10 octobre 2024

A quand un nouveau James Bond ? Amazon MGM mise sur la patience des fans

Renaître peut attendre. C’est ce que disent aujourd’hui les fans de James Bond, trois ans après la sortie de Mourir peut attendre, le film qui signait les adieux de Daniel Craig à la saga et, en conséquence, le début des grandes interrogations sur sa succession et le nécessaire reboot des aventures de 007.

Trois ans, ce n’est pas si long dans le monde des franchises, mais comme aucun film ne semble se manifester à l’horizon, on peut raisonnablement penser qu’on ne verra pas de nouvel épisode de James Bond avant 2026. Soit cinq ans de hiatus, tout proche du record d’absence bondienne : six ans entre Permis de tuer et GoldenEye (période d'une grosse crise industrielle et artistique pour la saga), six ans aussi entre 007 Spectre et Mourir peut attendre (à cause des incessants reports de sortie en pleine pandémie de COVID).

"Les spectateurs vont patienter. Nous ne voulons pas que trop de temps s’écoule entre deux films mais nous ne nous faisons pas de souci à ce stade", a déclaré au quotidien britannique The Guardian Jennifer Salke, boss de Amazon MGM Studios (désormais propriétaire de la licence 007) à l’occasion d’un point sur l’avenir du personnage inventé par Ian Fleming :

"Plein d’idées intéressantes (sur des acteurs potentiels – ndlr) ont été évoquées. Il y a plein de pistes différentes que nous pourrions suivre. Nous avons une solide relation avec EON Productions, Barbara Broccoli et Michael G. Wilson (les producteurs historiques de la saga, qui gardent le contrôle créatif sur les films Bond - ndlr). Nous ne cherchons pas à bouleverser la manière dont ces merveilleux films sont faits."

Jennifer Salke est également revenue – sans trop se mouiller – sur l’idée d’une série située dans l'univers bondien, idée qui est dans l’air depuis 2021 et le rachat de la MGM par Amazon :

"Quand il est question d’une telle « propriété intellectuelle », on réfléchit forcément sur le long terme. On regarde sous tous les angles." Des angles déjà bien étudiés par Amazon, puisque la marque Bond se décline depuis l’année dernière sur Prime dans la télé-réalité 007 : en route pour le million, présenté par Brian Cox.

Il y a deux ans, Barbara Broccoli expliquait qu’elle et Michael G. Wilson travaillaient à une "réinvention de Bond" et qu’il faudrait attendre "au moins deux ans" avant que la production d’un nouveau film ne puisse commencer.

Nous voici deux ans plus tard et rien n’est encore fixé. Des rumeurs sur un successeur de Daniel Craig ont circulé – après des années de spéculation autour du nom d’Idris Elba, les bookmakers parient ces jours-ci sur Aaron Taylor-Johnson et Barry Keoghan. Les rumeurs vont bon train aussi sur l’identité du réalisateur de ce qui sera le 26ème épisode de la saga. Alors que Denis Villeneuve a exprimé son intérêt pour le personnage, on a pu entendre circuler ces derniers mois les noms de Kelly Marcel (réalisatrice de Venom : The Last Dance, qui sort à la fin du mois), Edward Berger (A l’ouest, rien de nouveau), David Michod (Animal Kingdom, War Machine, Le Roi), Bart Layton (The Imposter) ou Yann Demange (’71, Undercover : une histoire vraie).

L’été dernier, le site World of Reel propageait une rumeur – à prendre donc forcément avec des pincettes – selon laquelle Damien Chazelle aurait eu un meeting avec les pontes de EON Productions (Chazelle avait dit un jour que les Bond était "la seule franchise" sur laquelle il se verrait travailler). Le réalisateur de La La Land et Babylon au service de Barbara Broccoli ? On peut rêver, mais ça paraît presque aussi improbable que de voir un jour Christopher Nolan signer un Bond – vieux rêve de fan qui semble aujourd’hui dissipé pour de bon, surtout après les difficultés que Danny Boyle a connu en bossant sur son Bond à lui, un projet pré-Mourir peut attendre pour lequel il a fini par jeter l’éponge.

