01 juillet 2024

Patrice Laffont : pourquoi il refuse de témoigner dans les documentaires en hommage à Louis de Funès

Patrice Laffont n'a pas toujours été un célèbre animateur télé. Bien avant d'être le mythique présentateur Des chiffres et des lettres, Dessinez, c'est gagné !, Fort Boyard, ou encore Pyramide, le père d'Axelle Laffont a fait ses débuts en tant qu'acteur au théâtre et au cinéma. C'est en 1964 qu'il déroche le gros lot en jouant dans Le Gendarme de Saint-Tropez dans lequel il incarne le fiancé de la fille du personnage de Ludovic Cruchot, interprété par Louis de Funès. Un comédien qu'il ne porte pas dans son coeur puisque leur collaboration s'est très mal passée. Alors que le vendredi 12 juillet, M6 rediffuse la mythique comédie, réalisée par Jean Girault avec notamment Michel Galabru et Jean Lefebvre, le présentateur de 84 ans s'est confié dans les colonnes de Télé Poche sur cette expérience qu'il n'oubliera jamais.

"Louis de Funès était avec son inséparable épouse Jeanne qui nous a snobés complètement, a-t-il expliqué. Très vite, on a compris qu'il ne pouvait pas nous saquer, car il nous prenait pour des petits cons qui ne semblaient pas vouloir embrasser ce métier sérieusement. Son grand truc, c'était de nous seriner : 'Vous n'êtes pas professionnels !' Il faut dire que, sitôt qu'on entendait 'Coupez !', on décampait du plateau pour filer à la plage. Ça le rendait fou ! Il savait aussi qu'on avait piqué des voitures de la production et qu'on les avait pliées..."

Alors âgé de 25 ans à l'époque, Patrice Laffont n'avait donc pas donné une très bonne image de lui à Louis de Funès envers lequel il garde une certaine rancoeur. Au point de refuser catégoriquement de témoigner lorsqu'il est sollicité dans le cadre d'un documentaire sur le comédien. "De Funès avait beaucoup de talent, mais, allez savoir pourquoi, il ne m'a jamais fait rire. Peut-être est-ce dû à son hostilité sur Le Gendarme... D'ailleurs, quand on fait un doc sur lui et qu'on me demande de témoigner, j'ai tendance à refuser, car je n'en dirais que du mal. Il n'est vraiment pas un bon souvenir pour moi", a-t-il assuré. Au lieu de ternir l'image de celui qui est admiré par tant de Français, Patrice Laffont ne préfère rien dire pour peut-être continuer à faire rêver les gens.

Mort de Jean-Pierre Descombes : l’animateur de télévision qui présentait "Les Jeux de 20 heures" est décédé à l’âge de 76 ans

Jean-Pierre Descombes, qui était atteint de cette maladie neurologique depuis plus d’une dizaine d’années, est mort à son domicile, selon son fils Romain Descombes.

Après "Les Jeux de 20 heures", Jean-Pierre Descombes avait été la voix off d’autres émissions de divertissement à succès dans les années 80 et 90, "Le juste prix" et "Une famille en or" sur TF1.

A partir de 2018, il avait participé à des émissions de Cyril Hanouna sur C8, comme "Touche pas à mon poste !" ou "La grosse rigolade".

Mais Jean-Pierre Descombes reste surtout connu pour "Les Jeux de 20 heures", nés à une époque où il n’y avait que trois chaînes en France.

Dans cette émission qui concurrençait les journaux télévisés de TF1 et Antenne 2, des questions de culture générale étaient posées à des célébrités en plateau et des candidats anonymes en duplex depuis une ville de province.

L’émission était présentée par Jean-Pierre Descombes, micro en main dans le public depuis la province, et d’autres animateurs en plateau, parmi lesquels Marc Menant, Jean-Pierre Foucault, Harold Kay et l’arbitre Maître Capello (le linguiste Jacques Capelovici).

Dans les années 2000, Jean-Pierre Descombes s’était reconverti dans l’animation de salons, de galas ou d’événements comme la tournée d’anciennes gloires des années 60 et 70 "Age tendre et tête de bois" en 2012.

