27 février 2024

Simon Castaldi lance sa propre émission !

Plusieurs décennies après Jean-Pierre et Benjamin Castaldi, un autre membre de la famille Castaldi souhaite prendre place dans le monde de la télévision. En effet, après Julien, le fils aîné de l'ex-présentateur du Loft Story qui a officié en tant que chroniqueur dans le Mad Mag en 2017, voilà que son petit frère, Simon, souhaite lui aussi se faire une réelle place dans le monde du petit écran. C'est du moins ce qu'il a confié ce lundi 26 février sur les réseaux sociaux.

Après avoir enchaîné les aventures dans des émissions de télé-réalité, le jeune homme âgé de 23 ans entreprend ce qu'il faut pour suivre les traces de son père. Sur Instagram, il a publié la vidéo de son nouveau projet : l'enregistrement d'une émission de télévision intitulée Simon avis vous intéresse. Un nouveau défi qui fait sa fierté et sur lequel il a tenu à se confier.

Une chose est sûre, Simon Castaldi est déterminé à faire de son projet un véritable succès. "Je suis heureux de vous annoncer le lancement d’un projet qui représente une transition importante dans ma vie professionnelle. Ce projet est particulièrement spécial pour moi, car je choisis de marcher sur les traces de mon père, malgré les critiques qui pourraient en découler", a-t-il déclaré sur Instagram."Je suis conscient que lorsque l’on suit les pas d’une personne influente, les attentes sont élevées et les critiques peuvent être nombreuses. Certains pourraient remettre en question mes choix, pensant que je ne suis que dans l’ombre de mon père. Cependant, je tiens à souligner que ces critiques ne m’ont jamais empêché d’être heureux et de poursuivre mes aspirations", a ajouté l'ex-compagnon d'Adixia.

Pour l'heure, aucune information sur la diffusion de ce nouveau concept n'a été révélée par Simon Castaldi. Néanmoins, le nom d'une première invitée a été rendu publique sur les réseaux sociaux. Il s'agit de Magali Berdah. "Bravo Simon Castaldi. Très fière de toi et très heureuse d'avoir été interviewée par toi. C'est le début d'une longue histoire", a déclaré l'ex papesse de la téléréalité.

Giuseppa vivement critiquée sur la chambre de Giorgia, elle réplique cash

En 2024, ils seront quatre ! Après avoir accueilli Giorgia en avril 2023, Paga et Giuseppa s'apprêtent à devenir une nouvelle fois parents d'ici le mois de juin avec l'arrivée d'une deuxième petite fille. C'est le 26 décembre dernier, après un mariage en petit comité (sans toute la bande des Marseillais), que les amoureux avaient lâché cette nouvelle complètement inattendue. "Bientôt 4. Giorgia grande sœur oui oui.", écrivaient-ils sur Instagram pour légender une photo où les mains de Paga entourent le ventre déjà bien arrondi de sa femme. Et de préciser (sans doute en prévention des mauvaises langues) : "Je n'ai qu'une seule chose à vous dire, c'était purement un choix et entièrement voulu des deux côtés. On voulait deux enfants rapprochés par nos expériences personnelles".

Une fois la révélation passée et ses fans au courant de ce secret bien gardé, l'ancienne candidate de télé-réalité pouvait se confier sur cette grossesse tout aussi éprouvante que la première. "Pour ceux qui savent, je vomis pendant ma grossesse, je suis dans mon quatrième mois et je vomis encore", lâchait-elle en story Instagram, faisant ainsi comprendre que ses journées n'étaient pas de tout repos.

Des moments difficiles qui semblent être loin derrière puisque le couple s'est remis à voyager et Giuseppa se montre plus active que jamais sur les réseaux sociaux. Ce lundi 26 février 2024, la jeune femme a d'ailleurs posté une vidéo dans laquelle on peut la voir refaire la chambre de son aînée en y mettant un "lit cabane" et tous les accessoires qui vont avec : couette, tresse de lit, oreillers, coussins...

