16 septembre 2024

Francis Ford Coppola attaque Variety en justice et réclame 15 millions de dédommagement

L’affaire des fausses critiques imaginées par l’intelligence artificielle dans la nouvelle bande-annonce de Megalopolis est close, mais celle sur le comportement inapproprié de son réalisateur, Francis Ford Coppola, sur le tournage vient de se ré-ouvrir avec un nouveau rebondissement.

En juillet dernier, Variety partage deux vidéos montrant le cinéaste essayant de prendre dans ses bras et d’embrasser sur la joue des figurantes pour la plupart en tenue légère voire topless lors d’une séquence en boîte de nuit, pour "les mettre dans l’ambiance". La scène a été filmée par un membre de l’équipe lors du tournage du gros-œuvre, à Atlanta, en 2023. Ces informations permettent d’appuyer le premier récit similaire fait par The Guardian lors du Festival de Cannes où le film a été projeté. Le média américain ajoute que l’absence de financements externes faisait de Coppola le chef.

A plusieurs reprises, le réalisateur d’Apocalypse Now et du Parrain a tenu à donner sa version des faits, niant les accusations à son encontre. Cela n’était pas suffisant pour clamer son innocence. Aussi, une procédure judiciaire a été engagée contre Variety et ses éditeurs exécutifs Tatiana Siegel et Brent Lang, signataires de l’article d’origine, monnayant un dédommagement à hauteur de 15 millions de dollars.

La plainte a été déposée mercredi auprès de la cour supérieure de Los Angeles. Dans le rapport rédigé par les avocats du cinéaste et partagé par Deadline, ces derniers soulignent son génie créatif qui peut rendre certains jaloux :

"Ces personnes dénigrent donc et racontent de manière consciente et imprudemment des mensonges sur ceux qu’ils jalousent."

Concernant les vidéos, les avocats ont précisé que toute personne ayant travaillé sur Megalopolis a signé des accords de non-divulgation. Aussi, Variety, parfaitement au courant de cette information, a échangé avec des individus soumis à ces accords de confidentialité et par conséquent, peu fiables.

Toujours selon eux, ils auraient prouvé au média que les vidéos étaient fausses – ce qui ne l’aurait pas empêché de les partager. L’objectif de ce procès est donc : "de laver son nom et obtenir une reconnaissance publique des mensonges de Variety."

Dans une déclaration du cinéaste partagé par ces représentants et relayée par plusieurs médias, on peut lire que ces accusations ont pu causer lui causer du tort :

"Rien en soixante ans de carrière ne peut égaler le périple laborieux mais artistiquement triomphal qu’a été de porter Megalopolis sur le grand écran. C’était une collaboration de centaines d’artistes, des figurants, des stars du box-office à qui j’ai toujours témoigné le plus grand respect et ma plus profonde gratitude. Et de voir nos efforts collectifs entachés par des informations fausses et imprudentes est dévastateur. Aucun média, en particulier un média historique réputé, ne devrait être autorisé à utiliser des vidéos prises furtivement et anonymes dans un but lucratif. Même si je n’ai pas l’intention de plaider ma cause dans les médias, je défendrai vigoureusement ma réputation, et j’ai confiance en les tribunaux pour les tenir responsables."

Pour l’heure, Variety a fait savoir qu’ils ne commenteraient pas sur ce litige, mais soutiennent leurs journalistes.

Megalopolis sortira en France le 25 septembre.

Festival de Deauville 2024 : le palmarès

Grand Prix : In the Summers d'Alessandra Lacorazza Samudio

Prix du Jury : The Knife de Nnamdi Asomugha

Prix Barrière du 50ème, soutenu par le groupe Lucien Barrière : La Cocina d'Alonso Ruizpalacios

Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation 2024 : In the Summers d'Alessandra Lacorazza Samudio

Prix du Public de la Ville de Deauville : The Strangers' Case de Brandt Andersen

Prix de la Critique : Color Book de David Fortune

Prix Canal+ spécial 50e anniversaire : The School Duel de Todd Wiseman Jr.