28 juin 2024

Dany Boon très secret au sujet de ses finances

Dany Boon compte parmi les acteurs et réalisateurs les plus marqués par le succès en France. Après les records obtenus avec Bienvenue chez les Ch'tis, l'acteur n'a cessé de continuer à séduire le public français. Et s'il est très exposé médiatiquement, Dany Boon n'a pas grandi dans un univers artistique. Malgré cela, il peut compter sur sa mère pour suivre son évolution de près. D'ailleurs, Dany Boon veille toujours à ce que sa mère porte un regard positif sur ses projets. Il y a ainsi un type de sujet qu'il n'abordera jamais dans ses films afin de ne pas la heurter. Comme il l'avait confié au Parisien en septembre 2023, Dany Boon ne veut pas s'exposer dans des scènes intimes sur grand écran : "Ça touche à l’intime. Mais ma mère ne veut pas. Je respecte sa pudeur".

Leur relation est très fusionnelle. Pourtant, elle aurait pu être ébréchée par des remarques de sa mère sur son physique, comme les téléspectateurs le découvraient dans les extraits d'une ancienne interview de Mireille Dumas, diffusée sur France 3 au mois de septembre 2023. Le comédien y confie les mots durs prononcés par sa mère au sujet de ses oreilles. "Elle m'a mis un élastique quand j'étais gosse, quand j'étais bébé. Elle me le disait tout le temps. Elle m'a créé le complexe de mes oreilles décollées. Elle me disait : 'Tu es beau mais c'est dommage. On aurait de l'argent, on te ferait opérer. Tu es tellement beau... sauf ça. J'ai tout réussi, sauf ça'. Elle m'a mis ça dans la tête".

Si les oreilles de Dany Boon ne semblent plus être au centre de leurs conversations, il y a un sujet que l'acteur préfère toujours éviter avec sa mère : l'argent. Face au succès, Dany Boon veille à ne pas exposer ses revenus ni en public, ni en privé. "Je n’en parle pas. Même encore aujourd'hui, ma mère ne sait pas combien je gagne", a assuré Dany Boon au micro de l'émission de Bernard Montiel, Une heure avec sur RFM, dans un extrait publié en avant-première par Gala. Le comédien estime que ce sujet n'est pas fait pour le rendre heureux. Il peut même être source de complications... "Ce n'est pas ça qui rend heureux en plus. Au contraire, c'est très compliqué." Une façon de continuer à se concentrer sur son essentiel : la famille.

Brigitte Bardot sans filtre sur sa solitude

"Ma vie est une énigme. Imprévisible, pleine de hauts et de bas. Je l'accepte et l'assume." Ces mots de Brigitte Bardot viennent du magazine Paris Match, qui lui a consacré un hors-série Bardot, l’album privé d’une icône, sorti ce vendredi 28 juin. Dedans, l’icône du cinéma français, âgée de 89 ans, s’est confiée dans un long entretien sur sa vie, ses amours, sa carrière, son combat pour les animaux, mais aussi les moments plus difficiles, notamment quand elle a choisi de tirer un trait sur le septième art.

Entre sa décision d’arrêter de tourner et la création de sa fondation, plusieurs années sont écoulées. Des années difficiles et sources d’une grande solitude, comme celle qui a sorti un album récemment l’a révélé à Christian Brincourt, son ami depuis des années. "J'ai passé quelques années sombres et dures. Seule, j'ai assumé un cancer du sein, des anniversaires moroses, des Noëls en pleurs…", a confié celle qui ne voit que très rarement ses arrière-petits-enfants, dévoilant même une anecdote, qui montre son mal-être de l’époque : "Je me souviens même d'avoir proposé à une 'amie' de l'argent pour qu'elle vienne me tenir compagnie à Basoche. Je n'en pouvais plus. Et puis j'ai rencontré Bernard [d'Ormale, avec qui elle s’est mariée en 1992]."

Devenue icône du cinéma français après son apparition dans Dieu… créa la femme en 1956, Brigitte Bardot a décidé de quitter le septième art en 1973. Son dernier film restera L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise de Nina Companeez. Après, lassée par ce monde, elle s’est retirée. De ce moment-là, elle n’a pas mâché ses mots auprès de son ami : "Je suis arrivée dans le cinéma au bon moment en balayant tous les interdits et je l'ai quitté au bon moment lorsqu'il s'est cassé la gueule pour devenir minable." Tout juste a-t-elle accepté de se livrer sur la façon dont elle se voyait à l’écran durant cette période : "C’est loin tout ça ! Même si je n'étais pas une actrice dans l'âme, j'étais quand même une bonne actrice, car je vivais intensément ce que j'interprétais", a-t-elle raconté. Idolâtrée dans le monde entier, Brigitte Bardot a révélé que, si cela l’honorait, cela ne lui rend "pas la joie de vivre lorsqu’[elle est ]triste". Celle qui a connu une santé fragile ces derniers mois n’a, au moins, pas perdu son franc-parler !