"Les producteurs de Bond sont à la recherche de réalisateurs plus contrôlables", a récemment dit Sam Mendes, le plus "auteur" des cinéastes ayant bossé sur la saga, alors qu’on lui demandait s’il pourrait réaliser un jour un autre épisode, après Skyfall et 007 Spectre.

"Il ne faut jamais dire jamais, comme dirait l’autre. Mais ça m’étonnerait. (…) Ils veulent des gens plus malléables, qui sont à un stade moins avancé de leur carrière, qui vont peut-être se servir du film comme un tremplin, et qui sont plus contrôlables par un studio."

Dr. Dre poursuivi pour dix millions de dollars par un psychothérapeute qui l’accuse de harcèlement

Dr. Dre va devoir s’expliquer. Le rappeur américain est accusé de harcèlement par le psychothérapeute qui l’a aidé lui et son ex-femme, Nicole Young, à gérer leur divorce.

Selon le magazine Rolling Stone, l’artiste de 59 ans, dont le vrai nom est Andre Romell Young, se serait lancé dans une campagne de harcèlement « systématique et malveillante » envers le docteur Charles Sophy, qui aurait, en conséquence, décidé de porter un gilet pare-balles de peur que sa vie soit menacée.

Le docteur a déposé sa plainte à la cour supérieure du comté de Los Angeles dans laquelle il indique que Dr. Dre l’a embauché en 2018 pour l’aider à gérer son divorce. Le couple est parvenu à trouver un accord trois ans plus tard.

Cependant, 14 mois plus tard, le rappeur aurait contacté Charles Sophy par message en l’accusant d’avoir agi de manière inappropriée.

« Plutôt que de considérer le processus de médiation comme une opportunité de guérison, Young a décidé de se défouler sur le Dr Sophy. Ses frustrations se sont manifestées sous la forme d’une campagne soutenue de textos nocturnes, de menaces d’intimidation et de violence, et de rhétorique homophobe, qui a duré près d’un an », mentionne la plainte.

De son côté, l’avocat du rappeur, Howard King, a indiqué à Rolling Stone, par le biais d’un communiqué, que son client avait déposé une plainte confidentielle au Conseil médical ostéopathique de Californie dans le but de « punir » le docteur Charles Sophy pour « manquement à ses devoirs et une incroyable incompétence ».

En juin 2023, la star américaine aurait tenté d’inciter Charles Sophy à divulguer illégalement des informations confidentielles obtenues durant les séances de thérapie. Le plaignant espère obtenir des dommages et intérêts s’élevant à 10 millions de dollars mais également une injonction d’éloignement.

Soupçonné de viols, Jean-Luc Lahaye voit sa mise en examen prolongée

La justice reste inflexible pour Jean-Luc Lahaye : la cour d’appel de Paris a refusé, jeudi 10 octobre 2024, d’abandonner les poursuites contre le chanteur pour l’une des deux jeunes femmes qui l’accusent de viol et agression sexuelle lorsqu’elles étaient mineures, a-t-on appris de source judiciaire.

La défense du chanteur vedette des années 1980 avait pourtant saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel après le refus du juge d’instruction de le placer sous le statut plus favorable de témoin assisté pour les faits dénoncés par l’une des deux plaignantes.

Cette requête s’appuyait notamment sur des incohérences relevées dans ses accusations, avaient précisé à l’AFP deux sources proches du dossier lors de l’audience le 27 juin. Mais « la chambre de l’instruction a confirmé le refus de placement sous le statut de témoin assisté prise par le juge d’instruction », a indiqué la source judiciaire.

« Nous attendons du juge d’instruction qu’il se tienne à égale distance entre la plaignante et le mis en examen », ont réagi auprès de l’AFP les deux avocats de l’ex chanteur star des années 1980, Maîtres Sophie Obadia et Bertrand Burman.

« Cette plaignante n’a pas communiqué l’ensemble des éléments qui lui sont réclamés depuis des mois et des mois. Les témoignages très nombreux de femmes en faveur de Jean-Luc Lahaye ne sont jamais pris en compte », ont-ils regretté, ajoutant que « ce chanteur populaire (devrait) pouvoir exercer son métier ».