Prix d’Ornano-Valenti 2024 : Rabia de Mareike Engelhardt

Libre : bande-annonce du biopic du braqueur Bruno Sulak, avec Lucas Bravo dans le rôle principal

Ceux qui sont nés après les années 80 ne connaissent sûrement pas le personnage de Bruno Sulak, ou probablement juste ce nom. Et pourtant, ce Français a fait la Une des journaux à la fin des années 70/80 pour ses multiples braquages à main armée…

Présenté par les médias comme un Arsène Lupin ou un Robin des bois des temps modernes, l’homme était surtout connu pour ses méthodes non conventionnelles : flamboyant braqueur, ami fidèle et icône de la liberté, Bruno Sulak a marqué l’histoire du banditisme par ses braquages non violents de multiples bijouteries.

Tout en étant activement recherché par George Moréas, un commissaire de police non conformiste aussi coriace que perspicace, Sulak est parvenu à s’échapper de prison à plusieurs reprises et à retrouver son amante, devenant ainsi l’ennemi public numéro 1 des années 80.

Pour sa nouvelle réalisation et collaboration avec la plateforme de streaming Prime Vidéo (pour qui elle a tourné Le bal des folles), Mélanie Laurent s’essaie à deux nouveaux genres : le biopic et le film de braquage. Et la bande-annonce qui vient de nous être dévoilée nous met déjà l’eau à la bouche.

Lucas Bravo - découvert grâce à la série Netflix Emily in Paris - est parfait dans le rôle de Bruno Sulak, connu pour être un homme particulièrement charmant et charmeur. Il y donne la réplique à Léa Luce Busato (Thalie), Yvan Attal (Moréas) et Rasha Bukvic (qui joue certainement Steve Jovanović, l’ami proche de Sulak).

Si l’histoire de ce cambrioleur au grand cœur est particulièrement cinématographique, c’est pourtant la première fois que quelqu’un la porte à l’écran. L’occasion pour la plus jeune génération de découvrir le parcours de Sulak et de toutes les personnes qui ont croisé sa route, dont un certain Anthony Delon…

Libre, à découvrir dès le 1er novembre sur Prime Video.

La seule condition pour que Tom Cruise accepte de participer aux JO 2024

Quel porte-drapeau pour amener les jeux à Los Angeles ! Tom Cruise a fait sensation, le mois dernier, en sautant du toit du Stade de France, lors de la cérémonie de clôture des Jeux de Paris 2024. L'acteur est allé chercher le drapeau olympique pour l'emmener jusqu'en Californie. Une cascade qu'il a tenu à effectuer lui-même, comme le raconte aujourd'hui Casey Wasserman, président du comité LA28, lors d'une conférence ce week-end (via EW) :

"Nous avons présenté le projet sur Zoom à Tom Cruise et l'idée originale était d'avoir une personne dans le stade comme doublure cascade. On s'est dit que Tom Cruise ne serait pas dispo pour faire les quatre heures de tournage (de la vidéo pré-enregistrée dans les rues de Paris et l'avion cargo). On s'est dit : Nous ferons le truc avec le panneau Hollywood, il passera le relais, et ce sera déjà bien. Peut-être que nous aurons juste une doublure cascade pour le reste..." Sauf que Tom Cruise a presque immédiatement accepté le job. Mais avec une condition : 

"Au bout de cinq minutes de présentation, Tom Cruise m'arrête et nous dit : Je suis partant ! Mais je le fais seulement si je peux tout faire. Même la cascade ! Il refusait d'avoir une doublure cascade et a insisté pour réaliser lui-même chaque aspect de la séquence."

Sur le toit, à moto dans Paris, dans les airs en parachute au-dessus de Los Angeles ou sur la colline Hollywood, c'était bien Tom Cruise, tout du long !

Le président du comité LA28 a eu du mal à y croire jusqu'au bout. "Je pensais que quand son équipe allait réaliser combien de jours de tournage et de répétitions cela allait demander, il allait se retracter. Mais pas du tout. Au contraire, à chaque étape du processus, il s'est impliqué davantage et s'est engagé davantage".