Diane Leyre monte au créneau après une critique sur sa diction

Les aléas de la célébrité. Depuis qu'elle est devenue Miss France 2022, Diane Leyre prend conscience qu'elle peut se faire attaquer tout le temps par les internautes. Dans les colonnes de Paris Match, au mois de décembre 2022, la jeune femme expliquait qu'elle faisait attention à la moindre critique la concernant. "Je regarde tout. Les 'T’es moche', 't'es nulle', ça m’oblige à prendre du recul", avait confié l'ancienne protégée de Sylvie Tellier. Malheureusement, des critiques, l'ancienne meilleure amie de la YouTubeuse MyBetterSelf en a longtemps fait les frais lorsqu'elle était enfant.

"Trop grande, trop maigre, j’étais complexée. Et j’ai tout entendu : 'planche à pain', 'visage écrasé' 'tête de pizza', "tu t’es pris une poêle dans la gueule" ! Mes amies avaient des petits copains, moi, j’étais le clown de l’école, la bonne copine", a-t-elle ajouté. Aujourd'hui, Diane Leyre ne semble plus vouloir se laisser faire, raison pour laquelle elle n'hésite pas à remettre les internautes à leur place dès que possible.

Peu de temps après son sacre, Diane Leyre s'était confiée sur son léger problème de prononciation. "J’ai un ’ch’ dans la voix, vous allez vite vous en rendre compte", avait-elle expliqué à ses abonnés sur Instagram. Un défaut de diction qu'elle essaye de corriger, mais qui revient lorsqu'elle est fatiguée. Et justement, ce jeudi 27 juin, la jolie brune est montée au créneau après une remarque désobligeante au sujet de sa diction. C'est sous une vidéo publicitaire pour une marque de spiritueux qu'une internaute s'en est pris à l'ancienne reine de beauté. "Et toujours avec mon cheveux sur la langue. Buvez du Zin Zermain Zpritz", a écrit une certaine Isabelle, le tout agrémenté d'émoji tombant à la renverse.

Suite à ce commentaire déplacé, la grande amie d'Iris Mittenaere lui a répondu non sans ironie. "Bah Isabelle, ça, c'est vraiment pas gentil, vraiment", a-t-elle commencé. "Oui, de temps en temps, il m'arrive d'avoir un chuintement et non pas un zozotement, d'ailleurs. Je chuinte, ma langue se place mal, souvent quand je suis fatiguée, mais ce n'est pas gentil de le faire remarquer Isa, si tu as mal dormi, ce n'est pas mon problème", a-t-elle terminé. Le sens de la répartie.

Pierre Niney prêt à partir pour Hollywood ? Sa réponse sans équivoque

A l'affiche du film intitulé Le Comte de Monte Cristo, Pierre Niney continue de mener une carrière tambour battant dans le septième art. Acteur, producteur, réalisateur, ce passionné de cinéma semble s'épanouir année après année sur le grand écran. Bénéficiant désormais d'une notoriété à travers la France, Pierre Niney se voit proposer de multiples projets, mais l'acteur demeure très exigeant quant aux rôles qu'il accepte d'incarner. "Il faut trouver une bonne histoire. En fait, ce n'est pas si courant les bons scénarios avec une bonne histoire. Et puis une carrière se fait aussi sur des refus, donc il faut faire attention à ne pas tout accepter, à ne pas saouler les gens, à ne pas se saouler soi-même, entretenir du désir pour ce métier donc j'essaie de dire oui aux histoires qui m'emballent le plus", a confié Pierre Niney dans les colonnes de Télé-Loisirs.

Les équipes qui travaillent sur un projet jouent aussi dans la capacité de Pierre Niney à accepter de s'engager sur un tournage. "Et puis après, il y a ce qu'il y a autour du film, la famille qui se constitue autour : qui va le réaliser, qui va jouer dedans, qui va le produire", admet l'acteur.

Si sa carrière dans l'hexagone est florissante, l'acteur serait-il tenté de tenter sa chance à Hollywood, à l'instar d'Omar Sy ou encore Jean Dujardin ? "Je suis très chauvin, moi (Il rit) ! C'est juste que j'ai beaucoup de chance ici, car on m'offre des rôles vraiment superbes et très variés. Je pense qu'aujourd'hui, on a la plus belle industrie de films au monde", reconnaît Pierre Niney.

Mais l'acteur âgé de 35 ans ne dit pas "non" à une carrière outre-Atlantique : "Maintenant, il y a des talents passionnants aux États-Unis aussi. Il m'est arrivé de refuser des choses parce que je ne trouvais pas les rôles aussi intéressants que ce que l'on me propose en France, mais je suis toujours aux aguets, j'ai un agent là-bas, et s'il y a le bon projet, j'irais bien sûr."

