06 décembre 2023

Cyberharcèlement de Magali Berdah : les 13 prévenus condamnés à des peines de prison

En 2022, le rappeur Booba se lançait dans une bataille contre Magali Berdah et ceux que l'artiste appelle les "influvoleurs", ces influenceurs adeptes de multiples arnaques au préjudice des internautes. Depuis ce combat qui a pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux, la grande patronne de l'agence d'influenceurs Shauna Events est victime de cyberharcèlement.

La papesse des stars de la téléréalité avait été placée en garde à vue à la fin du mois de septembre 2023, révélait Le Parisien lundi 2 octobre 2023. Elle avait été entendue par la police judiciaire de Nice, soupçonnée d'avoir "sciemment organisé la cessation de paiements d'une de ses entreprises", tout en percevant des revenus de cette même société. La mère de Shauna Events avait reçu, à l'issue de son audition, une convocation directe devant le tribunal correctionnel en vue d'un jugement.

Mais dans cette croisade entre Booba, la justice et Magali Berdah, cette dernière avait beaucoup souffert de la violence gratuite de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Lundi 27 novembre 2023 s'ouvrait le procès de treize internautes soupçonnés d'avoir cyberharcelé la mère de famille de 42 ans.

Mardi 5 décembre 2023 signait la fin du procès judiciaire et l'annonce des peines requises contre les accusés. "Insultes, menaces, propagation de rumeurs, incitation au suicide, publication de données personnelles : rien n'a été épargné" à la patronne de Shauna Events, a expliqué la substitut du procureur, Sophie Touchais, citée par l'AFP et relayée par Ouest-France mardi 5 décembre 2023.

Le parquet a requis des peines de prison, ferme ou avec sursis, à l'encontre des 13 prévenus visés par des accusations de cyberharcèlement envers Magali Berdah. Selon la substitut du procureur, "le cyberharcèlement ne s'arrête pas à internet, il s'infiltre dans votre vie et dans celle de vos proches", en plus de pouvoir "conduire au suicide", a-t-elle ajouté, en confiant que la femme de 42 ans avait été "à deux doigts de se jeter par la fenêtre".

La peine la plus lourde requise est d'un an de prison, dont six mois avec sursis, contre un homme de 32 ans qui avait écrit à la reine déchue de la téléréalité un message antisémite qui mentionnait ses grands-parents. Dans cette affaire, "l'antisémitisme et le sexisme ont agi comme un booster de cyberharcèlement", a expliqué l'avocate de Magali Berdah, Maître Rachel-Flore Pardon devant le tribunal.

En plus des 13 personnes jugées pour cyberharcèlement entre lundi 27 novembre et mardi 5 décembre 2023, 15 individus passeront devant la justice pour des faits similaires lors de deux procès ultérieurs, mi-décembre 2023 et fin janvier 2024.

Nicolas Bedos accusé de violences sexuelles, entendu en tant que « suspect libre » par les enquêteurs

Il figure parmi les plus grandes pointures du cinéma actuel. Au mois de juin dernier, c'est non pas pour sa filmographie que Nicolas Bedos a fait la Une de l'actualité, mais pour une information on ne peut plus inquiétante. Le célèbre cinéaste, visé par une plainte pour agression sexuelle, a été placé en garde à vue. D'après le témoignage de la victime présumée, les faits se seraient déroulés dans la nuit du jeudi 1ᵉʳ au vendredi 2 juin, au sein d’une discothèque située dans le Iᵉʳ arrondissement de Paris.

"Il a tendu sa main droite au niveau de ma culotte alors que j’étais en jean", aurait-elle déclaré, d'après les informations rapportées par le site Actu17. De son côté, l'avocate du réalisateur assure qu'un "tel geste, dont Nicolas Bedos n’a pas souvenir, qui se serait produit sur la piste de danse d’une boîte de nuit, n’a pu être qu’accidentel sous l’effet de l’ébriété". Néanmoins, les mois sont passés et les témoignages visant le fils de Guy Bedos se sont enchaînés. Aujourd'hui, il est visé par de multiples accusations pour "viol" et "agressions sexuelles". Récemment, il a d'ailleurs été entendu par les policiers en charge de l'enquête.

D'après les dernières informations dévoilées par Actu17 sur l'affaire, Nicolas Bedos a dernièrement été entendu par les forces de l'ordre dans le cadre de l’enquête pour viol et agressions sexuelles le visant après les accusations de quatre femmes. Le cinéaste a d'ailleurs été entendu en tant que suspect sous un régime particulier, intitulé "audition libre".

Réservée aux personnes soupçonnées d’avoir commis une infraction, l'audition libre permet aux suspects de répondre aux questions des policiers s'ils le souhaitent, mais également de quitter l’interrogatoire à tout moment, contrairement à la garde à vue. Pour l'heure, aucune information ne précise si Nicolas Bedos était accompagné de Me Julia Minkowski, son avocate.