Il faut préciser que Tom Cruise a fait tout ça gratuitement, et ce pendant le tournage déjà très chargé du huitième film Mission : Impossible.

"Il finissait une journée de tournage Mission : Impossible à 18 heures à Londres, il est monté directement dans un avion et a atterri à Los Angeles à 4 heures du matin. Puis a filmé la scène où il monte dans cet avion cargo militaire. Là, au-dessus de la Californie, il fait deux sauts depuis l'avion. Il n'a pas aimé le premier, alors il en a fait un deuxième... Et puis il s'est envolé en hélicoptère jusqu'au panneau Hollywood, où il a filmé la séquence de 13h à 17h. Et enfin, il s'est envolé jusqu'à l'aéroport de Burbank et a repris l'avion pour Londres, pour retourner sur le tournage de son film." 

Mort à 69 ans de l'acteur Jean-Michel Dupuis


Habitué des seconds rôles sur petit et grand écran, pilier du théâtre où il avait obtenu pas moins de six nominations aux Molières dans sa carrière, Jean-Michel Dupuis s'est éteint à l'âge de 69 ans, des suites d'une longue maladie. C'est sa compagne, la comédienne et scénariste Sylvie Audcoeur, qui en a fait l'annonce, très courte, sur Facebook.

Né le 2 février 1955 en Seine Maritime, Jean-Michel Dupuis avait commencé sa carrière en 1976 dans un film de Jacques Fansten, Le Petit Marcel. Quatre ans plus tard, il se révèle au grand public en interprétant Etienne, le copain toubib de Claude Brasseur, dans le film culte La Boum de Claude Pinoteau.

Dans les années 1980-1990, il apparaît ainsi dans une vingtaine de films, qui lui permettent d'être dirigé par des metteurs en scène de premier plan. Alain Resnais dans La Vie est un roman; chez Edouard Molinaro dans L'amour en douce en 1985, qu'il retrouvera pour la comédie Palace. Claude Lelouch, à deux reprises, dans Attention bandits!, sorti en 1987, et le film fleuve La Belle histoire, en 1992.

A la télévision, il apparaîtra régulièrement dans des séries aux gros succès d'audience, des Cordier, juge et flic à Joséphine ange gardien, en passant par Une femme d'honneur, pour ne citer que quelques exemples.

Mais Jean-Michel Dupuis trouvera davantage matière à exprimer son art dramatique sur la scène du théâtre, où il a passé 40 ans. Il avait obtenu six nominations pour le Molière du Meilleur comédien dans un second rôle sans jamais remporter de statuette. Le public avait notamment pu l'applaudir dans la fameuse pièce Le Prénom, écrite par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, avec une mise en scène de Bernard Murat, en 2010-2011.

Il partageait l'affiche avec Patrick Bruel, Valérie Benguigui et Guillaume de Tonquédec. Lorsque la pièce sera adaptée au cinéma dès l'année suivante par les mêmes auteurs, il sera le seul à ne pas reprendre son rôle, incarné à l'écran par Charles Berling. "Nous n'avons pas souhaité confier le rôle de Pierre à Jean-Michel Dupuis. Ça a été une décision difficile à prendre humainement parce qu'il était brillant sur scène. Mais, il était important pour nous de montrer un autre Pierre, plus animal, plus coq, une sorte d'alter ego de Patrick" confiait le duo de réalisateurs à L'Express.

La toute dernière apparition à l’écran de Jean-Michel Dupuis remonte à 2006, dans le film Un printemps à Paris, de Jacques Bral.

