17 juin 2024

Embrasser Leonardo DiCaprio dans Titanic n’était pas si romantique, confie Kate Winslet

Ils nous ont fait rêver et pourtant, ça n’a pas été une partie de plaisir. Kate Winslet a révélé dans une interview pour Vanity Fair que la scène du premier baiser entre Jack (Leonardo DiCaprio) et Rose dans le film Titanic (1997) n’avait pas été « ce à quoi on s’attendait ».

Si la star de 48 ans reconnaît sans problème le sex-appeal de son collègue, ses souvenirs du moment ne sont certainement pas aussi glorieux. « Mon Dieu, c’est un vrai romantique, n’est-ce pas ? », s’est-elle amusée en pensant à l’acteur américain. « Pas étonnant que toutes les jeunes filles du monde aient voulu être embrassées par Leonardo DiCaprio », a plaisanté l’actrice. Avant d’ajouter : « Ce n’était pas tout à fait ce que l’on croyait. »

La raison de cette douche froide ? Un maquillage bien trop encombrant. « Nous avons continué à nous embrasser, et je portais beaucoup de maquillage pâle. On devait vérifier notre maquillage – à tous les deux – entre les prises et je finissais par avoir l’air d’avoir sucé une barre de chocolat au caramel après chaque prise, parce que son maquillage se posait sur moi », a-t-elle expliqué.

Après coup, il semblait même à l’actrice qu’il « manquait des bouts » du visage de sa co-star tellement le maquillage s’en était en partie retiré. « Oh mon Dieu, c’était un tel bazar », a-t-elle ajouté. Or, ce n’est pas la seule difficulté que Kate Winslet a rencontrée lors de cette scène.

La star oscarisée a aussi eu bien du mal à s’agripper aux rampes de l’avant du faux navire, au point de devoir rejouer la scène à plusieurs reprises sous l’hilarité de Leonardo DiCaprio. « Leo n’arrêtait pas de rire, et nous avons dû refaire la prise environ quatre fois parce que (le réalisateur) voulait évidemment une lumière très spécifique pour cela, et les couchers de soleil changeaient sans cesse là où nous nous trouvions », a-t-elle expliqué.

Malgré ces quelques galères de tournage, Kate Winslet a affirmé garder un souvenir chaleureux de ses moments « très marrants » avec l’acteur de 49 ans, dont elle est restée proche au cours des années. Les spectateurs et l’académie des Oscars n’y ont aussi vu que du feu, puisque le film a connu un succès phénoménal et a raflé 11 Oscars, dont celui du meilleur film.

Jude Law regrette de ne pas avoir plus profité de son physique au début de sa carrière

Si Jude Law est heureux qu’on ne lui propose plus des rôles sur la base de son physique, il regrette de ne pas avoir plus joué de sa belle gueule au début de sa carrière. En effet, du temps où il était considéré comme le jeune premier par excellence à Hollywood, l’acteur débutant qu’il était faisait tout pour casser cette image de beau gosse. « J’essayais de jouer contre mon apparence au début de la vingtaine, et maintenant que mes traits se sont affaissés et que je suis dégarni, je regrette de ne pas en avoir profité », a-t-il reconnu lors d’un entretien accordé au magazine DuJour.

« Je n’ai jamais eu l’impression d’être un beau gosse, mais certains rôles nécessitaient de déployer de la séduction », reconnaît-il. Une réflexion sur sa trajectoire qui prend tout son sens avec le rôle qui lui a été offert dans Le Jeu de la Reine, son dernier film, dans lequel il incarne le tristement célèbre Henri VIII.

Resté dans les annales pour son inconstance en matière de mariage, Henri VIII n’avait d’égal à sa cruauté que son embonpoint, et ce, tout particulièrement à la fin de sa vie. Et c’est justement à cette période que se déroule Le Jeu de la Reine qui, s’il a déjà quitté les salles françaises, sort tout juste aux États-Unis. Faisant face à Alicia Vikander, laquelle incarne Catherine Parr, la sixième et dernière épouse du souverain britannique, Jude Law a tout fait pour coller à l’ignominie de son personnage.