Virginie Efira n’a plus le même rapport à l’alcool depuis la naissance de bébé

Elle s’est accordée une petite pause bien méritée cette année pour pouponner le petit Hiro, fruit de ses amours avec l’acteur de 37 ans, Niels Schneider. Maman d’un bébé, Virginie Efira reconnait qu’elle a lâché quelques mauvaises (bonnes ?) habitudes avec l’âge. À 47 ans, la Belge, qui avoue avoir toujours été bonne vivante, a freiné sur sa consommation d’alcool.

Elle s’en explique dans les colonnes de « Marie-Claire« , qui sort cette semaine son numéro d’été. Elle avoue bien volontiers en riant qu’elle a une bonne descente, question cocktails. Cependant, elle assure que désormais, elle est un peu moins permissive sur cette question…

Virginie Efira révèle en effet : « pour être tout à fait franche, j’ai un rapport à l’alcool qui est devenu très chiant ». Et d’ajouter : « Pendant longtemps, j’aimais bien l’effet du lendemain, la gueule de bois. Aujourd’hui, je suis plus ‘control freak' ».

Tandis qu’elle est en passe de prendre des quartiers d’été à Saint-Maur-des-Fossés où elle a ses habitudes depuis 10 ans, Virginie Efira avoue : « l’été, je ne me dis pas : ‘Allez, c’est permis, après les jus de légumes, un petit shot de vodka !' »

L’actrice belge n’est pas pour autant prête à devenir une de ces actrices américaines qui obéit au « culte de la minceur, du corps jeune et dynamique qui ne va pas sans une pratique du sport, un sommeil profond, le fait de manger des brocolis« . Elle assume : « il y a quelque chose qui me stresse dans ce truc-là ».

Et pour cause, Virginie Efira reconnaît qu’elle n’a jamais réussi à atteindre « ce niveau d’autodiscipline ». Bonne vivante, elle reconnait : « Souvent, j’ouvre les vannes, c’est joyeux, mais pas sur du long terme. Sans limite, on devient une espèce de chose avec trop de gravité. C’est une petite balance à trouver ».

Ce jour où Pierre Arditi a voulu se suicider

En 2024, de nombreux fans se sont inquiétés de son état de santé, après des malaises pendant les représentations de la pièce « Lapin ». Et pourtant, Pierre Arditi a déjà trompé la mort il y a bien des années. Ce 28 juin 2024, il a expliqué à Jordan de Luxe, sur C8, qu’il avait tenté de se suicider…

Une jeune femme qu’il « a beaucoup aimé » lui a annoncé qu’elle le quittait. Et à son départ, il a sombré. Pierre Arditi se souvient, sans filtres : « j’étais uniquement dans la douleur et oui, j’ai pensé au suicide et je l’ai fait ».

Pour ne plus rien ressentir, l’acteur raconte : « J’ai pris suffisamment de médicaments pour ne pas me réveiller ». Mais le sort, en a heureusement décidé autrement. Son ex est revenue chez lui pour récupérer des affaires, et elle l’a retrouvé avant qu’il ne soit trop tard.

Si aujourd’hui Pierre Arditi assure qu’il ne le refera « jamais« , et qu’il veut « mourir naturellement« , la mort reste tout de même une obsession chez la star…

À bientôt 80 ans, il déplore : « la vieillesse est un naufrage« . Et d’ajouter qu’il a compris qu’il lui restait « beaucoup moins à vivre que ce que j’ai vécu », dit-il.

Une sacrée angoisse pour cet artiste hyper-sensible, qui assure par conséquent : « je pense à la mort toute la journée, je dors très peu parce que j’ai peur de mourir ! »

Pour conclure, Pierre Arditi révèle à son hôte : « Je m’arrangerai pour finir avant une certaine date, et je n’ai personne de besoin de personne pour m’aider à mourir ! » Le plus tard possible, on espère.

Julien Doré chante en duo avec Sharon Stone pour son nouvel album

Depuis toujours, Julien Doré adore être là où on ne l’attend pas. Celui qui s’est fait connaître avec une reprise de Moi Lolita à « La Nouvelle Star » cultive depuis le décalage. Reprise de La Javanaise en japonais, clips kitsch, autodérision… L’artiste s’autorise une grande liberté depuis toujours, et ça lui réussit plutôt bien.