De quoi fait bondir les internautes, qui y voient un manque de sécurité total pour un bébé d'un an ! "Tout ce qu'il ne faut pas faire en matière de sécurité", "Rien à voir t'as cru qu'elle avait 7 ans", "C'est encore un bébé arrêtez de vous vouloir les voir grandir à toute vitesse", "Vous n'avez pas peur qu'elle tombe ? C'est pas pour jouer la conseillère", "Je suis d'accord elle n'a pas 1 an tu ne fais pas ça, bref chacun sa vie", "C’est dangereux", ou encore "par contre elle est un peu trop petite selon moi pour un lit comme ça il aurait peut-être mieux fallu attendre quelques petits mois de plus par sécurité.", peut-on lire dans les commentaires.

Malgré quelques réticences du côté de certains, la jeune maman peut compter sur le soutien de ses nombreux fans qui trouvent cette chambre d'enfant "magnifique" ; et cette dernière a également rajouté en légende du post Instagram : "Inutile de perde votre temps pour les leçons de sécurité nous les connaissons déjà et pourtant nous faisons ce qu’il nous semble le mieux pour elle, n’oubliez pas que chaque parent fait ce qu’il veux mais surtout ce qu’il peut !". 

Le palmarès complet de la Berlinale 2024

Sélection officielle

Ours d'or

Dahomey de Mati Diop (documentaire, France, Sénégal, Bénin), produit par Eve Robin, Judith Lou Lévy et Mati Diop, photo - Ventes internationales et distribution : Les Films du Losange – Sortie le 25 septembre

Ours d'argent, grand prix du jury

A Traveler’s Needs (Yeohaengjaui pilyo) de Hong Sangsoo (Corée du Sud) - Ventes internationales : Finecut

Ours d'argent, prix du jury

L’Empire de Bruno Dumont (France, Allemagne, Italie, Belgique, Portugal) - Ventes internationales : Memento International - Distribution : ARP Sélection – Sortie le 21 février

Ours d'argent de la mise en scène

Nelson Carlos De Los Santos Arias pour Pepe (Namibie, Allemagne, République dominicaine, France)

Ours d'argent du meilleur premier rôle

Sebastian Stan pour A Different Man d’Aaron Schimberg (États-Unis)

Ours d'argent du meilleur second rôle

Emily Watson pour Small Things Like These de Tim Mielants (Irlande, Belgique, États-Unis)

Ours d'argent du meilleur scénario

Matthias Glasner pour Sterben (Allemagne) - Ventes internationales : The Match Factory

Ours d'argent de la meilleure contribution artistique

Martin Gschlacht pour la photographie de The Devil’s Bath (Des Teufels Bad) de Veronika Franz et Severin Fiala (Autriche, Allemagne) - Ventes internationales : Playtime

Encounters

Meilleur film

Direct Action de Guillaume Cailleau et Ben Russell (France, Allemagne) - Distribution : Shellac

Meilleure réalisation

Juliana Rojas pour Cidade ; Campo (Allemagne, France, Brésil) - Ventes internationales : Vitrine Filmes

Prix spécial du jury

Some Rain Must Fall (Kong fang jian li de nv ren) de Qiu Yang (Chine, États-Unis) et The Great Yawn of History (Khamyazeyz bozorg) d’Aliyar Rasti (Iran) - Ventes internationales : Heretic

Panorama

Prix du public (fiction)

Memories of a Burning Body (Memorias de un cuerpo que arde) d’Antonella Sudasassi Furniss (Costa Rica, Espagne)

Prix du public (documentaire)

No Other Land de Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham et Rachel Szor (Palestine, Norvège)

Prix du jury œcuménique

Compétition

My Favourite Cake (Keyke mahboobe man) de Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha (France, Allemagne, Iran, Suède) - Ventes internationales : Totem Films - Distribution : Arizona Distribution

Panorama

Sex de Dag Johan Haugerud (Norvège, Suède) - Ventes internationales : Viaplay

Forum

Maria‘s Silence (Marijas klusums) de Dāvis Sīmanis Jr. (Lettonie, Lithuanie)

