26 juin 2024

Freaky Friday : la suite, avec Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan, est en tournage

Le revival des films avec Lindsay Lohan se poursuit ! Après la version musicale de Lolita malgré moi et en attendant - qui sait ? - que Papa, j'ai une Maman pour toi ou À nous quatre soient revisités, place à Freaky Friday. Pas pour un remake mais une suite.

Sorti le 24 décembre 2003 dans nos salles, le film de Mark Waters (réalisateur de Lolita malgré moi, justement) avait attiré 681 487 spectateurs en France et engrangé près de 161 millions de dollars de recettes dans le monde. Mais, sans aller jusqu'à parler de "culte", sa notoriété va bien au-delà des questions de box-office.

Inspiré du long métrage homonyme de 1976, intitulé Un vendredi dingue, dingue, dingue chez nous et porté par Jodie Foster, Freaky Friday plongeait Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan dans une histoire de "body swap" lorsqu'une mère et sa fille adolescente échangent leurs corps respectifs. Et les contraintes que cela implique.

Deux décennies plus tard, la suite est donc entrée en tournage. Non pas un vendredi, mais un lundi. Le 24 juin en l'occurrence. Et la production n'a pas manqué de le faire savoir en partageant une photo des deux comédiennes principales en coulisses.

"Non contente d'échanger à nouveau leurs corps, elles ont échangé leurs loges respectives"

Chad Michael Murray sera également de retour, tout comme Mark Harmon, Stephen Tobolowsky ou Rosalind Chao. Et le casting comptera une poignée de nouveaux venus, dont Manny Jacinto, découvert dans The Good Place, entrevu au détour de trois plans dans Top Gun Maverick et actuellement dans la série Star Wars The Acolyte.

Mis en scène par Nisha Ganatra, qui avait signé le très chouette Late Night avec Emma Thompson et Mindy Kaling, Freaky Friday 2 ira un cran plus loin que le premier film, comme toute suite qui se respecte. Car le "body swap" impliquera cette fois-ci trois personnes : Tess (Jamie Lee Curtis) et Anna Coleman (Lindsay Lohan) ainsi que la fille de cette dernière.

Trois héroïnes pour encore plus de complications, de fantaisie, de rebondissements et, on l'espère, de plaisir. En 2025 dans les salles de cinéma.

Friday reviendra pour un 4e film

Qui se souvient de la trilogie Friday, qui a fait le bonheur des fans de vidéo-clubs dans les années 90 ? Comédies générationnelles, les 3 films de la saga sont sortis entre 1995 et 2002. Portée par Ice Cube, la franchise est devenue culte à la manière d'un Wayne's World, retombant cependant dans l'oubli car très ancrée dans son époque.

En juin 2024, coup de théâtre, Ice Cube, 55 ans, veut ressusciter la saga pour un 4ème et dernier long-métrage : Last Friday. Le comédien tente de porter ce projet depuis quelques années déjà. Dans le cadre de l'émission Flavor of the Week, l'acteur a révélé que la suite était finalement sur de bons rails.

"On travaille sur Friday 4. Nous avons enfin réussi à convaincre Warner Bros. Ils ont un nouveau directeur, mon pote Mike De Luca, qui était à New Line quand j'ai commencé avec le premier Friday, Players Club et All About the Benjamins. C'est Mike De Luca qui était là. Aujourd'hui, il dirige Warner Bros. Avec mon pote, le producteur Michael Gruber, ils se sont dit : Yo, il se passe des choses avec Friday ? Mec, remettons ce truc au goût du jour !", a confié Ice Cube.

En effet, Warner Bros. Pictures est actuellement dirigé par Michael De Luca et Pamela Abdy. De Luca a été président de la production chez New Line Cinemas, où il a supervisé le lancement de la franchise Friday. Les 3 films ont été développés par New Line. Warner Bros. a ensuite acheté le studio, récupérant le contrôle des droits de franchise.

En 2022, Ice Cube avait fait part de son mécontentement à ce sujet, indiquant qu'il n'allait pas payer pour racheter sa propre franchise afin de faire sa suite. Deux ans plus tard, il semblerait que les choses se soient arrangées entre le comédien et Warner, car Friday 4 est bel et bien en développement. Pour le moment, aucune date de sortie n'a été annoncée, il va falloir être patient avant d'en savoir plus.