Alors pour ce nouvel album, Imposteur, disponible en précommande dès le 17 juillet, le chanteur de 41 ans annonce la couleur. Il s’autorise les reprises improbables et les collaborations hautes en couleur. Les fans vont devoir attacher leur ceinture avant d’embarquer pour un voyage rocambolesque avec le tube français Un homme heureux de William Sheller, en duo avec Francis Cabrel, puis en passant la frontière italienne avec Sara perchè ti amo de Ricchi e Poveri avec Hélène Ségara, et en faisant une incursion vers le loufoque avec Cuitas les bananas de Philippe Risoli, mais aussi un petit détour en enfance avec la comptine Les crocodiles.

Eh oui, Julien Doré est aussi papa d’un petit garçon de trois ans !

Mais il y a un titre qui promet un sacré décollage. C’est la reprise de Paroles, Paroles, de Dalida, avec Sharon Stone. Et comme si ce n’était pas assez, le duo sera inversé, la star américaine de 66 ans interprétant la partie d’Alain Delon.

Comment en est-on arrivé là ? Le chanteur de Coco câline a raconté l’improbable rencontre, « au Festival de Cannes après la sortie de mon premier album en 2008 », à Télé 7 Jours, à l’occasion du tournage de la deuxième saison de Panda.

« Je me suis donc retrouvé à Cannes à chanter en piano/voix au milieu d’un dîner, et tout le monde se foutait de ma présence. Une très mauvaise expérience. Et puis j’ai senti qu’il y avait un mouvement de foule. Sharon Stone est arrivée. Elle s’est assise juste à côté de moi, à quoi, à peine un mètre, et m’a regardée et écoutée. Et quand Sharon Stone vous regarde et vous écoute, tout le monde vous regarde et vous écoute. »

Après quelques mots échangés et une photo, l’histoire aurait pu en rester là, mais l’actrice de Basic Instinct n’a pas oublié le petit Frenchie. « De temps en temps, trois fois peut-être en quinze ans, on s’est envoyé des messages via Instagram », confie-t-il au magazine.

Et comme Julien Doré n’a pas peur d’oser, quand il a songé à cette reprise de l’incontournable duo Dalida/Alain Delon, il s’est lancé : « “Et si j’écrivais sur Insta à Sharon Stone ?”. Et ça s’est fait comme ça. Je lui ai écrit un message. Elle m’a répondu : “A fond !” »

Ni chaînes ni maîtres : bande-annonce avec Camille Cottin et Benoît Magimel

“1759. Isle de France (actuelle île Maurice). Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. ​Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un “marron”, un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.”

Racontant une traque plus qu’une échappée belle, Ni Chaînes Ni Maîtres se place dans la filiation de productions (surtout américaines) qui osent regarder l’horreur de l’esclavage en face, comme Roots, Mandingo, Amistad, The Birth of a Nation (2016) ou encore le très oscarisé 12 Years a Slave. Ce genre, le cinéma français l’a très longtemps boudé, lui préférant des traitements plus frivoles (comme dans Case Départ). Ici, la brutalité du colon n’est pas aseptisée ; le film est raconté par le prisme de celui qui subit, et la bande-annonce d’une minute trente suffit à saisir l’ampleur de la violence à laquelle le spectateur sera confronté devant ce film.

Ni Chaînes Ni Maître est le premier film de Simon Moutaïrou en tant que réalisateur, lui qui met généralement sa plume au service des autres. Il a ainsi écrit ou collaboré à l’écriture du Vilain d’Albert Dupontel, du Boîte Noire de Yann Gozlan (qui lui vaut une nomination pour le César du Meilleur Scénario Original) ou encore du Goliath de Frédéric Tellier.

Pour ce premier essai, il s’entoure de deux géants du cinéma français : Benoît Magimel, qu’on a récemment vu dans le Rosalie de Stéphanie Di Giusto, présenté à Un Certain Regard l’année dernière ; et Camille Cottin, qui ne nous a pas habitué à des rôles aussi durs au fil d’une filmographie faite de succès tels que Toni en famille, Stillwater, Dix pour cent ou encore la série Canal Connasse.

Les deux stars partagent néanmoins l’affiche avec Ibrahima Mbaye, qui a donné la réplique à Corinne Masiero dans Colombine, et Anna Diakhere Thiandoum, dont ce sont les premiers pas au cinéma. A leurs côtés, Bass Dhem (Il a déjà tes yeux), Félix Lefebvre (Eté 85) et Swala Emati (Les Cinq Diables avec Adèle Exarchopoulos).

Ni Chaînes Ni Maîtres sortira le 18 septembre 2024 dans les salles de cinéma.