Mention spéciale

Intercepted (Мирні люди) d’Oksana Karpovych (documentaire, Canada, France, Ukraine)

Prix de la critique internationale (Fipresci)

Compétition

My Favourite Cake (Keyke mahboobe man) de Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha (France, Allemagne, Iran, Suède) - Ventes internationales : Totem Films - Distribution : Arizona Distribution

Rencontres

Sleep with Your Eyes Open (Duermen los peces con los ojos abiertos ?) de Nele Wohlatz (Argentine, Brésil, Allemagne, Taïwan) - Ventes internationales : Rediance

Panorama

Faruk d’Aslı Özge (documentaire, Turquie, Allemagne, France)

Forum

The Human Hibernation d’Anna Cornudella Castro (Espagne)

Prix de la critique internationale (Cicae)

Panorama

Sex de Dag Johan Haugerud (Norvège, Suède) - Ventes internationales : Viaplay

Forum

Shahid de Narges Kalhor (Allemagne)

Génération Kplus

Jury enfants

Ours de cristal du meilleur film

It’s Okay ! de Kim Hye-young (Corée du Sud)

Mention spéciale

Young Hearts d’Anthony Schatteman (Belgique, Pays-Bas)

Ours de cristal du court métrage

Papillon de Florence Miailhe (France)

Mention spéciale

Amplified (Sukoun) de Dina Naser (Jordanie, Égypte, Palestine)

Génération 14plus

Jury jeunes

Ours de cristal du long métrage

Last Swim de Sasha Nathwani (Grande-Bretagne) - Ventes internationales : Indie Sales

Mention spéciale

She Sat There, Like All Ordinary Ones (Kai Shi De Qiang) de Qu Youjia (Chine)

Ours de cristal du court métrage

Cura sana de Lucía G. Romero (Espagne)

Mention spéciale

Lapso de Caroline Cavalcanti (Brésil)

Grand prix du jury international

Comme le feu de Philippe Lesage (Canada, France) - Ventes internationales : Be For Films - Distribution : Shellac

Mention spéciale

Maydegol de Sarvnaz Alambeigi (documentaire, France, Allemagne, Iran)

Grand prix du court métrage

Un pájaro voló de Leinad Pájaro de La Hoz (Cuba, Colombie)

Mention spéciale

Songs of Love and Hate de Saurav Ghimire (Népal)

Prix de la guilde des cinémas AG Kino

Last Swim de Sasha Nathwani (Grande-Bretagne) - Ventes internationales : Indie Sales

Mention spéciale

Disco Afrika : une histoire malgache (Disco Afrika: A Malagasy Story) de Luck Razanajaona (France, Madagascar, Allemagne, Maurice, Afrique du Sud, Qatar)

Teddy Awards

Meilleur film de fiction

All Shall Be Well de Ray Yeung (Hong-Kong, Chine) - Ventes internationales : Films Boutique

Meilleur documentaire

Teaches of Peaches de Philipp Fussenegger et Judy Landkammer (Allemagne)

Meilleur court métrage

Grandmamauntsistercat de Zuza Banasińska

Prix du jury

Crossing de Levan Akin (France, Suède, Géorgie, Turquie, Danemark) - Ventes internationales : Totem Films

Prix spécial

Lothar Lambert

Label Europa Cinemas

Sex de Dag Johan Haugerud (Norvège, Suède) - Ventes internationales : Viaplay

Prix Caligari

Shahid de Narges Kalhor (Allemagne)

Prix de la Guilde des cinémas art et essai (compétition)

Sterben de Matthias Glasner (Allemagne) - Ventes internationales : The Match Factory

Prix du jury des lecteurs du “Berliner Morgenpost”

Sterben de Matthias Glasner (Allemagne) - Ventes internationales : The Match Factory

Prix du jury des lecteurs du “Tagesspiegel”

Une famille de Christine Angot (documentaire, France) - Ventes internationales : The Bureau Sales - Distribution : Nour Films - Sortie le 20 mars

