2008 avec son film Broken English.

L'anime Rick et Morty revient sous une forme inédite

Cela avait tout d’un canular, et pourtant l’anime japonais Rick et Morty va bel et bien voir le jour ! La série s’apprête à faire ses grands débuts sur Adult Swim, alors que tout laissait penser à une énième blague en provenance des scénaristes du programme irrévérencieux.

Au fil de ses six saisons, les épisodes de Rick et Morty ont rendu de nombreux hommages à la culture populaire japonaise, ainsi qu’à travers un cycle de six courts métrages diffusés entre 2020 et 2021. Mais la série va faire un pas supplémentaire via la diffusion de cette nouvelle production confiée au réalisateur japonais Takashi Sano.

L’anime japonais sera indépendant de la série. Des intrigues du programme original seront reprises, mais des nouvelles histoires inédites seront également proposées ; les épisodes reprendront la trame de la série, à savoir les aventures d’un scientifique fou – Rick Sanchez – et de son petit-fils Morty Smith.

Rick et Morty : l’Anime sera doté d’un générique d’ouverture d’ores et déjà révélé au public. La musique intitulée Love is Entropy est une collaboration de l’interprète japonaise OC (du groupe Code of Zero) et du musicien Cameron Earnshow, spécialisé dans la musique métal.

Dix épisodes composent actuellement la série, et une saison 2 ne semble pas à l’ordre du jour. Cette série dérivée permettra aux fans de Rick et Morty de patienter avant la diffusion de la très attendue saison 8, repoussée à 2025 en raison de la grève des scénaristes.

Les sept saisons de Rick et Morty, et la série d’animation japonaise Rick et Morty, sont à retrouver en exclusivité sur Max.

13 août 2024

Halloween : vous n'en avez pas fini avec Michael Myers !

Film séminal du Slasher, Halloween de John Carpenter est devenu un classique absolu. Doté d'un budget d'à peine 325.000 dollars, le film rapporta plus de 70 millions de dollars dans le monde via sa sortie en salles.

L'oeuvre la plus rentable, et de loin, du metteur en scène. Depuis, la franchise a été plus que largement rincée, entre suites, prequel et reboot, au point qu'on y perd un peu son latin...

Boogeyman de légende, Michael Myers est évidemment increvable. Il reviendra donc encore, mais cette fois-ci sous la forme de non pas un mais deux jeux vidéo, selon les informations exclusives glanées par IGN.

Il faut dire que la dernière fois où la franchise est apparue dans un jeu vidéo remonte aux calendes grecques : un jeu vidéo Halloween est en effet sorti en 1983 sur la console Atari 2600.

Ces deux jeux seront développés sous les auspices du studio Boss Team Games, à qui l'on doit le jeu d'horreur Evil Dead et son gameplay asymétrique. On sait encore très peu de choses, si ce n'est que l'un des deux titres sera développé avec l'aide du puissant moteur de jeu Unreal Engine 5, et verra l'implication de John Carpenter lui-même.

"En tant que gros joueur moi-même, je suis ravi de contribuer à redonner vie à Michael Myers dans ce jeu, et j'espère vous faire vraiment peur" a commenté le master of horror, qui précise qu'il sera "intimement impliqué" dans le développement du jeu.

C'est en 1991 que le cinéaste s'est découvert une passion pour les jeux vidéo, en jouant avec son fils à Sonic sur Megadrive. Depuis, le virus ne l'a jamais quitté. La saga des jeux "Assassin's Creed" d'Ubisoft, la franchise des "Rayman", celle de "Silent Hill", les Survival Horror "Dead Space", "Bioshock", les pépites vidéoludiques du studio Naughty Dog – en particulier "The Last of us" que Carpenter élève au rang de classique instantané, le côté défouloir des jeux "Borderlands" et ses environnements post-Apo que n'aurait pas reniés son Snake Plissken de New York 1997…

Tous les jeux et types de jeux passent entre les mains expertes du réalisateur. "J'aimerais un jour créer un jeu vidéo" a-t-il même dit en 2013 dans une interview donnée au site spécialisé Giant Bomb.

En fait, il y a un précédent : Carpenter a en effet été associé à la production des cinématiques In Game du jeu d'horreur "F.E.A.R 3" sorti en 2011. Une contribution modeste. Tout comme celle prévue pour le jeu John Carpenter’s Toxic Commando annoncé en 2023; un FPS dont on imagine que l'implication du cinéaste s'est avant tout bornée à pitcher l'idée de départ.

Toujours est-il que l'amour est réciproque avec les studios, tant ceux-ci n'en finissent pas de citer Carpenter comme une influence majeure dans la création de l'univers de certains jeux.

Halle Berry revient sur ses blessures accumulées en tournant des films d'action

Le cinéma d’action, ce n’est pas une sinécure ! Et ce n’est pas Halle Berry qui viendra dire le contraire. L’actrice oscarisée, qui s’illustre depuis quelques années dans des films d'action, n'est pas étrangère aux blessures sur les plateaux de tournage. Au fil des ans, elle a accumulé une impressionnante liste de "cicatrices de guerre".