« J’ai lu plusieurs témoignages intéressants selon lesquels on pouvait sentir Henry à trois pièces de distance. Sa jambe pourrissait tellement qu’il dissimulait (l’odeur) avec de l’huile de rose. J’ai pensé que ça aurait un grand impact si je sentais mauvais », a raconté Jude Law qui, du coup, a fait appel à un parfumeur. « Il a trouvé une variété extraordinaire d’odeurs de sang, de matières fécales et de sueur. Au début, j’ai utilisé sa préparation très subtilement. Puis c’est devenu un véritable feu d’artifice. » 

Le Seigneur des Anneaux : Ian McKellen a envie de reprendre son rôle de Gandalf dans un des nouveaux films

Ian McKellen veut bien faire son retour dans la Terre du milieu, mais à une seule condition : qu’il soit « encore vivant » quand ça arrivera ! Interrogé par le Sunday Times, celui a incarné le mage Gandalf dans la trilogie des années 2000 a évoqué cette possibilité, quelques semaines après l’annonce par Warner de la mise en chantier d’un nouveau film, le premier d’une longue série, tiré de l’univers du Seigneur des Anneaux.

Ce nouveau long métrage serait prévu pour l’horizon 2026, avec pour titre provisoire Le Seigneur des Anneaux : A la poursuite de Gollum, et Peter Jackson à la production. Cependant, si Ian McKellen serait ravi de retrouver Gandalf, il n’a encore reçu « ni scénario, ni offre, ni plan ».

Qu’à cela ne tienne, le comédien britannique a déjà sa barbe quasi prête. En effet, elle lui est aussi indispensable pour son rôle de Falstaff, dans Player Kings au Noël Coward Theatre à Londres. À 85 ans, le comédien n’est toujours pas décidé à prendre sa retraite. Il se dit en tout cas prêt pour ce qui pourrait bien être son « dernier job » si le Seigneur des anneaux l’appelle…

Il y a peu, Viggo Mortensen a lui aussi répondu à des questions similaires concernant son personnage d’Aragorn, et il est lui aussi partant. « J’ai aimé jouer ce personnage. J’ai beaucoup appris en l’incarnant », a-t-il confié à GQ. Pour lui aussi, la question de l’âge le presse. « Je le ferai uniquement si j’ai l’âge qu’il faut pour le faire. Ce serait idiot de le faire autrement », a-t-il ajouté, comme un appel du pied aux producteurs.

Seul petit hic, si Gollum est au centre de ce nouveau film en prévision, la trame ne peut que se dérouler avant la conclusion de la trilogie originale, qui (spoiler) voit la créature sombrer dans les flammes de l’Orodruin, le volcan du Mordor, avec son « précieux » ainsi détruit avec lui. Or, voir Ian McKellen et Viggo Mortensen reprendre leurs personnages impliquerait en toute logique qu’ils aient le même âge qu’avant la fin du Retour du Roi. Seule certitude, Andy Serkis sera dans ce nouveau projet à la réalisation.

Non, Rihanna ne compte pas prendre sa retraite de sitôt

Que les fans soufflent un bon coup : Rihanna ne compte pas prendre sa retraite de sitôt. Il y a peu, la star du RnB a été photographiée avec un t-shirt "Retraitée", provoquant bien évidemment stupeur et tremblements sur la toile. Cependant, comme elle l’a assuré il y a quelques jours, ce n’était rien d’autre qu’une petite blagounette. Oui, elle travaille bel et bien sur son nouvel album.

Une excellente nouvelle qui en cache une autre bien moins reluisante : il ne va vraiment pas falloir être pressé ! En effet, Rihanna admet à demi-mot avoir plus ou moins tout repris à zéro concernant le désormais inespéré successeur d’Anti.