Prix du documentaire

No Other Land de Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham et Rachel Szor (Palestine, Norvège)

Mention spéciale

Direct Action de Guillaume Cailleau et Ben Russell (France, Allemagne) - Distribution : Shellac

Prix du film pour la paix

Favoriten de Ruth Beckermann (documentaire, Autriche)

Prix Amnesty International

The Strangers’ Case de Brandt Andersen (Jordanie)

Prix GWFF du meilleur premier film

Cu Li Never Cries (Cu Li Không Bao Giờ Khóc) de Phạm Ngọc Lân (Vietnam,Philippines, France, Singapour, Norvège) - Ventes internationales : Square Eyes

Prix Heiner Carow

Ivo d’Eva Trobisch (Allemagne) - Ventes internationales : Loco Films

Courts métrages

Ours d'or

Un movimiento extraño de Francisco Lezama (Argentine, France)

Ours d'argent, prix du jury

Remains of the Hot Day (Re tian wu hou) de Wenqian Zhang (Chine)

Mention spéciale et candidat aux European Film Awards

That’s All from Me d’Eva Könnemann (Allemagne)

Berlinale Camera

Edgar Reitz

Ours d’or d’honneur

Martin Scorsese

Prix au développement

Kompagnon Fellowship

The Shore de Vladimir Beck (Berlinale Talents 2024, section scénario) et Traversée de Tizian Stromp Zargari (lauréat de Perspectives du cinéma allemand 2023)

Prix international ArteKino

Ich bin Marika de Hajni Kis, produit par Proton Cinema (Hongrie)

Prix Eurimages de la coproduction et du développement

Screaming Girl d’Antonio Lukich, produit par ForeFilms (Ukraine)

Mentions honorables

Astana Internet Stars d’Assel Aushakimova (Risk Pictures, Kazakhstan) et More Than A Hug de Liselotte Persson (Snowcloud et Graklippan, Suède)

Prix VFF Talent Highlight

Silence Sometimes d’lvaro Robles, produit par Mireia Vilanova (Cartuna, États-Unis)

Talent Footprints

Radioxity Stop Motion Animation Academy d’Esther Kemi Gbadamosi (Nigeria) et Return to the Source : Film Workshop & Residency Programme de Perivi John Katjavivi (Namibie)

Projets d’anciens élèves

UnderCurrent de Shuchi Talati (Inde) et Sunshine Cinema de Sydelle Willow Smith (Afrique du Sud)

Mary Poppins n'est plus "tout public" au Royaume-Uni en raison d’un "langage discriminatoire"

Supercalifragilisticexpialidocious n'est pas le mot en cause. Le classement du film Mary Poppins de 1964 vient d'être officiellement revu au Royaume-Uni en raison d'un "langage discriminatoire". Le British Board of Film Classification a décidé de faire passer la classification du classique de Disney de "U" (Universal), accordé aux films tout public ne contenant "aucun élément susceptible d'offenser ou de nuire", à PG (Parental Guidance), l'équivalent de notre "Accord parental souhaitable", en raison d'un dialogue jugé "discriminatoire".

Un porte-parole du BBFC explique à Variety que le terme « hottentots » est utilisé deux fois dans le film. Il s'agit d'un mot péjoratif et suggérant une forme de racisme, pour désigner les Khoekhoe, un groupe indigène d’Afrique du Sud. C'est l'amiral Boom (Reginald Owen) qui l'emploie pour désigner les ramoneurs dont le visage est couvert de suie.

"Même si Mary Poppins s'inscrit dans un contexte historique, l'utilisation d'un langage discriminatoire n'est pas condamnée dans le film et dépasse finalement nos directives en matière de langage acceptable pour classer un film Universel (U). Nous avons donc classé le film PG pour langage discriminatoire", explique le board britannique. "Nous comprenons de nos recherches sur le racisme et la discrimination, et de nos récentes recherches sur les lignes directrices de classification, qu'il existe une préoccupation majeure des gens, des parents en particulier, sur la possibilité d'exposer leurs enfants à un langage ou à un comportement discriminatoire qu'ils peuvent trouver pénibles. Certains propos ou comportements ne sont donc autorisés en aucune circonstance ou dépendent entièrement du contexte."