La saga Friday, à la manière de How High, est l'archétype de la "stoner comedy" ; il s'agit d'un genre cinématographique tournant autour de l'utilisation de cannabis. De manière générale, ces oeuvres dépeignent la consommation de cette substance de façon comique et positive.

Friday nous présente les péripéties de Craig (Ice Cube) et Smokey (Chris Tucker), deux fainéants de Los Angeles qui passent leurs vendredis après-midi à fumer et à boire. Mike Epps avait succédé à Tucker dans Next Friday et Friday After Next. On ne sait pas encore s'ils reviendront dans le 4ème épisode.

Clint Eastwood : Million Dollar Baby a été difficile à produire pour la Warner

Sorti en 1995, Sur la route de Madison est un des sommets de l'immense carrière de Clint Eastwood. Loin de l'image de dur à cuire qu'il a si souvent cultivée à l'écran, l'acteur - réalisateur fendait l'armure dans ce sublime mélodrame qui fit verser des torrents de larmes aux spectateurs. Dix ans plus tard, c'est un Clint Eastwood pleurant à chaudes larmes coulant sur les sillons de son visage buriné que l'on découvrait, dans un autre sommet absolu de sa carrière : Million Dollar Baby.

Irrigué par l'énergie et une rage magnifique de son interprète principale, Hillary Swank, ce drame, d'une puissance émotionnelle absolument dévastatrice, fut couronné par quatre Oscars, dont celui du Meilleur film et de la Meilleure actrice. En France, c'est d'ailleurs le second plus gros succès de la carrière d'Eastwood, avec plus de 3,16 millions de spectateurs; un peu derrière Gran Torino et ses 3,4 millions.

Et lorsqu'on parle d'une charge émotionnelle dévastatrice, on pèse presque nos mots. Disons-le : c'est même un film absolument déprimant, culminant dans un troisième acte où un Eastwood ravagé par la douleur trouve la force d'euthanasier Maggie Fitzgerald pour mettre un terme à ses souffrances.

Il n'y a pas que les spectateurs qui ont trouvé le film déprimant en fait. Ce fut le cas du studio Warner, qui hésita justement à donner le feu vert au film pour cette raison. Cela peut surprendre de prime abord. Warner a une collaboration de confiance de très longue date avec l'acteur - réalisateur, au point d'ailleurs que les propres bureaux de la société de production d'Eastwood, Malpaso, sont hébergés au sein-même des studios Warner.

La réponse à cela fut apportée par Alan Horn, ancien PDG de Warner, qui accorda une interview au Hollywood Reporter en 2011, alors qu'il venait justement de quitter son poste. "Clint est venu me voir, à sa manière, c'est-à-dire discrètement. Il n'avait casté personne. J'ai lu [le script] et je me suis dit : "je ne le sens pas". J'ai pensé : "je ne sais pas si les femmes veulent voir une femme se battre".

A sa décharge, il faut dire qu'à cette époque, un personnage féminin central pratiquant la boxe n'était pas exactement courant, même si une oeuvre comme Girlfight était déjà sortie quelques années auparavant. Et on était encore loin de la démocratisation du MMA auprès des femmes.

Avec la bénédiction de Horn, Eastwood est alors reparti avec son script sous les bras, pour démarcher d'autres studios. Il a fini par faire un deal avec Lakeshore Entertainment, qui accepta de coproduire le film à hauteur de 50% du budget, qui était alors de 30 millions $. Une enveloppe modeste, d'autant que Clint a aussi la réputation de tenir ses budgets et ses calendriers de tournage.

Avec cet accord ficelé, limitant les risques, Warner fut plus enclin à coproduire le film. Mais Horn demanda à Eastwood s'il n'y avait pas moyen d'atténuer la brutalité du troisième acte du film, déprimant au possible.

"J'ai dit [à Clint Eastwood] : "je ne dit pas non". Le film m'a tué. J'ai dit : "Est-ce qu'elle doit mourir à la fin ? Clint a dit : "J'en ai bien peur." J'ai dit : "Est-ce qu'elle doit vraiment se manger la langue ?" Il a dit : "C'est la voie que nous devons suivre". J'ai dit : "Doit-elle vraiment perdre le combat ?" Mais cela montre finalement que William Goldman [NDR : fameux scénariste deux fois oscarisé, pour Butch Cassidy et le Kid, et Les Hommes du président] avait raison : "à Hollywood, personne ne sait rien sur rien".

On bénit donc Alan Horn d'avoir su écouter Clint malgré ses réticences compréhensibles au début. Vingt ans après sa sortie, l'impact de Million Dollar Baby reste toujours aussi foudroyant.