« Pour moi, la musique est une nouvelle découverte. Je redécouvre des choses. J’ai travaillé sur l’album pendant si longtemps que j’ai mis toutes ces choses de côté », a confié Rihanna au micro d’Entertainement Tonight. « Mais maintenant je suis prête à retourner en studio. Je vais m’y mettre. Alors, vous savez, laissez-moi un moment. Oui, je recommence, mais je ne veux pas négliger les chansons. Je veux les écouter avec de nouvelles oreilles, avec ma nouvelle perspective, et voir ce qui s’applique encore et ce dont je suis toujours amoureuse. »

Scream : la scène d'ouverture a dû être modifiée plusieurs fois pour pouvoir sortir au cinéma

Plus effrayant qu’un monstre de film d’horreur, il y a la Motion Picture Association (ou MPA), la commission de censure américaine qui attribue aux films la redoutable classification NC-17. Celle-ci implique que les personnes en dessous de 18 ans ne sont pas autorisées à voir le film en salle. C’est la classification la plus élevée du système de la MPA pour les films distribués aux États-Unis.

C’est contre cette classification que Wes Craven a dû faire face lorsqu’il a réalisé le célèbre premier volet de sa saga légendaire. Au moment où il a terminé la production de Scream (1996), cela faisait 24 ans qu’il avait réalisé le brutal La Dernière maison sur la gauche, qu’il a dû également rééditer pour obtenir l’approbation de la MPA et la classification R espérée, celle qui signifie que les mineurs de moins de 17 ans doivent être accompagnés d’un adulte pour voir un film.

Dans les années 90, comme dans les années 70, la représentation de la violence dans le genre de l’horreur a fait l’objet d’un examen minutieux. Bien que Scream est depuis devenu le slasher de référence, il a d’abord été confronté à une bataille avec la MPA. Et même avant le début de son tournage, des critiques avaient déjà été formulées quant à la violence de son tueur iconique, Ghostface, si bien que le lycée choisi pour le tournage, le lycée de Santa Rosa, avait des inquiétudes concernant le meurtre d’adolescents dans le scénario.

Selon le documentaire Scream: The Inside Story (2011), le refus de la commission scolaire s’expliquait par un crime réel survenu dans la région en 1993, au cours duquel une jeune fille avait été enlevée puis retrouvée morte. Au cours des quelques années qui ont suivi, la douleur et la peur suscitées par cette tragédie étaient encore vives. Les adultes de la communauté se sont alors opposés à la production de Scream avec l’aide du lycée lors d’une réunion publique animée.

Dans The Inside Story, Wes Craven a parlé de la façon dont la communauté et les médias ont diabolisé la production. C’est pourquoi, dans le générique de fin de Scream, il s’est assuré d’ajouter la mention : “Aucun remerciement au conseil d’administration du district scolaire de la ville de Santa Rosa.” Mais ce n’est malheureusement pas là le seul problème qu’il a rencontré.

Une fois le tournage et le montage terminés, il a été question d’envoyer le film pour évaluation à la MPA : c’est là que Wes Craven a appris qu’il recevrait le redoutable NC-17, limitant considérablement le public susceptible d’aller voir le film au cinéma. Les meurtres de Ghostface devaient alors être minimisés pour réduire leur caractère macabre, ce que Craven a détesté faire, mais il n’avait pas d’autre choix. La scène d’ouverture est l’une des scènes les plus puissantes de la franchise – et du genre de l’horreur en général –, celle où Casey (Drew Barrymore) reçoit un appel téléphonique qui transforme sa soirée ciné en un adieu sanglant.

Cette séquence emblématique a dû cependant être considérablement rééditée. Dans la scène, le petit ami de Casey, Steve (Kevin Patrick Walls), est attaché sur une chaise devant la maison de cette dernière et est la première victime à l’écran de Ghostface – ainsi que la première victime de la MPA. Dans The Inside Story, Matthew Lillard a expliqué comment la scène d’un Steve mourant a dû être coupée : selon la commission, la vision des entrailles du personnage sortant d’une profonde blessure au couteau était trop graphique.