Bande-annonce de Sirènes, avec Alice Pol et Shirine Boutella

Deux mois après Un Stupéfiant Noël, qui avait réunit Eric Judo et Ragnar Le Breton, la nouvelle comédie française d'Amazon se dévoile. Et ce sera encore un duo, puisque Alice Pol (Raid Dingue, La tête dans les étoiles) et Shirine Boutella (Lupin, Miskina) seront deux policières que tout oppose dans Sirènes. Natacha Lindinger et Ramzy Bedia complètent le casting.

"Alison Flesh, capitaine de police rebelle et incontrôlable est forcée par son supérieur le commissaire Djiba à travailler en binôme avec Leïla Balani, experte en criminologie mais nulle sur le terrain. Sur la piste d’un serial killer à Nice, Flesh et Balani vont devoir faire équipe quitte à retourner toute la Riviera."

Le film a été coécrit par Carine Prevot (Family Business) et Adeline Picault, avec la collaboration de Stéphane Kazandjian (Taxi 5, Loin du périph) et réalisé par Adeline Picault (T’as pécho ?). 

Sirènes sera lancé exclusivement sur Prime Video en France le 15 mars 2024.

Le réalisateur de Rasta Rockett révèle la vérité sur le film

"Balance man... Cadence man..." Tous ceux qui ont grandi dans les années 1990 connaissent cette rengaine venue de Rasta Rockett. Le feel good movie a célébré son 30e anniversaire en octobre 2023 et son réalisateur, Jon Turteltaub, en a profité pour dévoiler la vérité sur la production.

Nous repartageons ses propos pour patienter jusqu'à la rediffusion du film familial, ce soir sur W9.

Dans une interview avec The Independent, il raconte comment il a été en bataille constante avec Disney à propos des personnages, le studio ayant des réserves sur l'accent jamaïcain marqué des héros du film. Ce qui n'était pas un souci au départ. Car Rasta Rockett n'était, à l'origine, pas un film Disney !

Et si le script parlait toujours de l'arrivée improbable de l'équipe nationale jamaïcaine de bobsleigh aux Jeux olympiques d'hiver de 1988, il comportait aussi "plein de drogues, parlait de racisme et les personnages s'envoyaient beaucoup en l'air", se souvient l'acteur Rawle D. Lewis. "J'ai pu voir le projet se transformer petit à petit et devenir le film que tout le monde connaît aujourd'hui. C'était une histoire unique, que personne n’avait jamais raconté auparavant : des Jamaïcains en collants ? Du coup, tout le monde s'interrogeait et se demandait ce que Disney allait en faire..."

Jon Turteltaub raconte dans la foulée avoir lutté contre les dirigeants de Walt Disney Studios à propos des accents. Et l'acteur Just Leon confirme : "Ils voulaient que je ressemble à un Aladdin noir ! Ils voulaient une version Disney lisse. C’était difficile à encaisser, parce que je voulais que ça reste authentique. Mais en même temps, je suis un professionnel et il fallait que je fasse mon boulot". Son camarade Malik Yoba confirme : "Ils nous disaient que les gens en Amérique centrale n'allaient pas nous comprendre. À cette époque, les gens avaient moins accès aux différences culturelles et ne savaient pas vraiment à quoi ressemblait le jamaïcain."

Turteltaub révèle ainsi avoir reçu un appel téléphonique de Jeffrey Katzenberg, alors président de Disney. Il était 1 heure du matin et le patron du studio s'est fait plus cinglant :

"Il a dit : 'Si vous ne parvenez pas à ramener ces accents vers quelque chose que je peux comprendre clairement, je trouverai un réalisateur qui y arrivera...' Du coup, le lendemain, j’ai dit aux acteurs : ‘Je vais me faire virer si vous ne parlez pas tous comme Sébastien le Crabe de La Petite Sirène. S’il vous plaît, ne me faites pas virer !' Nous en avons plaisanté mais ils ont compris. Ils ont compris et m'ont promis : 'Nous n'allons pas faire Sébastien le Crabe mais nous allons faire une version américanisée du film que les gens du monde entier pourront comprendre.'"