Emmy Awards 2024 : le palmarès

 MEILLEURE SÉRIE DRAMATIQUE : Shogun (FX/Disney+)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Hiroyuki Sanada (Shogun)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Anna Sawai (Shogun)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Billy Crudup (The Morning Show)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Elizabeth Debicki (The Crown)

MEILLEUR ACTEUR GUEST STAR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Néstor Carbonell (Shōgun)

MEILLEUR ACTRICE GUEST STAR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Michaela Coel (Mr. & Mrs. Smith)

MEILLEURE SÉRIE COMIQUE : Hacks (HBO)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jeremy Allen White (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jean Smart (Hacks)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Ebon Moss-Bachrach (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Liza Colón-Zayas (The Bear)

MEILLEUR ACTEUR GUEST STAR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jon Bernthal (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE GUEST STAR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jamie Lee Curtis (The Bear)

MEILLEURE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Mon petit renne (Netflix)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Richard Gadd (Mon petit renne)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Jodie Foster (True Detective: Night Country)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Lamorne Morris (Fargo)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Jessica Gunning (Mon petit renne)

Kathy Bates arrête le cinéma après 46 ans de carrière

“C'est ma dernière danse”, a-t-elle simplement déclaré au New York Times dans une nouvelle interview publiée dimanche.

Kathy Bates est en effet prête à prendre sa retraite après Matlock, le reboot de la série des années 80 qui fera bientôt ses débuts sur CBS. Mais elle était déjà prête à mettre fin à sa carrière l’an dernier, après un ancien tournage ayant tourné au vinaigre (elle n’a pas précisé lequel). Cependant, en janvier 2024, ses agents lui ont envoyé le scénario de la nouvelle série, dont le principe – une réinvention du drame télévisé juridique culte, mettant en scène une septuagénaire réparant des torts – a intrigué l’actrice qui a elle-même été confrontée à des injustices plus tôt dans sa carrière, selon ses propos.

“Tout ce pour quoi j’ai prié, travaillé, essayé de m’en sortir, je suis soudainement capable de tout utiliser”, a-t-elle déclaré à propos de la série. “Et c’est épuisant.”

Kathy Bates est surtout connue pour son rôle d’Annie Wilkes dans Misery, le film oscarisé de 1990 qui raconte l’histoire d’une violente infirmière retraitée vivant dans un chalet isolé qui kidnappe son romancier préféré et lui fait vivre un enfer. Elle fait d’ailleurs partie des 15 plus grandes méchantes de cinéma qu’on adore sur grand écran selon notre rédaction.

Plus tard, après un rôle mémorable dans Titanic, elle a joué dans des séries télévisées comme Six Feet Under, The Office, Mon oncle Charlie et American Horror Story: Coven et a remporté les Emmy Awards de la meilleure actrice invitée et de la meilleure actrice dans un second rôle dans une mini-série ou un film pour ces deux derniers projets. Elle a également joué dans la sitcom de Netflix Disjointed, qui suit le propriétaire d’un dispensaire médical. Ses derniers rôles ont été dans les comédies Are You There God? It’s Me, Margaret. et Les Dessous de la famille, aux côtés de Nicole Kidman.

Avec une commande de 18 épisodes, Matlock est tout sauf un dernier projet reposant pour l’actrice sur le départ. Le remake de la série originale avec Andy Griffith suit le retour d’une brillante avocate dans un prestigieux cabinet d’avocats après avoir connu le succès dans ses jeunes années. Jason Ritter, Skye P. Marshall et Beau Bridges seront également de la partie. La série est dirigée par la showrunner Jennie Snyder Urman (Jane The Virgin).

“Cela devient ma vie”, a déclaré Kathy Bates à propos de la nature dévorante du métier d’acteur. “Parfois, je suis jalouse d’avoir ce talent. Parce que je ne peux pas le retenir, et je veux juste ma vie.”

Matlock (2024) fera ses débuts sur CBS le 22 septembre prochain avant d’être diffusé ultérieurement sur Paramount+.

James Spader reviendra bientôt chez Marvel avec la série Vision Quest

James Spader est l’un des acteurs les plus sous-estimés d’Hollywood. Ayant percé dans les années 80 avec Quartier chaud, sa carrière a décollé lorsqu’il a joué dans des séries telles que The Practice et son spin-off dans lequel il était l’un des acteurs principaux, Boston Justice. Et puis, il y a eu son rôle ultra culte de Robert California dans The Office.