25 juin 2024

Faustine Bollaert : son nouveau projet loin de la télévision


Un planning très chargé ! Depuis 2017, Faustine Bollaert est aux commandes de Ça commence aujourd’hui. Un choix stratégique de France Télévisions, qui tire ainsi le meilleur de Toute une histoire et C’est mon choix. Et depuis, la présentatrice a raconté de nombreuses histoires et rencontré de nombreux témoins. La compagne de Maxime Chattam a même enregistré une spéciale Faits divers, "la pire semaine de tournage de l’année", avait-elle confié.

Et le succès est au rendez-vous, puisqu’environ un million de téléspectateurs sont présents devant chaque numéro de Ça commence aujourd’hui. Alors qu’elle a été élue personnalité préférée des Français, dépassant ainsi Jarry et Jean-Luc Reichmann, Faustine Bollaert est très convoitée par la concurrence. Et sans quitter la présentation de son émission sur France 2, Le Parisien vient de révéler qu’elle s’apprête à rajouter une corde à son arc avec une quotidienne sur RTL !

Huit ans après sa dernière expérience sur les ondes de France Bleu, où elle animait Je suis d’où je viens, Faustine Bollaert va intégrer la grille de rentrée de RTL et ce, dès la fin du mois d’août. Selon les informations du Parisien, l’émission sera diffusée du lundi au jeudi en soirée. Celle qui présente l’émission de témoignages Ça commence aujourd’hui depuis 2017, chaque après-midi sur France 2, recevra durant une heure des héros du quotidien, connus comme anonymes, pour détailler leur parcours.

Un thème qui ne lui est pas inconnu. "J’aimerais que l’émission s’appelle Héros", a-t-elle indiqué dans les colonnes du Parisien. Mais ce n’est pas tout ! En effet, Faustine Bollaert sera aussi aux commandes de la nouvelle saison de Prodiges, en fin d’année 2024 sur France 2. Proche de ses téléspectateurs, la présentatrice leur donne aussi rendez-vous sur YouTube où elle incarne Safe Zone. Dans ces vidéos, elle propose de découvrir le parcours de stars d’Internet, ainsi que l’impact de la notoriété sur leur quotidien. À ce jour, elle a déjà reçu Juju Fitcat, Darko ou encore Noholito.

Seth Binzer : le chanteur du groupe Crazy Town est décédé à 49 ans

Une voix s’éteint. Au début des années 2000, le public découvre Seth Binzer, sous son nom de scène Shifty Shelloshock. Le chanteur se fait principalement connaître avec son groupe, Crazy Town, qu'il cofonde avec Bret Mazur. Ensemble, ils atteignent les sommets avec le tube Butterfly. Un succès qui restera pendant de longues semaines au top du Billboard Hot 100. Une surprise pour le groupe, qui avait connu quelques premiers échecs par le passé.

Quoi qu'il en soit, Butterfly est devenu un véritable hymne, qui a permis de vendre l’album à plus de 1,5 million d’exemplaires. Un deuxième opus sortira deux ans plus tard, avant que le groupe décide de se séparer. À la grande surprise des fans, les membres de Crazy Town se sont ensuite retrouvés en 2007. L’attente aura été longue puisque le troisième album du groupe sortira finalement que huit ans plus tard, en 2015. De son côté, Bret Mazur décidera de quitter l’aventure deux ans plus tard, entraînant ainsi le changement du nom du groupe : Crazy Town X.

Rapidement, le rythme de vie de Seth Binzer est décrié. Consommateur régulier de drogues, le chanteur avait participé aux émissions de téléréalité Celebrity Rehab et Sober House dans l'espoir de se défaire de ses addictions. Dans les colonnes de TMZ, ses proches affirmaient que sa toxicomanie avait entraîné une perte de connaissance du chanteur, puis son coma. Ce lundi 25 juin 2024, Variety a annoncé la mort de Seth Binzer. Il était âgé de 49 ans.

Alors que la cause de son décès n’a pas encore été révélée, un médecin légiste de Los Angeles a confirmé le décès du chanteur. À l'annonce de sa disparition, ses fans n'ont pas hésité à témoigner de leur tristesse. Ils ont été nombreux ce lundi 24 juin 2024, à commenter les dernières publications Instagram de Seth Binzer. "RIP Seth", "Miss You", "Rest in peace man, I hope you're finally at peace", "I'll never forget you", "Rest in Peace", peut-on ainsi lire sous les posts du chanteur.