La MPA s’est ensuite attaquée au meurtre de Casey elle-même. Le scénariste Kevin Williamson a d’ailleurs déclaré à The Hollywood Reporter que “la séquence au ralenti de Drew Barrymore au début était un grand non-non. Ils détestaient ça. Ils ne voulaient pas qu’elle coure au ralenti et se fasse poignarder.”

La scène au ralenti où Casey est incapable de distancer Ghostface a été justement conçue pour être un moment de prise de conscience dévastateur. Dans le commentaire du DVD du film, Wes Craven a révélé comment il avait décidé de mentir à la MPA en leur disant que ce plan était la seule prise qu’ils avaient filmée, lui permettant ainsi de conserver la scène : une petite victoire suivie d’une autre défaite lorsque l’aperçu de Casey morte a dû être changé.

Le monteur Patrick Lussier en a parlé dans le documentaire Still Screaming: The Ultimate Scary Movie Retrospective (2011) : la dernière fois que Casey est vue, son cadavre est suspendu à un arbre et il a dû accélérer les images pour les faire approuver. C’est pourquoi la caméra semble soudainement foncer vers l’avant. À ce point, Wes Craven était frustré, surtout quand il a compris que la MPA avait aussi pour intention d’assainir son troisième acte…

La mort de Tatum (Rose McGowan) a fait partie de celles qui ont dû être raccourcies par ordre de la MPA. En effet, alors que la jeune femme tente de s’échapper par une chatière, son plan s’effondre rapidement lorsqu’elle est incapable d’y faire passer le reste de son corps... et que Ghostface active la porte du garage. Sa mort écrasante a dû être écourtée – bien qu’on ait perdu qu’une seconde ou deux de scène. Un autre décès majeur qui a été beaucoup plus affecté est celui du caméraman Kenny (W. Earl Brown) qui se fait trancher la gorge avec un couteau de chasse.

W. Earl Brown a évoqué le problème que la MPA avait eu avec cette scène dans The Inside Story : “Je me souviens du moment où Wes a dû revenir en arrière et enlever quelques images de la scène de la mort de Kenny parce qu’ils ont dit que l’expression sur mon visage était trop dérangeante, et cela a dû être coupé, et l’argument de Wes était : ‘C’est un meurtre, ça devrait être dérangeant.’” Ces quelques secondes s’attardaient en effet sur l’expression d’incrédulité de Kenny sur son visage alors que le compte à rebours de ses derniers instants a commencé. Si ce n’était pas déjà évident, Wes Craven voulait rendre son film d’horreur effrayant, et Scream se déroulant dans le “monde réel”, ces morts étaient censées être dérangeantes et déchirantes.

Et la bataille que le réalisateur a dû mener dans la salle de montage s’est par la suite répercutée sur la scène de la cuisine. Après que Billy (Skeet Ulrich) et Stu (Matthew Lillard) se révèlent être Ghostface, ils se poignardent l’un l’autre dans l’espoir de tromper la police. Ces plans du duo de tueurs ont dû être eux aussi raccourcis pour éviter de voir le couteau pénétrer leur chair. C’est pourquoi la réaction de Sidney intervient fréquemment dans la scène.

Enfin, outre la violence, une phrase clé a elle aussi fait partie de la censure de la MPA, celle de Billy criant avec fierté : “Les films ne créent pas de psychopathes, les films rendent les psychopathes plus créatifs !” Patrick Lussier a évoqué cela face à The Hollywood Reporter : “C’est certainement la ligne de dialogue que la MPA a recherchée et a voulu retirer du film. C’était comme s’ils disaient : ‘Vous ne pouvez pas dire ce genre de vérité.’” Wes Craven a toutefois réussi à garder la phrase, mais ces quelques victoires importaient peu, car même avec tout ce montage, Scream n’était toujours pas en mesure d’obtenir une classification R…