Et pourtant l’acteur de 64 ans n’a joué que deux rôles depuis 2015 : de 2013 à 2023, celui de Raymond Reddington dans Blacklist, et en 2015 justement, celui d’Ultron dans Avengers : L’Ère d’Ultron, deux rôles tout aussi emblématiques l’un que l’autre pour toutes sortes de raisons.

Sa prestation dans Blacklist lui a en effet valu deux nominations (en plus de nombreuses autres distinctions) aux Golden Globes, en 2014 et 2015, dans la catégorie meilleur acteur dans une série, une série qui est elle-même détentrice d’un Emmy pour ses cascades.

Pour son rôle culte dans le MCU, il a prêté sa voix et a effectué un travail de capture de mouvements exemplaires, une performance qui a été saluée par la critique alors qu’Ultron a été considéré comme l’un des meilleurs antagonistes de la franchise – un rôle qu’iI va désormais reprendre dans la série Vision Quest de Marvel Studios avec Paul Bettany qui revient lui aussi dans le rôle de Vision. Entre Ultron et Vision, on peut s’attendre à un duel de machines au sommet.

Attention spoilers ! La fin de cet article révèle des éléments clés de “Avengers : L’Ère d’Ultron”, “Avengers : Infinity War” et “WandaVision”.

Terry Matalas (Star Trek: Picard) sera le producteur exécutif et le showrunner de la série dont la production devrait débuter en Angleterre en 2025 pour une sortie prévue courant 2026.

Dans le show, le retour d’Ultron devrait poser quelques problèmes à Vision, les deux personnages ayant une longue histoire commune. Ultron a en effet créé le corps synthétique original de Vision pour y installer son IA, mais les Avengers l’ont intercepté et ont placé l’assistant IA de Tony Stark, J.A.R.V.I.S., à l’intérieur, ce qui a donné naissance à Vision.

À la fin de L’Ère d’Ultron, Vision affronte et, apparemment, détruit le dernier robot qui contient la conscience d’Ultron, mais ce moment se produit hors champ. La nouvelle du retour de James Spader confirme donc qu’au moins une version d’Ultron a survécu.

Quant à Vision, techniquement mort dans Avengers: Infinity War, il a déjà été ressuscité deux fois dans la série WandaVision en 2021, d’abord comme une création spectrale créée (puis détruite) par magie, puis comme un robot blanc fantôme sans aucun souvenir de son passé. Tout est donc possible dans ce nouveau projet à venir.

Pour retrouver James Spader dans ces deux derniers rôles depuis 2015, rendez-vous sur Netflix pour les 10 saisons de Blacklist et sur Disney+ pour Avengers : L’Ère d’Ultron.

15 septembre 2024

Il y a 35 ans, les fans de Batman critiquaient Michael Keaton avant même d'avoir vu le film de Tim Burton

Avec le recul, le choix de Michael Keaton pour le rôle de Batman/Bruce Wayne dans le blockbuster de Tim Burton de 1989 est une évidence. Ténébreux, conflictuel et maladroitement charismatique, la performance de l’acteur dans la peau du super-héros adoré de DC a placé la barre très haut pour les itérations suivantes – un rôle qu’il reprendra dans Batman, le défi et The Flash en 1992 et 2023, respectivement. Bien que plusieurs autres acteurs aient incarné le héros depuis, son interprétation du personnage a perduré auprès du public, certains la louant comme l’une des meilleures de la franchise.

Et pourtant en 1988, suite au succès de la réinterprétation sombre du personnage de Frank Miller dans la bande dessinée bien-aimée, The Dark Knight Returns, les fans avaient envie d’une approche sombre et maussade de tout ce qui touchait à Batman. En conséquence, lorsque Michael Keaton a été annoncé comme ayant devancé certaines stars majeures pour le rôle convoité dans le film très attendu de Tim Burton, son casting a été accueilli avec scepticisme par les fans dévoués en raison de la réputation de l’acteur pour ses rôles comiques.