Bande-annonce de Nosferatu, avec Bill Skarsgård

Après Nosferatu le Vampire (Friedrich Wilhelm Murnau), et Nosferatu, fantôme de la nuit (Werner Herzog), c’est au tour de Robert Eggers de proposer sa vision de l’emblématique créature de la nuit dans Nosferatu. Se révélant progressivement aux yeux du public avec quelques images montrant Lily-Rose Depp, tourmentée, effrayée et happée par le monstre, Willem Dafoe, fou allié en une sorte de Van Helsing, et Nicholas Hoult en époux inquiet, le film d’horreur très attendu vient tout juste de sortir sa première bande-annonce.

Comme pour préparer le spectateur à la noirceur et à l’épouvante qui l’attend, la bande-annonce s’ouvre sur un hurlement, celui de Lily-Rose Depp. Rongée par un mal diabolique, seul le personnage joué par Willem Dafoe semble en mesure de la guérir. Mais encore faut-il connaître son ennemi…

Ceux qui seront impatients de découvrir la transformation vampirique de Bill Skarsgård seront vite déçus et devront se contenter d’une brève et sombre apparition. Pas assez pour ENFIN voir le look monstrueux teasé par l’acteur comme étant à la fois répugnant et sexy. Jusqu’au bout, de ce côté, le mystère reste dissimulé sous un linceul dans le cercueil.

A la place, on retrouve les symboles entourant l’imaginaire collectif du vampire. Grand ami des rongeurs, les rats grouillant dans les rues annoncent la venue du Comte Orlok. Dans le roman de Bram Stoker, la créature prend la mer dans un bateau infesté de rats. Dans l’adaptation de 1931 avec Bela Lugosi, une des scènes mythiques évoque ces petits animaux. Tandis que dans la version de Coppola, le Comte se change en rongeur pour échapper à ses ennemis.

Quant à ce vieil homme aperçu dans le trailer croquant à pleines dents le cou d’un pigeon, il pourrait s’agir de Renfield, serviteur du Comte et qui dans le roman originel et ses nombreuses adaptations se nourrit d’abord d’insecte avant de passer à de plus gros gibier, dont des oiseaux.

Dans cette ambiance froide et sinistre similaire à celle déjà régnante dans The Witch, aux villages isolés et endroits brumeux, quelque chose se prépare dans l’ombre. "Il arrive…" ne cessent de répéter les personnages. Nosferatu arrivera le 25 décembre dans les salles américaines, et le 1er janvier 2025 en France.

Matthew McConaughey revient sur sa pause post rom-coms “effrayante”

Après des débuts chez Richard Linklater (Génération rebelle, Le Gang des Newton), Joel Schumacher (Le Droit de tuer ?), Robert Zemeckis (Contact) ou encore Steven Spielberg (Amistad), Matthew McConaughey est vite devenu le brun séduisant incontournable des rom-coms y2k, un peu à la manière de Hugh Grant avant lui, et de l’autre côté de l’Atlantique.

Dans Un Mariage trop parfait, Comment se faire larguer en dix leçons, Playboy à saisir, L’Amour de l’or, et Hanté par ses ex, il partage l’affiche avec les hits girl ou les jeunes premières les plus populaires de l’époque, de Jennifer Lopez à Jennifer Garner en passant par Kate Hudson et Sarah Jessica Parker.

Que le média américain Interview Magazine ait décidé d’organiser un face à face entre Matthew McConaughey et Glen Powell, n’est ainsi pas une coïncidence. Texan lui aussi et également passé par la case Linklater, il n'a pas non plus échappé à l’eau de rose, notamment avec l’énormissime Tout sauf toi, qui a fait l’effet d’un raz-de-marée en début d’année en devenant la première rom-com à dépasser le cap des 200 millions de dollars. Un genre dont Glen Powell est devenu un fervent défenseur.

Pourtant, si Glen Powell a connu un regain de popularité grâce au film dont il partage l’affiche avec Sydney Sweeney, l’expérience de Matthew McConaughey n’a pas pas été la même, lui qui explique que ce genre, dans lequel les studios l’ont enfermé à une époque, a presque été un frein à sa carrière.