Est-ce que les choses seraient différentes en 2023 ? Est-ce que Rasta Rockett aurait pu garder son identité jamaïcaine jusqu'au bout ? 

"Les temps ont beaucoup changé en 30 ans", répond Jon Turteltaub. "Il n’y a aucune chance que je fasse ce film aujourd'hui. Et je n'aurais peut-être pas dû le faire à l'époque. Je suis du côté de ceux qui pensent que je n’aurais pas dû accepter de réaliser Rasta Rockett... Et pourtant nous avons fini par faire un très bon film à l'arrivée. Donc c'est complexe."

Acharnés : la série Netflix revient pour une saison 2

C'était l'une des meilleures séries de 2023. Acclamée par la critique - notée 4,1 sur AlloCiné - et plébiscitée par le public, Acharnés - ou Beef en version originale - ne devait pas connaître de suite. C'est sans compter sur Netflix qui, devant le carton, revoit ses plans. Créée par Lee Sung Jin, la fiction va revenir avec une saison 2 et un tout nouveau casting.

Si Steven Yeun et Ali Wong formaient le duo de la saison 1, Anne Hathaway, Jake Gyllenhaal, Charles Melton et Cailee Spaeny devraient débarquer dans la série anthologique. L'information, rapportée par le média fiable Deadline, n'est pas encore confirmée mais les négociations semblent bien parties. Le tournage de cette saison 2 devrait commencer au cours de l'été ou à l'automne prochain.

Pour Anne Hathaway et Jake Gyllenhaal, que l'on ne présente plus, cela pourrait être la troisième fois qu'ils se donnent la réplique à l'écran - après Le Secret de Brokeback Mountain et Love & Other Drugs.

Charles Melton, si son nom ne vous dit rien, était l'une des stars de la série Riverdale et a récemment fait forte impression dans le film May December avec Natalie Portman et Julianne Moore. Cailee Spaeny, de son côté, incarnait la Priscilla Presley de Sofia Coppola dans le biopic consacré à la femme d'Elvis et sera l'héroïne du prochain Alien, attendu cet été dans les salles.

La première saison d'Acharnés raconte comment un simple incident sur un parking entre deux individus peut mener à une folie obsessionnelle qui feront tout pour se retrouver et se venger. La série a remporté trois Golden Globes - dont celle de la Meilleure mini-série - et deux Emmys pour ses deux acteurs.

P. Diddy de nouveau accusé d’abus sexuels, cette fois par un producteur de musique

Les accusations continuent de tomber sur P. Diddy. Le rappeur et producteur est visé par une nouvelle plainte déposée par Rodney « Lil Rod » Jones, âgé de 54 ans. Cet Américain affirme avoir été abusé pendant plus d’un an alors qu’il travaillait, entre 2022 et 2023, avec l’artiste sur l’album « Love », rapporte « People ». Dans des documents déposés devant la justice fédérale de New York, il explique avoir été harcelé sexuellement, drogué et menacé par le musicien. Les faits se seraient déroulés alors que Rodney « Lil Rod » Jones vivait chez Sean « Diddy » Combs durant leur collaboration.

Il dit avoir été « témoin, avoir expérimenté et enduré de nombreuses choses qui allaient bien au-delà de son rôle de producteur sur l’album Love ». Justin, le fils de P. Diddy, sa chef de cabinet, Kristina Khorram, Sir Lucian Grainge, PDG d’Universal Music Group et l’ancien PDG de Motown Records, Ethiopie Habtemariam, sont également cités dans la plainte.