Dans Still Screaming: The Ultimate Scary Movie Retrospective, Wes Craven a évoqué ses frustrations face à tout ce processus : “On n’obtient jamais de nom, on ne sait jamais qui a vu votre film, et bien souvent c’est un groupe différent à chaque fois. C’est donc assez horrible à gérer.” La production de Scream a finalement soumis 9 versions à la MPA avec peu de succès pour se rapprocher de la note dont elle avait besoin. Dans Scream: The Inside Story, le réalisateur a aussi expliqué comment chaque département impliqué dans le montage devrait être rappelé au travail pour s’adapter aux nouvelles directives, augmentant ainsi le budget, et il ne semblait pas que le film serait prêt pour sa date de sortie.

C’est finalement le producteur Bob Weinstein qui est intervenu, expliquant à la MPA que Scream était “une comédie, c’est une satire”. Cela a donné au film sa classification R, à la grande surprise de Wes Craven, mais pour son plus grand plaisir. Finalement, pour une franchise centrée sur les appels téléphoniques, il en fallait un pour que Scream obtienne l’approbation nécessaire… Même si le film n’est pas devenu un succès au box-office du jour au lendemain lors de sa sortie, le résultat a été lentement explosif. Le long métrage est en effet resté dans les salles pendant des mois, faisant revivre le genre de l’horreur, en particulier celui du slasher que l’on pensait mort. La suite vous la connaissez : elle appartient à l’histoire.

Trois ans de prison avec sursis requis contre Dominique Boutonnat

Dominique Boutonnat, président du CNC (Centre National de la Cinématographie), comparaissait vendredi 15 juin 2024 devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Il est soupçonné d'agression sexuelle et de tentative de viol, accusé par son filleul de 22 ans de faits qui auraient été commis lors de l’été 2020. Le président du CNC a nié ces accusations. 

Comme le rapporte Le Film Français, via l'AFP, trois ans de prison avec sursis ont été requis. Le jugement a été mis en délibéré au 28 juin.

Comme le précise Le Film Français, la procureure a déclaré être "convaincue par la version des faits" de la victime. Elle a souligné "l'invraisemblance des explications" du prévenu tout en appuyant sur le fait qu'il n'est "pas un prédateur sexuel". Elle a néanmoins estimé dans ses réquisitions : "on est allé très près de quelque chose qui aurait été criminel".

Dominique Boutonnat a seulement reconnu des "baisers consentis" avec ce jeune homme qui le considérait comme "un second père". Le parquet de Nanterre a balayé des explications "invraisemblables", indique Mediapart dans son article.

Pour rappel, Dominique Boutonnat est resté en poste, malgré de vives contestations sur le fait qu'il était mis en examen. Judith Godrèche avait notamment appelé à manifester il y a quelques temps, et des organisations du cinéma avait envoyé des communiqués pour contester ce choix.

A l'époque de la mise en examen, Dominique Boutonnat avait fait savoir par mail à ses équipes, "qu’il niait "totalement" les accusations qui le visent et que, pendant la procédure d’enquête en cours, "qui concerne des faits qui n’ont aucun lien avec l’exercice des fonctions" qui lui ont été confiées, il continuera d’exercer "avec la plus grande détermination" sa mission à la tête du CNC"", via un précédent article du Film Français, qui avait pu avoir accès à ce courriel. Dominique Boutonnat avait été mis en examen le 11 février 2021. Le jugement en cours a été mis en délibéré au 28 juin 2024.


Superman : Matt Bomer sait pourquoi il n'a jamais joué le superhéros

Au début des années 2000, il avait signé pour incarner Superman dans une trilogie cinématographique, mais on lui a claqué la porte au nez. Lui, c'est Matt Bomer, notamment connu pour son rôle dans la série FBI : duo très spécial. La raison du "non" du studio ? Selon l'acteur américain, c'est à cause de son orientation sexuelle.