"J'ai toujours fait des zigs quand Hollywood voulait que je fasse des zags, confie-il à son confrère. Pendant mes années comédies romantiques, je n’avais pas toute la disponibilité du monde et ces films m’ont apporté beaucoup de succès. Mais je voulais essayer d'autres choses. Bien sûr, on ne m’offrait pas autre chose, alors j'ai dû quitter Hollywood pendant deux ans.”

Un hiatus que le comédien n’a pas pris à la légère, le risque étant de devenir l’une de ces “histoires de fantômes” comme les nomme Glen Powell, de ceux qui ont claqué la porte d’Hollywood sans jamais pouvoir y remettre les pieds.

“J'ai eu de longues discussions avec ma femme sur la nécessité de trouver une nouvelle vocation, dévoile McConaughey. je lui disais : ‘Je pense que je vais devenir prof de lycée’. Je pense que je vais étudier pour devenir chef d'orchestre. Je pense que je vais devenir guide animalier.’ A un moment, je me suis dit que j’étais sorti d’Hollywood, que j’avais dévié de ma voie ; la voie sur laquelle Hollywood m'a dit de rester. Je m’imaginais qu'Hollywood me disait : ‘Eh bien, va te faire foutre, mec. Tu aurais dû rester dans ta voie. A jamais’."

“C'était effrayant, ajoute-t-il. Les journées sont longues – le sentiment d'insignifiance. Mais j'ai décidé que c'était ce que je devais faire, alors je n'allais pas tirer sur le parachute et abandonner la mission. Mais ça me faisait peur, parce je ne savais pas si j'allais un jour sortir du désert.”

Depuis, Matthew McConaughey est devenu l'un des acteurs incontournables du même système hollywoodien dont il avait peur qu’il lui tourne le dos. Son retour, il l’a fait avec le début des années 2010, qui ont vu les sorties de Magic Mike, Mud, Le Loup de Wall Street, Dallas Buyers Club (qui lui a valu le Golden Globes et l'Oscar du Meilleur acteur en 2014) et Interstellar. Il a aussi fait un passage marquant sur le petit écran, dans la très acclamée première saison de True Detective.

En quinze ans, l’acteur a ainsi multiplié les projets et ne compte pas s’arrêter là. Il sera ainsi prochainement à l’affiche de trois films : Dallas Sting de Kari Skogland, The Rivals of Amziah de Andrew Patterson, et The Lost Bus de Paul Greengrass. Il pourrait aussi tenir le rôle principal d'un spin-off de Yellowstone, intitulé 2024.

Le tournage de Batman 2 va démarrer début 2025 d'après Andy Serkis

Invité au ACE Superhero Comic Con 2024, Andy Serkis a révélé au public que le tournage de The Batman 2 devrait démarrer début 2025. Pour une sortie dès la mi-2026 ?

Voici ses propos :

"Eh bien il y a cet arc narratif énorme qui... Nan, je rigole, je ne vous dirai rien du tout ! En fait, je ne sais encore rien de ce film, si ce n'est que j'ai appris récemment qu'on devrait le tourner dès le début de l'année prochaine. Donc si vous faites le calcul, il devrait sortir environ un an et demi après."

"Je sais que Matt (Reeves) bosse à fond sur le scénario en ce moment, poursuit-il. Vu ses talents de scénariste et réalisateur extraordinaire, je suppose qu'il nous livrera une nouvelle histoire brillante. J'ai vraiment trouvé le premier super. J'adore travailler avec Rob Pattinson, et j'ai tellement hâte de revenir jouer Alfred."

La Warner Bros. a déjà daté The Batman – Partie 2 au 2 octobre 2026, mais si le calendrier dévoilé par Andy Serkis est exact, pourrait-il sortir un peu plus tôt que prévu ? Patience... Le prochain projet lié à cet univers sera la série Le Pingouin, prévue pour septembre sur Max. Quant à Serkis, il doit aussi revenir dans le monde du Seigneur des Anneaux pour un nouveau film dédié à Gollum.

La Chronique des Bridgerton : une saison 4 est prévue

Dans le top des visionnages de Netflix depuis plusieurs semaines, la saison 3 de La Chronique des Bridgerton est un nouveau carton pour la plateforme. Le géant américain a bien fait de miser sur l'adaptation de la série littéraire de Julia Quinn puisque la série ne cesse d'accroître son succès de saison en saison.

Devenue série originale incontournable de Netflix, Bridgerton fait partie des fictions les plus populaires des années 2020. Et sa troisième saison, centrée sur la romance entre Penelope Featherington (Nicola Coughlan) et Colin Bridgerton (Luke Newton) ne fait que confirmer le phénomène.