« Ma cliente est soulagée de cette décision et espère que l’instruction sera bientôt terminée », a en revanche indiqué à l’AFP Maître Nathalie Bucquet, avocate de la jeune femme.

Jean-Luc Lahaye, aujourd’hui âgé de 71 ans, a été mis en examen le 5 novembre 2021 à Paris pour, notamment, « viol et agression sexuelle de mineurs de plus de 15 ans ». Deux jeunes femmes, nées en 1998 et 2000, l’accusent de violences sexuelles quand elles étaient mineures. Les faits allégués, qu’il conteste, auraient débuté en 2013.

Fin mars 2024, ses avocats avaient obtenu devant la chambre de l’instruction l’annulation pour vice de forme d’un rapport d’expertise sur l’emprise qu’aurait pu exercer l’ancienne vedette sur les deux jeunes filles.

Le Dernier des Mohicans va ressortir au cinéma à Noël

Le Dernier des Mohicans de Michael Mann sera de nouveau visible dans les salles de cinéma françaises à partir du 25 décembre, annonce Splendor Films, qui promet une version restaurée (en 2K) à (re)découvrir en VOST, 32 ans après son succès en salles.

En 1992, cette nouvelle adaptation du roman de James Fenimore Cooper, retraçant un pan de l'histoire américaine et initialement publiée en 1826, avait trouvé son public, récoltant millions de dollars de recettes – et 1,3 million de curieux en France. Sa star, Daniel Day-Lewis, fut notamment acclamée pour sa performance. Chez Première, la rédaction saluait ses qualités :

"Un scénario très serré, extraordinairement nourri de documentation. Des images d'une beauté invraisemblable, où les 'manteaux rouges' anglais font la guerre en rang serré, face aux sbires de Montcalm. Des astuces de mise en scène (mouvements de caméra, travellings dans la forêt...) qui dynamisent le récit... Michael Mann sait que, pour faire passer des idées (l'injustice des colons blancs envers les Indiens), il faut une histoire fortement structurée (ce que le roman n'est pas) et des personnages bien définis. Ce faisant, il donne à Oeil de Faucon une profondeur insoupçonnée : ce dernier évoque, en passant, son enfance et son goût de la liberté. Daniel Day-Lewis, qui campe le héros, est tout simplement extraordinaire : il a la flamme. (...)

Le Dernier des Mohicans vient dans la foulée de Danse avec les loups, auquel il ne manquera pas d'être comparé. Ce sont pourtant deux films très différents. Là où Kevin Costner prenait son temps, Mann galope. Là où Danse... avait une (petite) faiblesse (sur le personnage féminin, visiblement trop américain), l'autre est affûté comme un rasoir (pas un ruban, pas une coiffure anachronique chez Madeleine Stowe). Costner était plus élégiaque, Mann est plus cadencé. Mais les réalisateurs disent, enfin, la même chose : le temps des Peaux-Rouges fourbes et cruels est terminé. John Wayne est mort."

Dragon Ball DAIMA débarque sur Netflix

Décidément, Netflix semble bien décidée à prendre la relève du Club Dorothée. Il y a quelques jours, la plateforme dévoilait déjà le premier épisode de la nouvelle série d’animation Ranma 1/2, d’après le manga de Rumiko Takahashi.

La première adaptation de l’œuvre avait connu un immense succès au début des années 90 dans la célèbre émission pour enfants de TF1. Mais Ranma 1/2 ne sera pas la seule série du Club Dorothée à faire son retour sur Netflix.

Dès le 11 octobre, la plateforme proposera en diffusion simulcast (un épisode par semaine, en simultané avec le Japon) la toute nouvelle série d’animation Dragon Ball DAIMA, suite officielle de la cultissime Dragon Ball Z.

Cette nouvelle production est la dernière œuvre supervisée par l’auteur du manga Akira Toriyama, avant son décès le 1er mars dernier. La série fait office de retour aux sources, puisque Gokû et ses amis retombent en enfance suite à l’intervention d’un sort.

Le programme est d'ailleurs censé renouer ainsi avec le ton humoristique et décalé des premiers tomes de la bande-dessinée.