Lors d'une vidéo pour Netflix à l’occasion de la sortie de son film d’action The Union avec Mark Wahlberg, l'actrice a révélé une sacrée collection de coups, fractures et autres lésions. Elle a comparé toutes ses blessures à celles de Mark Wahlberg, alors qu'ils discutaient de leurs dangereuses expériences en matière de cascades dans leurs nombreux films d'action.

"J'ai été mise KO trois fois, j'ai eu un bras cassé, des côtes cassées deux fois – deux côtes une fois, trois côtes une autre fois – le coccyx cassé, deux orteils cassés et un doigt cassé. Ce doigt", dit Berry dans la vidéo Netflix ci-dessous en riant et en levant son majeur.

Parmi ses blessures les plus notoires, on peut citer une fracture de l'avant-bras sur le tournage de Gothika en 2003, qui avait retardé la production de plusieurs semaines. Trois de ses côtes cassées sont le résultat de cascades dans John Wick Parabellum (2019).

Deux autres sont survenues lors du tournage de Meurtrie en 2020, un film dans lequel elle incarne une combattante de MMA et qui marquait également ses débuts en tant que réalisatrice. Ces accidents n'ont cependant pas entamé sa détermination à continuer de tourner des scènes d'action, bien au contraire.

Dans son dernier film, The Union, qui sera disponible sur Netflix à partir du 16 août, Halle Berry incarne Roxanne, une agente des services secrets américains. Elle partage l'affiche avec Mark Wahlberg, qui joue Mike, son ex-petit ami du lycée, désormais ouvrier du bâtiment. Recruté par Roxanne pour une mission d'espionnage de la plus haute importance, Mike se retrouve plongé dans un monde de danger et de trahison.

Ce film, mêlant action et suspense, rappelle que Halle Berry est une véritable guerrière à Hollywood, prête à tout pour offrir du grand spectacle, même au prix de blessures graves.

La presse américaine s'enflamme pour Alien Romulus

Il y a d'abord eu Ridley Scott. Puis James Cameron, David Fincher et Jean-Pierre Jeunet. Place aujourd'hui à Fede Alvarez, cinquième réalisateur à inscrire son nom au générique de la saga Alien grâce à Romulus.

Attendu le 14 août dans nos salles, le long métrage se situe entre Alien et Aliens dans la chronologie, et met notamment en scène Cailee Spaeny, vue cette année dans Priscilla et Civil War. Après des bandes-annonces plus que prometteuses, les premiers avis américains laissent entendre que le pari est réussi pour le réalisateur de Don't Breathe :

"Alien Romulus possède toutes les caractéristiques que l'on peut attendre d'un film Alien, mais ne donne jamais l'impression de faire preuve de nostalgie ou de fan service... et va même dans une direction complètement nouvelle. Fede Alvarez et le casting viennent de donner naissance au meilleur film de l'été."

"Alien: Romulus est absolument somptueux et fait honneur à tous les films qui l'ont précédé. Cailee Spaeny et David Jonsson sont de très bons acteurs principaux, et les effets de l'alien sont très satisfaisants. Le final va diviser, mais je l'ai adoré. Très fan de cet opus."

"Alien : Romulus est incroyablement bon. Ce film est très inventif en matière d'horreur, de sensations fortes et sur le plan visuel, sans jamais être gratuit en matière de sang et de gore. Il émule parfaitement les Alien originaux. J'ai dû ramasser ma mâchoire sur le sol pendant le troisième acte. C'était dingue. Wow."

"Alien Romulus s'appuie fortement sur ses origines horrifiques pour créer une embardée implacable et viscérale, qui démarre lentement et augmente en intensité jusqu'à ce que vous ayez le souffle coupé. Dépourvu de toute profondeur thématique, il intègre tellement de clins-d'œil et de moments de fan service qu'il ressemble souvent plus à un best-of qu'à une tentative d'apporter quelque chose de nouveau ou de profond. Ceci étant, les performances réalistes de Cailee Spaeny et David Jonsson fournissent juste assez de poids émotionnel pour garder le public investi pendant le massacre. Certainement le film plus direct de la franchise."

"Alien Romulus est le premier film de la saga pendant lequel j'ai été terrifiée. Rain, jouée par Cailee Spaeny, est un personnage parfait à suivre dans ce voyage, et grâce aux rebondissements de Fede Alvarez, on ne sait jamais vraiment où Romulus va. Le 3ème acte est vraiment FOU. J'adore."

"Alien Romulus met un peu de temps à démarrer mais plonge dans l'horreur pure pendant son troisième acte, en présentant quelques similitudes avec les précédents films de Fede Alvarez. Avec quelques surprises et rappels, bien sûr. Les Facehuggers m'ont donné la chair de poule, mais c'est dû à mon truc avec les araignées."