Marilou Berry réagit après l'annulation de la condamnation de Coline Berry pour diffamation

Le cauchemar de Coline Berry-Rojtman n'est pas terminé. Dans un article paru dans Le Monde en 2021, la jeune femme accusait son père de violences sexuelles à répétition. Les faits se seraient produits entre 1984 et 1985 au domicile du comédien. D'après les déclarations de la comédienne, son ex-belle-mère, Jeane Manson, aurait également participé à ces agressions. Dans la foulée, la chanteuse a poursuivi Coline Berry pour diffamation et une audience s'était tenue le 1ᵉʳ avril 2022, au cours de laquelle Pascale Louange, l'actuelle épouse de Richard Berry, aurait giflé sa belle-fille.

L'interprète de Toi jamais a obtenu gain de cause et Coline Berry a été condamnée à lui verser une amende de 2000 euros pour diffamation et à verser aussi 20 000 euros de dommages et intérêts à la chanteuse. Cependant, la Cour de Cassation a revu ses cartes ce mardi 5 décembre 2023, puisqu'elle a annulé la condamnation de Coline Berry-Rojtman pour diffamation envers Jeane Manson.

Ce mardi 5 décembre, l'AFP a donc fait savoir que le dossier était désormais renvoyé devant la cour d'appel de Lyon. "C'est un immense soulagement et le début de la fin d'une injustice", a réagi Patrick Klugman, l'avocat de Coline Berry-Rojtman auprès de l'AFP, avant de revenir sur le préjudice qu’elle a subi dans son enfance. "Elle a été muselée et maltraitée judiciairement. Nous n’allons pas en rester là", a-t-il ajouté.

Dans la foulée, Marilou Berry est sortie du silence sur les réseaux sociaux pour réagir à la décision de justice en repartageant un article du Monde. "Toujours aux côtés de ma cousine", a écrit la mère de d'Andy, qui a ajouté qu'elle avait "un peu d'espoir pour la justice, pour les femmes et leur parole". La comédienne de Joséphine s'arrondit a conclu ses propos en félicitant sa cousine, Coline Berry. Pour rappel, la fille de Philippe Berry et Josiane Balasko a toujours défendu bec et ongles la jeune femme depuis le premier jour de cette affaire d'inceste qui a divisé tout le clan Berry.

Gérard Depardieu : l'actrice Hélène Darras porte plainte pour agression sexuelle sur le tournage du film Disco

C'est une nouvelle accusation, très grave, à laquelle va devoir répondre Gérard Depardieu. Ce mercredi 6 décembre, France Info révèle que la comédienne Hélène Darras a porté plainte, le 10 septembre 2023, pour agression sexuelle, relatant des faits qui remonteraient à l'année 2007. Hélène Darras, âgée de 26 ans au moment des faits présumés, a témoigné dans le Complément d'enquête consacré à l'acteur et diffusé sur France 2, ce jeudi 7 décembre. Sur le tournage du film Disco, la comédienne était initialement présente en tant que figurante, avant de décrocher en dernière minute un petit rôle.

Si elle s'imaginait que cette opportunité lui ouvrirait une petite porte dans le milieu du cinéma, Hélène Darras avait finalement vécu un cauchemar, comme elle l'a elle-même expliqué dans le reportage. En cause : le comportement qu'aurait eu Gérard Depardieu sur le tournage. "Déjà, il sent l'alcool et puis, son comportement… Il est ingérable. Il me regarde comme si j'étais un morceau de viande. Moi, j'ai une robe ultra-moulante, il me rapproche de lui par la taille, ensuite, il passe sa main sur mes hanches, sur mes fesses…", a-t-elle déclaré. Pour ne pas "être blacklistée à 26 ans", la jeune comédienne avait à l'époque décidé de se taire.

Pour Hélène Darras, les conséquences seront finalement terribles. "Le vide abyssal. Je n'existe plus. Le néant. L'invisible. Mon cœur me fait si mal. La pire blessure est psychologique. Personne ne peut me rendre ma confiance, personne ne peut me rendre ma vie, sauf moi.", a-t-elle écrit dans son journal intime, un extrait qu'elle a lu devant les caméras, selon des propos rapportés par Franceinfo.

Déjà mis en examen pour viols et agressions sexuelles, après les accusations de la comédienne Charlotte Arnould, Gérard Depardieu avait publié une lettre ouverte, dans Le Figaro, dans laquelle il contestait fermement les faits qui lui sont reprochés. "Jamais, au grand jamais, je n'ai abusé d'une femme", avait-il martelé. Une prise de parole qui avait mis hors d'elle Charlotte Arnould, qui avait affirmé que l'acteur la "souillait" de nouveau par ses mots. Contacté par Franceinfo à propos de la plainte d'Hélène Darras, le parquet de Paris a déclaré "étudier quelle orientation lui donner".