Précisons également que l’intrigue de Dragon Ball DAIMA ne semble pas liée – en tout cas pas directement – à celle de Dragon Ball Super, l’autre suite officielle de DBZ. Ironiquement, l’histoire de DAIMA évoque celle d’une autre série (Dragon Ball GT), une production non-canon datant des années 90 au cours de laquelle Gokû retombait déjà en enfance !

Notons que Netflix ne sera pas diffuseur exclusif de la série, puisque l’anime sera également proposé en simulcast sur les plateformes spécialisées ADN et Crunchyroll. La chaîne Mangas diffusera par ailleurs les épisodes de Dragon Ball DAIMA chaque mardi à 22h50 en VOSTFR.

La série d’animation Dragon Ball DAIMA est à retrouver dès le 11 octobre prochain sur Netflix.

Speed 3 pourrait-il voir le jour ? Sandra Bullock répond

Au rayon des films d'action emblématiques des années quatre-vingt-dix, Speed de Jan de Bont occupe une place privilégiée. L'efficacité de ce blockbuster, porté par Keanu Reeves et Sandra Bullock, repose sur un concept simple : un bus piégé explose si sa vitesse est inférieure à 80 km/h. Ce classique, qui a donné lieu à une suite en 1997, fête ses trente ans cette année. Un troisième volet est-il possible ? Rien n'est moins sûr.

Le 8 octobre dernier, le réalisateur Jan de Bont, Keanu Reeves et Sandra Bullock étaient réunis pour une projection spéciale à l'Egyptian Theatre à Hollywood. La présentation était suivie d'une session questions-réponses durant laquelle l'actrice oscarisée a répondu à l'éventualité d'un Speed 3.

"Ça serait une version gériatrique, lance-t-elle avec humour dans des propos rapportés par The Hollywood Reporter. On n'irait pas vite cette fois. Mais le premier film a été rendu possible grâce à cet homme fou [elle se tourne vers le cinéaste Jan de Bont, ndlr]. Aujourd'hui, il est très doux et gentil, et ce n'est pas l'homme dont je me souviens. Mais c'est lui qui a permis de fusionner l'idée et l'énergie, il savait ce que le public voulait et il attendait beaucoup de nous tous. Il fallait jouer le jeu."

Elle poursuit : "Si un Speed 3 voit le jour, à quoi ressemblerait-il pour que le génie de Jan de Bont soit pleinement utilisé ? Cela demandait beaucoup de travail et je ne crois pas que l'on soit dans une industrie assez courageuse et tolérante pour faire ce film. Peut-être que je me trompe... Si l'on ne peut pas être à la hauteur du génie de ce réalisateur, alors ça serait un échec. Je ne sais pas ce que l'on pourrait faire pour que cela soit à la hauteur des attentes du public."

Les mots de Sandra Bullock n'augurent rien de bon pour un Speed 3. Pourtant, à l'âge de 60 ans, Keanu Reeves continue de s'imposer comme une figure majeure de l'action au cinéma grâce à la franchise John Wick.

Jan de Bont n'a pas réalisé de film depuis 2003 avec la suite de Tom Raider, intitulée Le Berceau de la vie, portée par Angelina Jolie. Hormis les deux Speed, on lui doit le blockbuster Twister et le film d'épouvante Hantise avec Liam Neeson et Catherine Zeta-Jones.

09 octobre 2024

Limp Bizkit réclame 200 millions de dollars de royalties impayés à son label Universal Music

Limp Bizkit traîne le label Universal Music (UMG) devant les tribunaux. Le leader du groupe de nu métal américain, Fred Durst, a déposé plainte hier à Los Angeles contre le géant de la musique, qui appartient en partie à la famille Bolloré, pour des cas présumés de « fraude » sur les royalties du groupe.

D’après Billboard, le musicien de 54 ans réclame désormais plus de 200 millions de dollars à UMG. Dans sa plainte, préparée avec une nouvelle équipe d’avocats depuis le mois d’avril, le chanteur dénonce une approche « systémique », « frauduleuse » et « délibérément conçue » pour « dissimuler » les droits d’auteur des musiciens et soutirer leurs profits afin de les « garder pour soi ».