"Alien Romulus joue avant tout la carte de la nostalgie gratuite, en remixant ce qui a été fait avant avec parfois quelques gros frissons. Mais au sein d'une franchise célèbre pour ses bizarreries psychosexuelles, c'est l'entrée la plus prudente et la plus fade que la franchise ait jamais connue. Je n'ai pas aimé."

"Il y a beaucoup de choses que j'aime dans Alien Romulus - j'ai VRAIMENT apprécié certains moments créatifs des deux premiers actes. Cependant, le final prend un virage qui ne m'a pas plus et m'a laissé sur ma faim. Un Alien créatif mais imparfait, et surtout : Prometheus > Romulus."

"Alien Romulus est le meilleur Alien depuis Aliens. Le pont parfait entre la science-fiction horrifique du film original de Ridley Scott et l'action trépidante de la suite signée James Cameron. Le film se fait de plus en plus palpitant à chaque scène, et culmine dans un acte final époustouflant qui prouve que Fede Álvarez ne se retient jamais. Une dinguerie absolue pleine d'idées nouvelles."

"Alien Romulus est palpitant, terrifiant, époustouflant et inoubliable. Fede Alvarez est l’un de mes réalisateurs préférés et il ne m’a pas déçue. C'est tellement dégoûtant. Et tellement BON."

"Alien Romulus est curieux. Il y a des moments de frayeur efficaces, mais chaque scène ressemble à un niveau de jeu vidéo, au début d'un grand huit ou d'un labyrinthe de nuits horrifiques. Le travail sur les personnages ne m'a pas marquée non plus, alors que je suis bon public. Ça n'est pas pour moi."

"Alien Romulus de Fede Alvarez est percutant, captivant et magnifiquement sombre (de l'histoire à la photographie de Galo Olivares en passant par la musique de Benjamin Wallfisch). Il propose des choses intelligentes et astucieuses de manière innovante, jouant subtilement les plus grands moments de la saga. Cailee Spaeny et David Jonsson dominent l'ensemble. C'est génial !"

"Alien Romulus est un grand huit déjanté qui file entre les six précédents Alien, empruntant des éléments à chacun d'eux pour raconter une histoire qui se suffit globalement à elle-même avec du gore et des sursauts magnifiques. De mieux en mieux au fil du récit, jusqu'à se terminer avec un revirement phénoménal dans le troisième acte."

"Alien Romulus m'a tenu en haleine avec son suspense. Fede Alvarez a compris la mission et l'a accomplie avec brio. En tant que fan [de la saga], j'ai adoré les nouveaux éléments qu'il a introduits et les rebondissements. Cela donne un nouveau souffle à la saga Alien, dont ce film pourrait être l'un des meilleurs."

"Alien Romulus, c'est Don't Breathe dans l'espace. Un méchant mélange des prequels de Ridley Scott et des deux premiers films de la saga, qui se bat comme un dingue pour trouver sa propre identité. Il y parvient parfois (et c'est dingue et tordu), et à d'autres moments non, mais les décors en dur de Fede Alvarez nous offrent l'opus le plus sale et sordide à ce jour."

"Alien Romulus est FOUTREMENT PHÉNOMÉNAL ! Fede Alvarez a intelligemment tissé une histoire tissée à partir d'éléments de TOUS les précédents films. L'équilibre entre horreur et action est parfait. Les visuels sont à couper le souffle. Cailee Spaeny et David Jonsson sont les meilleurs. ET CE 3ÈME ACTE MON DIEU ! Mon film préféré de l'année à ce jour."

"Alien Romulus est le chef-d'oeuvre de science-fiction que l'on attendait ! Fede Alvarez a ramené la franchise à ses origines de la façon la plus terrifiante possible. Chaque moment possède une tension à couper le souffle et il contient tout ce que vous attendez d'un film Alien, et plus encore. Le meilleur Alien depuis des décennies. À ne pas rater en IMAX."

"Alien Romulus est un épisode solide et bourré d'action. Fede Alvarez a su saisir l'atmosphère. Quelques jump scares médiocres, des références aux films précédents qui ne se justifient pas et un dernier acte douteux, mais il y a beaucoup à aimer ici, avec des séquences palpitantes. David Jonsson est absolument remarquable."

"Alien Romulus se présente comme l'un des meilleurs épisodes de la franchise. Une histoire tendue, terrifiante et chaotique construite avec des morceaux de bravoure extrêmement bien exécutées qui rendent l'expérience encore plus unique. Le casting est excellent, le travail sur le son dingue, à voir absolument au cinéma."

"Alien Romulus ne révolutionne pas la formule, mais possède en Cailee Spaeny et David Jonsson deux armes secrètes vitales. Le réalisateur Fede Alvarez ramène la franchise à ses racines horrifiques, nous offrant l'un des derniers actes les plus effrayants de la saga Alien."

"Pour moi, Alien Romulus fonctionne comme un best-of de la franchise ; il n'y a pas grand-chose de nouveau (à part [SPOILER] et j'ai adoré), mais ce que nous avons ici est exceptionnellement bien fait. Spaeny et Jonsson sont solides comme des rocs. Je suis ravi."