Si vous avez déjà fini cette troisième salve d'épisodes, vous devez sûrement vous demander si Netflix a commandé une saison 4. Bonne nouvelle, on a déjà la réponse !

En effet, vous ne vous en souvenez peut-être pas mais Netflix a commandé la saison 4 de la série il y a déjà trois ans ! Sentant le potentiel de cette saga romantique en costumes, le géant américain avait en effet renouvelé Bridgerton pour deux saisons supplémentaires alors que sa deuxième saison était encore en tournage en 2021.

La saison 3 étant désormais disponible, il reste alors au moins une autre saison - une quatrième donc - assurée par le service de streaming. Bridgerton aura donc bien une saison 4, reste à savoir si elle sera centrée sur Benedict, Eloïse ou Francesca ? Les spéculations vont bon train depuis les indices révélés dans le dernier épisode de la saison 3.

Mauvaise nouvelle cependant, il vous faudra sûrement attendre deux ans avant de pouvoir découvrir cette quatrième saison de Bridgerton. La showrunneuse Jess Brownell avait expliqué que l'écriture, le tournage et la post-production prenaient du temps et que les fans allaient devoir se montrer patients.

Tout le monde se trompe depuis 34 ans sur cette scène de Maman, j'ai raté l'avion

Si vous vous retrouvez par hasard à regarder Maman, j’ai raté l’avion et à vous demander si le film que regarde Kevin alors que ses parents sont partis en vacances sans lui est disponible en streaming, alors vous allez être déçus.

Non seulement, Angels With Filthy Souls, de son titre, que l’on pourrait traduire par “Des anges aux âmes sales”, n’est disponible nulle part mais en plus, il n’existe pas !

En effet en 2018 l’acteur Seth Rogen avait partagé sur Twitter une découverte choquante : “Toute mon enfance, je pensais que le vieux film que Kevin regarde dans Maman, j’ai raté l’avion (Angels With Filthy Souls) était un vrai vieux film.”

Près de trois décennies après la sortie du film culte de Chris Columbus, la révélation a laissé de nombreux fans sous le choc… y compris Macaulay Culkin ! “Moi aussi”, a-t-il répondu à Seth Rogen.

Et malheureusement, ils ont raison : Angels with Filthy Souls n’est pas un vrai film.

Le violent long métrage de gangsters en noir et blanc que Kevin McCallister regarde en mangeant des sucreries et en tentant de faire sortir sa famille disparue de sa cachette (“Eh je me bourre de gâteaux et je regarde plein de films, je pense que vous feriez mieux de venir !”) s’avèrera plus tard être assez utile lorsqu’il s’agira de tromper les cambrioleurs incompétents qui tentent de s’introduire chez lui – et pour effrayer les malheureux livreurs de pizza !

Hélas, vous ne trouverez ce film sur aucun service de streaming.

Le clip d’une minute et 20 secondes a en effet été écrit et filmé exclusivement pour Maman, j’ai raté l’avion et, selon Vanity Fair, a été tourné en une seule journée sur un plateau à l’intérieur d’un gymnase de lycée abandonné.

Le titre fait cependant référence à un véritable film de gangsters de 1938 avec James Cagney, intitulé Angels with Dirty Faces ou Les Anges aux figures sales chez nous. “Je crois que le titre a été choisi uniquement parce que nous devions créer une étiquette pour la cassette que Kevin met dans le lecteur VHS”, a déclaré le directeur artistique du film, Dan Webster, à Vanity Fair.

Pour le faux film, le rôle du gangster Johnny a été joué par l’acteur Ralph Foody, tandis que Snakes a été incarné par Michael Guido. Selon Vanity Fair, les rôles étaient initialement inversés, mais Foody avait récemment subi une opération du genou et ne pouvait pas physiquement accomplir la mort dramatique de Snakes.

“Cela me convenait parfaitement car c’était deux rôles amusants”, a déclaré Michael Guido. “Mais quelques années plus tard, j’ai réalisé que j’étais à peu près le seul acteur du film original à ne pas avoir été invité dans la suite parce que mon personnage était ‘mort’. Tant pis.”

Le regretté Ralph Foody est, quant à lui, revenu pour “la suite dans la suite”, c’est-à-dire la fausse suite du faux film, Angels With Even Filthier Souls (“Des anges aux âmes encore plus sales”), dans la vraie suite du vrai film Maman j’ai encore raté l’avion en 1992.