Rodney « Lil Rod » Jones rapporte qu’en tant que vidéaste pour l’album « Love », il avait pour mission de « filmer constamment » le rappeur. « En conséquence, M. Jones a obtenu des CENTAINES d’heures d’enregistrements vidéo et audio de M. Combs, de son personnel et de ses invités se livrant à de graves activités illégales », est-il détaillé dans la plainte. Rodney « Lil Rod » Jones, qui réclame 30 millions de dollars, affirme avoir été touché de façon non sollicitée, notamment au niveau de l’anus. Il aurait également été forcé à travailler dans la salle de bains de l’artiste alors que ce dernier « se baladait nu ou se douchait derrière une vitre transparente ».

Lorsqu’il aurait essayé d’en parler autour de lui, l’équipe de Diddy aurait qualifié ses gestes « d’amicaux ». À une occasion, Rodney « Lil Rod » Jones pourrait avoir été drogué et violé lors d’une soirée en présence de prostituées. Jones affirme par ailleurs détenir des images de « Monsieur Combs fournissant des boissons alcoolisées à des mineurs et à des travailleuses du sexe à son domicile en Californie, à New York, dans les îles Vierges américaines et en Floride. »

En réponse à ces accusations, les avocats de P. Diddy on envoyé un communiqué à « People ». « Lil Rod n'est rien de plus qu'un menteur qui a déposé une plainte contre 30 millions de dollars sans vergogne à la recherche d'un chèque immérité. (...) Nous avons la preuve accablante et incontestable que ses affirmations sont de purs mensonges. (...) Nous examinerons ces allégations farfelues devant les tribunaux et prendrons toutes les mesures appropriées contre ceux qui les formulent. »

Depuis que l’ex-compagne de Diddy, Cassie, a porté plainte contre lui, d’autres affaires ont été dévoilées. Plusieurs femmes l’accusent de viol, abus sexuels, abus et manipulations psychologiques. Dernièrement, une victime présumée a affirmé avoir été violée en groupe dans un studio en 2003 alors qu’elle avait 17 ans. Des allégations qu’il réfute catégoriquement.


Horizon : Kevin Costner dévoile les premières images de son film

Moustache saillante, chapeau vissé sur la tête, pardessus sur les épaules et petit foulard autour du cou... pas de doute, Kevin Costner a bien travaillé le look de son personnage dans Horizon : An American Saga !

21 ans après Open Range, l'artiste revient derrière (et devant) la caméra pour une fresque qui s'annonce aussi puissante qu'ambitieuse. La star de la série Yellowstone nous dévoile une longue bande-annonce qui ravira les fans de western.

À noter qu'Horizon sera proposée en deux parties au cinéma. La première débarquera le 28 juin 2024 aux Etats-Unis. Quant à la seconde, elle sortira le 16 août 2024. Pour le moment, Warner Bros. France n'a pas confirmé la sortie des films en France.

Après Yellowstone, Kevin Costner, 69 ans, s'est consacré entièrement à ce projet qui lui tient particulièrement à cœur. Le comédien tente de le réaliser depuis plus de 30 ans.

Au départ, il souhaitait mettre en scène une fresque monumentale en 4 parties qui devait durer 11 heures en tout. Visiblement, l'artiste a dû revoir sa copie. En effet, Warner Bros. n'a pas annoncé de 3ème ou 4ème film. Cependant, Kevin Costner a affirmé son intention de les mettre en scène au micro de Variety.

"Les bandes-annonces ont toujours été pour moi un moment privilégié, même lorsque j'étais enfant et que j'allais au cinéma. Vous êtes évidemment là pour voir l'oeuvre que vous voulez, mais n'est-ce pas un peu cool quand vous voyez ce qui vous attend dans le film ? Et c'est dans cet esprit que j'ai fait de mon mieux pour dévoiler ce qui sera une saga en quatre parties", a-t-il indiqué après la sortie de la bande-annonce d'Horizon.

"J'ai tourné Danse avec les loups en 106 jours. J'ai tourné le film que vous allez voir [Horizon] en 52 jours. J'ai beaucoup appris et j'ai pu utiliser toutes les astuces possibles pour essayer de mener à bien ce projet et de le faire découvrir au public. Et il y en a quatre", a ajouté Kevin Costner.