Michael Keaton était en effet un choix “audacieux” comme il l’a lui-même récemment déclaré dans une récente interview rétrospective de sa carrière pour le magazine GQ : “Quand ils ont dit ‘Nous pensons faire Batman’, j’ai dit : ‘Attendez, vous pensez faire un film sur Batman ?’”, a déclaré Keaton. “Le fait que Tim ait dit : ‘Ce type, je veux ce type’… Le fait que les gens s’en soucient autant d’une manière ou d’une autre est toujours déconcertant. Mais c’était un geste audacieux de sa part. Nous avions aussi une bonne relation de travail depuis Beetlejuice, donc il sentait que lui et moi pouvions nous entendre et travaillerions bien ensemble.”

Mais la réaction négative à son casting a été rapide et féroce. Selon Vulture, Warner Bros. a été inondé de dizaines de milliers de lettres pleines de colère, tandis que les tabloïds ont capitalisé sur la controverse avec des titres en première page. Certains fans interrogés, eux, n’ont pas manqué de le traiter de “mauviettes”, de critiquer sa carrure pas assez musclée et son côté pas assez “macho".

Face à la controverse, Tim Burton s’est précipité pour défendre son acteur principal, déclarant au New York Times : “J’avais envisagé de très bons acteurs à la mâchoire carrée, mais je ne les voyais pas enfiler un costume de Batman. Vous regardez Michael et vous voyez toutes sortes de choses se passer à l’intérieur.”

En parallèle, craignant que la réaction négative au casting de Michael Keaton puisse affecter l’accueil du film, Warner Bros. n’a pas non plus perdu de temps pour tenter d’apaiser les inquiétudes des fans. Le studio a notamment mandaté le co-créateur de Batman, Bob Kane, chargé de donner au film un soutien retentissant. Ce dernier a ainsi décrit le méchant Joker (Jack Nicholson) comme “un tueur maniaque” et a déclaré au Wall Street Journal : “Le film n’est pas du tout une comédie. Ce sera un mélodrame lourd.” Jeff Walker, consultant marketing chez Warner Bros., a fait écho aux sentiments de Kane, affirmant que malgré quelques rires occasionnels grâce au personnage de Nicholson, “rien à propos de Batman n’est une blague.”

Malgré ces déclarations de la part d’initiés, ce n’est finalement qu’à la sortie de la bande-annonce du film que les avis ont commencé à changer – et que l’attente s’est créée alors qu’une frénésie marketing, la “Bat-Mania”, s’est emparée des fans. Bien que plutôt minimalistes, ces premières ont donné au public un aperçu du héros, de son ennemi juré, de la Batmobile et de Gotham City et le tour était (presque) joué. Comme le rapportait le New York Times en avril 1989, la bande-annonce a été accueillie par “des applaudissements et souvent des acclamations avec sa succession d’images électrisantes.”

Avec la machine marketing d’Hollywood qui tournait à plein régime, Batman est sorti en salles le 23 juin 1989, engrangeant 40 millions de dollars et établissant le record du week-end d’ouverture le plus rentable de l’époque. Largement salué par le public et les critiques, le film est devenu le plus gros succès de l’année en rapportant 411 millions de dollars au box office mondial et en décrochant un Oscar pour ses décors.

Quant à Michael Keaton, les fans jusque-là pessimistes ont fini par oublier ou par renoncer à leur indignation concernant son casting, notamment face au succès massif du film. Et alors que le film a reçu un People’s Choice award en 1990, c’est sur scène, lors de son discours d’acceptation aux côtés de Jack Nicholson, que Michael Keaton a décidé de faire taire ses détracteurs.

“Je veux aussi dire quelque chose en réponse à tous les gens qui écrivaient ces notes, qui envoyaient ces cartes et ces lettres, vous savez, qui disaient que je ne pouvais pas faire le travail. Et j’aimerais juste dire, quand vous venez d’une famille comme la mienne et que vous venez d’où je viens, tout ce que vous avez à faire c’est de me dire ‘non bébé’. Alors continuez à envoyer ces cartes et ces lettres.”

Remerciant toutes les personnes impliquées dans le film et ceux qui ont aidé son rêve à devenir réalité, Michael Keaton a quitté la scène après avoir répondu de la meilleure façon possible : en critiquant ses ennemis avec sarcasme et en laissant Jack Nicholson bouche bée !