« La création par UMG d’un tel système, alors qu’il se présente comme une entreprise fière d’investir dans ses artistes et de les protéger, rend la découverte par les plaignants du système d’UMG d’autant plus effroyable et troublante », indiquent les documents. D’après l’équipe juridique du chanteur, cette approche présumée de royalties « retenues à tort » pourrait même concerner « des centaines d’artistes ».

Limp Bizkit aurait tout de même tenté d’obtenir des explications auprès d’UMG avant de se pencher sur l’affaire et d’intenter une action en justice. À l’époque, des responsables du label auraient simplement affirmé au groupe que l’absence de redevances était due au fait que les stars n’avaient pas encore dépassé les 43 millions de dollars d’avances pour leurs albums.

Pourtant, les albums du groupe, créé dans les années 1990, se sont écoulés à des millions d’exemplaires et certains de ses tubes continuent de générer des « millions d’écoutes par mois juste sur Spotify ». En prime, depuis cette plainte, Limp Bizkit et le label de son leader, Flawless Records, auraient finalement reçu quelques millions de dollars de royalties. Autant d’indices qui ont éveillé les soupçons des avocats de Fred Durst.

« Malgré ce "retour" en force, le groupe n’avait toujours pas reçu le moindre centime de redevances de la part d’UMG jusqu’à ce qu’il intente une action en justice contre UMG, ce qui amène à se demander comment tout cela peut bien être vrai… », ont-ils souligné. « Le fait qu’UMG n’ait pas publié de relevés de royalties, en particulier entre 1997 et 2004 - période où le groupe était au sommet de sa gloire et où il enregistrait des ventes record pour ses albums les plus populaires - suggère qu’UMG dissimulait intentionnellement le montant réel des ventes, et donc des redevances, dues à Limp Bizkit afin de conserver injustement ces bénéfices pour lui-même. »

Sans surprise, le groupe souhaite également annuler ses accords avec le label à l’issue du versement des « 200 millions de dollars » de royalties qu’il réclame.

Ridley Scott a déjà commencé l’écriture du scénario de Gladiator 3

Ridley Scott joue avec les nerfs des fans de Gladiator… en leur promettant, déjà, un troisième opus. Pour bientôt ? Ils n’osent pas trop y croire.

Il faut dire que les inconditionnels de la saga ont dû attendre vingt-quatre ans pour la sortie de Gladiator 2. Et le film sortira le 13 novembre. L’annonce n’est-elle pas un peu précipitée ?

Farceur ou bon communiquant, le cinéaste avait déjà teasé la préparation d’un troisième volet. Pour Première, il avait raconté qu’il « jouait avec l’idée d’un Gladiator 3 ». Cette fois, pourtant, promis juré, l’écriture est bel et bien enclenchée.

Ridley Scott a annoncé qu’il avait « le début » d’un bon sujet.

Et, preuve s’il en est, il assure : « J’ai déjà huit pages. » Un début, modeste, certes, mais un début quand même. D’autant plus que le réalisateur britannique a avancé quelques pions.

« S’il y avait un Gladiator 3, je ne pensais pas retourner un jour dans l’arène. Mais j’ai dû retourner dans l’arène… », a-t-il ajouté auprès de Total Film.

Si on s’appuie sur l’entretien de Première, les contours se dessinent : « J’ai allumé la mèche », a-t-il déclaré. « La fin de Gladiator 2 rappelle Le Parrain, où Michael Corleone se retrouve à une place qu’il ne voulait pas et qui se demande : "Maintenant, Père, que dois-je faire ?" Le prochain (film) portera donc sur un homme qui ne veut pas être là où il est. »

Le réalisateur a aussi évoqué la présence à l’affiche d’un Gladiator 3 de Paul Mescal et Pedro Pascal, présents dans le deuxième opus de la saga.

L’action de Gladiator 2 se déroule bien après celle du premier opus de 2000. Connie Nielsen (Lucilla, mère de Lucius) reprend son rôle, mais des acteurs ont changé. Ainsi, Paul Mescal remplace Spencer Treat Clark dans celui de Lucius. Denzel Washington (Macrinus), Pedro Pascal (général Marcus Acacius), et Joseph Quinn sont également au casting du long métrage, que Ridley Scott décrit comme « l’un des meilleurs films que j’aie jamais fait ».