"J'ai participé à un appel à candidatures pour jouer Superman, avec des auditions qui se sont déroulées pendant un mois. J'ai passé des essais, encore et encore", raconte Matt Bomer, récemment à l'affiche de la série Fellow Travelers, au micro de The Hollywood Reporter (propos rapportés par Entertainment Weekly).

"Il semblait que j'étais le choix du réalisateur pour ce rôle dans une version de Superman écrite par J.J. Abrams qui, je crois, était baptisée "Superman : Flyby". Mais ça n'a jamais vu le jour."

Pourquoi Matt Bomer n'a-t-il finalement pas été casté pour jouer dans ce Superman avorté que devait réaliser Brett Ratner et pour lequel il avait paraphé un contrat de trois films ? Lorsque The Hollywood Reporter lui demande si sa sexualité était la cause de cette décision du studio, l'acteur se montre clair.

"Oui, c'est ce que je crois", déclare le comédien de 46 ans. "C'était une époque dans l'industrie où quelque chose comme ça pouvait encore être utilisé contre vous. Comment, pourquoi et qui, je ne sais pas, mais oui, c'est ce que je crois."

En 2012, l'actrice Jackie Collins allait dans le même sens que l'acteur en déclarant à Gaydarradio que son homosexualité l'avait empêché de jouer Superman. Peu de temps après, une source du site EOnline déclarait que ce n'était pas l'orientation sexuelle de Matt Bomer qui avait mis ce dernier hors-jeu mais le départ du réalisateur Brett Ratner.

En 2006, c'est Brandon Routh qui incarnera finalement le super-héros DC dans le Superman Returns de Bryan Singer, suivi par Henry Cavill dans Man of Steel, Batman v Superman et Justice League. Un nouveau film avec un tout nouvel acteur sous le costume est attendu pour l'été 2025.

La belle et le boulanger : Amir devient la star de la nouvelle série de TF1

De The Voice aux viennoiseries, il n’y a qu’un pas… TF1 vient d’annoncer le début du tournage d’une nouvelle série intitulée La belle et le boulanger avec un ancien participant emblématique de l’émission de télé-crochet dans le rôle principal : le chanteur Amir, qui utilise dans ce projet son patronyme et devient donc Amir Haddad, incarnera le personnage de Benjamin Mercier.

Ici, l’artiste donnera la réplique à Ludmilla von Claer, qui jouera quant à elle Louise Meyer. Tout oppose nos futurs héros et pourtant… Tous les jours à l’aube, Louise prend un avion pour défiler pour les plus grands couturiers, Benjamin, lui, enfourne ses premières baguettes dans la boulangerie familiale.

Louise et Benjamin n’auraient jamais dû se croiser… Mais leur rencontre, fortuite, a lieu dans les toilettes d'un restaurant. Elle dure 90 secondes… juste avant que Vanessa fasse la surprise à Benjamin en le demandant publiquement en mariage. La vie parfaitement bien réglée de Benjamin bascule ce soir-là, entraînant dans son sillage toute sa famille.

Dans La belle et le boulanger, Amir Haddad et Ludmilla von Clear partageront l’écran Lionnel Astier, Mathilda May, Xavier Robic, Sarah Stern (qui se glissera dans la peau de Vanessa), Gary Mihaileanu et Mitty Hazanavicius. La série est écrite par Caroline Franc, Marion Michau, Jane Rioufol, Léa Lando et Ichem Saïbi. La réalisation revient enfin à Hervé Mimran.

Cette future fiction se divisera en quatre épisodes de 52 minutes. Elle est adaptée du format israélien The Baker and the Beauty qui compte trois saisons. Dans le monde, plusieurs adaptations ont déjà été
développées. Ainsi, il existe une version aux Pays-Bas, en Inde ou encore aux Etats-Unis.

Mon beau-père et mo : Ben Stiller a littéralement éclaté de rire devant Robert De Niro


Dans la catégorie des face-à-face comiques de légende, il y en a un qu'il est impossible d'oublier : celui mettant en scène Ben Stiller et Robert De Niro dans la saga Mon beau-père et moi. Un "affrontement" irrésistible dont l'une des grandes qualités est la géniale prestation à contre-emploi de la star des Affranchis.