Le metteur en scène n'a pas hésité à injecter son propre argent dans le projet. Le budget serait de 100 millions de dollars, dont 50 qui proviendraient des propres fonds de la star américaine.

"J'ai hypothéqué 10 hectares en bord de mer à Santa Barbara pour financer ce film. C'est là où j'allais construire ma dernière maison... Je l’ai fait sans réfléchir. Cela a plongé mon comptable dans une putain de crise de colère. Mais c’est ma vie et je crois en l’idée et cette histoire", a confié Kevin Costner au micro de Deadline.

Horizon nous proposera une aventure épique avec une plongée au cœur du Far West, nous montrant "comment il a été gagné, et perdu, à travers le sang, la sueur et les larmes." L'œuvre couvrira notamment les 4 années de la guerre de Sécession, entre 1861 et 1865. Cependant, l'histoire se déroulera sur 15 ans, explorant aussi des événements se passant avant et après ce conflit.

Cette ambitieuse épopée portée par Kevin Costner "entraînera le public dans un voyage émotionnel à travers un pays en guerre contre lui-même, vécu à travers le prisme de familles, d'amis et d'ennemis qui tenteront tous de découvrir ce que sont réellement les États-Unis d’Amérique."

Kevin Costner incarnera le personnage principal du diptyque. Il sera accompagné d'un casting 5 étoiles ! Sienna Miller, Sam Worthington, Luke Wilson, Jena Malone, Will Patton, Michael Rooker, Abbey Lee, Giovanni Ribisi, Thomas Haden Church, Kathleen Quinlan ou Danny Huston seront de la partie.

Alain Delon : des dizaines d'armes à feu saisies par les gendarmes dans sa propriété à Douchy

À chaque semaine son nouveau rebondissement. Plusieurs mois après la plainte des enfants d'Alain Delon contre Hiromi Rollin, présentée comme la dame de compagnie du Guépard, voilà qu'une nouvelle mésentente dans la famille fait la Une de l'actualité. Au mois de janvier dernier, c'est dans les colonnes de Paris Match, qu'Anthony Delon, l'aîné, informe avoir déposé une main courante contre Anouchka, sa sœur. La raison ? Celui qui est également écrivain accuse sa cadette d'avoir "mis en danger" leur père en dissimulant son état de santé inquiétant. Une accusation que l'intéressée réfute, mais depuis, leur guerre interposée publique ne cesse de prendre de l'ampleur.

Le 21 février dernier, c'est auprès du magazine ELLE qu'Anouchka Delon s'est longuement livrée sur les nombreuses mésententes qui l'opposent à ses frères. Une occasion pour elle d'évoquer ses moments passés à Douchy, au sein de la propriété familiale. D'après ses dires, Anthony et Alain-Fabien Delon "se baladent armés dans la maison". "Le pire, c’est que bien qu’Anthony, 59 ans, et Alain-Fabien, 29 ans, sachent que je déteste les armes – c’est le truc de mon père, d’une virilité d’un autre âge, il en a toute une collection", a-t-elle précisé. Une information qui semble avoir alerté les forces de l'ordre.

De son côté, Anthony Delon n'a pas tardé avant de répondre aux accusations de sa sœur cadette, qu'il réfute une nouvelle fois. "Il y a longtemps que je ne me promène plus armé et réglé ce problème d’identification ridicule qui m’a coûté assez cher par le passé", a-t-il déclaré sur Instagram. Une information qui n’a pas suffi à apaiser les doutes.

D'après les informations du Parisien, des dizaines d’armes à feu ont été saisies en fin de semaine dernière par les gendarmes dans la propriété d'Alain Delon. À savoir que cette perquisition a été décidée de manière à protéger l'acteur qui, il y a peu, présentait "un état d’épuisement physique et psychique avec un risque suicidaire majeur", selon un médecin généraliste.