Taylor Swift a été escortée par la police pour ses concerts à Londres

Ya-t-il vraiment de quoi s’exclamer « shocking » ? Toujours est-il que le gouvernement britannique a démenti, mercredi 9 octobre 2024, avoir fait pression sur la police pour que Taylor Swift obtienne une escorte « spéciale » pour ses concerts à Londres, en août 2024, après l’annulation de ses représentations à Vienne en raison d’un projet d’attentat-suicide.

Selon le tabloïd The Sun, la chanteuse américaine aurait en effet bénéficié d’une escorte « VIP » habituellement réservée aux chefs d’Etat étrangers ou à la famille royale. Des responsables de la police se seraient d’abord opposés à cette protection mais la ministre de l’Intérieur et le maire de Londres seraient intervenus, écrit pourtant le Sun.

Ces informations sur la sécurité accordée à Taylor Swift surviennent sur fond de polémique autour des cadeaux reçus par le Premier ministre Keir Starmer et d’autres responsables travaillistes, notamment des places pour assister… aux concerts de la star !

Le maire de Londres Sadiq Khan aurait lui-même reçu des billets. « Je rejette totalement l’idée qu’il y ait eu un quelconque acte répréhensible ou une influence indue dans cette affaire », a toutefois déclaré la ministre de la Culture Lisa Nandy sur la chaîne de télévision Sky News.

Selon le Sun, la mère de la chanteuse – qui est aussi sa manager – aurait menacé d’annuler les concerts londoniens d’août dernier si un convoi de police n’était pas mis en place entre l’hôtel de la star et le stade de Wembley (au sein duquel elle devait se produire). Il faut dire que quelques jours plus tôt, trois concerts prévus à Vienne avaient été annulés après la révélation d’un projet d’attentat-suicide.

Interrogée, la police de Londres a rappelé être « opérationnellement indépendante » : « Notre décision se fonde sur une évaluation approfondie de la menace et du risque ainsi que sur les circonstances de chaque cas », a déclaré un porte-parole.

Face à la polémique, le Premier ministre Keir Starmer a donc remboursé près de 3.400 livres sterling (environ 4.000 euros) correspondant à quatre billets pour le concert de Taylor Swift offerts par le groupe Universal Music, et deux par la Football Association.

Brigitte Macron dans Emily in Paris : Emmanuel Macron dévoile enfin ce qu’il en pense


Elle apparaît, en chair et en os, dans la deuxième partie de la saison 4 de la série "Emily in Paris". C'est sur Netflix, depuis le 12 septembre 2024. Et en un peu plus d'une minute de caméo, Brigitte Macron a provoqué un séisme. Dans l'épisode 7 du feuilleton tourné en France, elle lance en effet à l'héroïne : "Mon pays vous adore, Emily !"

Ce 9 octobre 2024, son mari, le président Emmanuel Macron, a enfin réagi à cette réplique ainsi qu'au selfie que la première dame de France a accepté de prendre avec Lily Collins.

Il a ainsi assuré : "J’étais super fier, et elle était très contente de le faire. Ce n’est que quelques minutes, mais je pense que c’était un très bon moment pour elle. Je pense que c’est bon pour l’image de la France".

Et d'ajouter que "Emily in Paris" "a des effets très positifs en termes d'attractivité pour le pays". C'est pourquoi, Emmanuel Macron n'est pas prêt à laisser filer Emily de Paris. "Pour ma propre entreprise, c’est une très bonne initiative", dit-il.

De fait, tandis que la star du show pourrait faire ses bagages pour Rome, pendant la cinquième saison, Emmanuel Macron veut intervenir !

Il lance : "Nous allons nous battre. Et nous allons leur demander de rester à Paris ! 'Emily in Paris' à Rome, ça n’a pas de sens".

Toujours sur le même ton humoristique, Emmanuel Macron conclut que s'il n'a pas fait de caméo lui-même dans "Emily in Paris", c'est parce qu'il est "moins attirant que Brigitte !"