À l'occasion du Festival du Film de Tribeca, dont Robert de Niro est l'un des fondateurs, Ben Stiller s'est remémoré sa première scène avec l'acteur sur le tournage de Mon beau-père et moi (dont une séquence a été censurée par la CIA). Un moment marquant puisqu'il a littéralement éclaté de rire au visage du légendaire Bob en raison du célèbre tic d'expression de ce dernier !

"La première scène que j'ai tournée avec Robert De Niro dans Mon beau-père et moi, c'était la scène de la première rencontre entre nos deux personnages, et il a fait quelque chose...", raconte Ben Stiller dans des propos rapportés par Deadline.

"J'étais très nerveux et il a fait son petit truc à la De Niro", poursuit Stiller, faisant référence au tic d'expression que vous avez sans doute tous un jour tenté de reproduire. "Je lui ai alors éclaté de rire au visage, ce qui est bien la dernière chose au monde que je voulais faire devant Robert De Niro en tournant une scène avec lui. Mais il a cet effet sur les gens, car c'est Robert De Niro."

Sorti en salles en 2001, l'hilarant Mon beau-père et moi raconte l'histoire de Greg Focker (Ben Stiller), modeste infirmier qui vit depuis deux mois avec Pam et rêve d'officialiser leur union. Ravie de sa proposition, la jeune femme insiste pour un strict respect des règles bourgeoises : Greg devra obtenir l'accord de son père Jack (Robert De Niro), ancien agent de la CIA. Froid, crispé, possessif et paranoïaque, ce dernier est bien décidé à ne pas "céder" sa fille chérie au premier venu.

Grand succès public avec plus d'1,8 million de spectateurs au rendez-vous dans les salles hexagonales, Mon beau-père et moi a connu deux suites, Mon beau-père, mes parents et moi et Mon beau-père et nous, respectivement sorties en 2004 et 2010.

The Boys : après la fin de la série, bientôt une suite centrée sur l'un des personnages ?

C'est officiel : The Boys prendra fin avec la cinquième saison, mais l'univers de la série n'est pas prêt de disparaître des écrans. Alors que la saison 2 de Gen V est en tournage et qu'un autre spin-off, The Boys : Mexico, est en préparation, le créateur Eric Kripke pourrait se pencher sur le personnage de Joe Kessler interprété par Jeffrey Dean Morgan.

L'acteur, qui a rejoint le programme pour la saison 4, incarne un agent de la CIA, ancien collègue de Billy Butcher, qui prépare un plan contre les super-héros. Dans une interview accordée à Deadline, le showrunner laisse entendre que tout est possible : "Si Jeffrey veut le faire et que cela fonctionne, qui ne voudrait pas de spin-off sur Jeffrey Dean ?"

Concernant les autres projets en cours, Eric Kripke a fait savoir qu'il restait impliqué dans le développement sans pour autant suivre l'évolution de près : "Je m'amuse toujours autant et c'est, encore aujourd'hui, le meilleur travail que j'ai jamais eu. Mais pour ces projets [Gen V et The Boys : Mexico], je ne serai pas là tous les jours sur le tournage."

Il poursuit : "Je donnerai des notes sur les scripts et je les aiderai à trouver des histoires s'ils ont besoin, mais je ne suivrai pas le dossier 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7."

Concernant la saison 4, le créateur affirme que, malgré le ton sombre du programme, la série n'a jamais été aussi drôle. "Cette quatrième saison est déchirante car chaque personnage est confronté à ce qui le traumatise le plus. Mais je dois aussi dire que c’est aussi vraiment très drôle."

"Oui, la série est aussi sombre que les gens semblent le dire. En même temps, je pense que je n'ai jamais autant ri que sur cette saison. Cela pourrait en dire long sur moi, mais je pense que la saison 4 est vraiment drôle."