L’année dernière Mark Hamill a déclaré au magazine Wired que la réaction négative à laquelle Keaton a dû faire face concernant son casting pour Batman est en partie ce qui l’a inspiré à accepter le rôle de la voix du Joker dans Batman : la série animée, diffusée de 1992 à 1995. Hamill a été largement acclamé et adoré par les fans pour sa performance dans le rôle du méchant de Batman. Voir Keaton surmonter la réaction négative pour devenir un Batman emblématique a donné à Hamill la confiance dont il avait besoin pour que les fans de bandes dessinées soient prêts à accepter l’acteur de Luke Skywalker dans le rôle du Joker.

“J’avais une confiance qui m’a vraiment aidé car il y avait ce grand tollé autour du fait que Michael Keaton allait jouer Batman”, a déclaré Hamill à l’époque. “‘Oh, c’est M. Mom, c’est un acteur comique.’ Je veux dire, ils ne l’avaient même pas vu [dans le rôle] et ils ne savaient pas à quel point il allait devenir génial. Mais il y a eu une grande controverse.”

Des décennies plus tard, l’interprétation du héros par Michael Keaton continue de susciter des éloges tandis que les nouvelles incarnations du héros, elles, restent toujours un sujet controversé – Ben Affleck ou Robert Pattinson par exemple – avant que le public ne se laisse convaincre une fois le projet terminé.

L’acteur, en pleine promotion de Beetlejuice Beetlejuice a d’ailleurs récemment partagé une anecdote sur le plateau du Tonight Show de Jimmy Fallon racontant la réaction inestimable d’un enfant après l’avoir vu dans un aéroport peu de temps après la sortie de Batman. Le petit garçon, qui était tout fou auprès de ses parents, s’est arrêté net une fois qu’il a repéré l’acteur, comme l’a expliqué ce dernier en imitant l’enfant passant d’une expression joyeuse à la surprise totale envahissant son visage. Michael Keaton a poursuivi en disant qu’il avait sûrement dû dire à ses parents qu’il avait vu Batman mais que ces derniers n’ont pas dû le croire.

13 septembre 2024

Justin Timberlake condamné à des travaux d’intérêt général pour conduite en état d’ivresse

Une star sur le banc des accusés. Justin Timberlake avait été arrêté dans la soirée du lundi 17 juin pour conduite en état d’ivresse. Le chanteur et membre du groupe NSYNC s’était fait contrôler à Sag Harbor, dans l’État de New York, après avoir grillé un stop et dévié la trajectoire de son véhicule. Selon la police, il avait les "yeux injectés de sang, son haleine sentant l’alcool" et il ne parvenait pas à maintenir son véhicule sur une "bonne" trajectoire.

Après avoir d’abord plaidé non coupable, le chanteur a finalement décidé de plaider coupable afin d’éviter un procès. Quelques jours après son arrestation, il s’était exprimé sur sa situation lors d’un concert. "Ça a été une semaine difficile", avait-il avoué à son public. "Je sais que parfois, je suis difficile à aimer, mais vous continuez de m'aimer et je vous aime en retour", avait ajouté l'artiste de 43 ans.

Vendredi 13 septembre, Justin Timberlake a été condamné à une amende de 500 dollars et à effectuer 25 heures de travaux d'intérêt général par le juge d'un tribunal de Sag Harbor, près de New York. La star de la pop devra également faire une déclaration publique pour sensibiliser le public à la conduite en état d’ébriété. Durant l'audition, Justin Timberlake a fait part de ses profonds regrets et a reconnu ne pas avoir été en état de conduire au moment de son arrestation, a révélé le média américain TMZ.

Devant le palais de justice de Sag Harbor, le chanteur a réitéré ces propos, expliquant avoir manqué de discernement et qu'il aurait dû prendre une décision différente. En plaidant coupable, l’artiste et ses avocats sont parvenus à trouver un accord avec le juge. Les poursuites ont en effet été déqualifiées en "conduite avec des capacités réduites". Une affaire classée.