Billie Eilish n’a pas du tout apprécié qu’un magazine mette en scène son coming out

Alors qu’elle participait au Hitmakers Brunch annuel du magazine Variety samedi, Billie Eilish a fait une petite mise au point qui a dû refroidir l’ambiance. Au journaliste de la publication qui demandait à la chanteuse si c’était son intention de faire son coming out dans l’article paru dans leur numéro du mois de novembre, pour lequel elle fait la couverture, elle a répondu : « Non, mais j’ai pensé… N’était-ce pas évident ? Je n’avais pas compris que les gens ne savaient pas. »

Car, ce qui agace la star, c’est l’idée même du coming out, en lequel elle ne « croit pas ». « Je me dis : "Pourquoi ne pouvons-nous pas juste exister ? Je suis comme ça depuis longtemps, et je n’en ai pas parlé. Oups ! Mais quand j’ai vu l’article et je me suis dit, "Bon, ben on dirait que j’ai fait mon coming out aujourd’hui". OK, cool », a-t-elle ajouté.

Si elle ne semblait pas agacée lors de l’événement, une fois chez elle, Billie Eilish a montré une bien plus grande contrariété. « Merci Variety pour ma récompense et aussi pour m’avoir outée sur le tapis rouge à 11h00 du matin au lieu de parler de toutes les autres choses qui comptent. J’aime les garçons, j’aime les filles. Foutez-moi la paix à ce sujet, s’il vous plaît, et ceux que ça intéresse, écoutez What was I made for », a-t-elle écrit en légende de plusieurs images de son passage au brunch.

L’artiste, qui s’est séparée au mois de mai du chanteur Jesse Rutherford, leader du groupe The Neighbourhood, aimerait maintenant qu’Internet passe à autre chose. Il faut dire que les faits et gestes et changements de style de la star qui soufflera sa 22e bougie le 18 décembre sont, depuis le début, scrutés par le public. De quoi épuiser.

L’action en justice du prince Harry contre le ministère de l’Intérieur britannique a commencé

L’Etat britannique, et donc ses concitoyens, devra-t-il mettre la main à la poche pour protéger le prince Harry lorsqu’il séjourne au Royaume-Uni ? C’est la question à laquelle doit répondre la Haute Cour de Londres, où s’est ouvert, mardi, le procès intenté par le duc de Sussex contre le ministère de l’Intérieur de Grande-Bretagne.

Lorsque le fils cadet du roi Charles III et son épouse, Meghan Markle, ont décidé de quitter leurs fonctions de membres seniors de la famille royale, ils ont, de fait, renoncé à certains avantages. Notamment le niveau de sécurité, qui a été revu à la baisse. Le Comité exécutif pour la protection de la royauté et des personnalités publiques (Ravec) a en effet statué que l’Etat accordera au prince un niveau de sécurité évalué selon le risque perçu lors de ses visites au Royaume-Uni. Au couple, donc, de régler la différence s’il souhaite être protégé comme un membre actif au service de la couronne lors de leurs déplacements dans le pays.

C’est ce point que dénonce celui qui vit désormais aux Etats-Unis. Son avocate, Shaheed Fatima KC, a expliqué, dans une soumission écrite transmise mardi à la Haute Cour de Londres, que son client avait « été traité moins favorablement que les autres membres de la famille royale ». La défense du prince Harry estime également qu’il y a eu un manque de transparence concernant la décision.

« Le Ravec aurait dû considérer "l’impact" qu’aurait une attaque réussie contre le plaignant, en gardant à l’esprit son statut, ses antécédents et son profil au sein de la famille royale, dans laquelle il est né, ce qui perdurera pour le reste de sa vie – ainsi que son travail caritatif et son service envers le public », peut-on lire dans le document relayé par la BBC.

Les auditions devraient durer trois jours et se dérouler en majorité à huis clos. Le jugement sera rendu ultérieurement. Le prince Harry, contrairement au procès qu’il intente à l’éditeur du Daily Mail, ne devrait pas se déplacer.

Amours à la Finlandaise : bande-annonce

Ne vous fiez pas à son titre aux faux airs de comédie romantique de Noël. Amours à la Finlandaise - qui s'appelle en version originale Quatre adultes insignifiants (Neljä pientä aikuista) - parle en réalité d'un mariage qui bat de l'aile et qui fait tout éviter le divorce. Une comédie de moeurs qui penche plus vers Ingmar Bergman que Julia Roberts. 

Le pitch annonce : "Julia découvre que son mari a une liaison. Pour sauver leur mariage, elle lui propose d’expérimenter le polyamour et d’inventer les nouvelles règles de leur vie conjugale. Un champ des possibles amoureux s’ouvre alors à eux..."

Ecrit et réalisé par Par Selma Vilhunen, Amours à la Finlandaise réunit au casting Eero Milonoff, Alma Pöysti et Oona Airola. Sortie le 3 janvier 2004.

Bande-annonce de Bob Marley - On Love

Après la vie d'Elvis l'an dernier, c'est celle de Bob Marley qui se raconte dans un nouveau biopic, qui racontera le parcours et l'oeuvre de l'icone du Reggae, opposé aux conflits qui gangrenaient sa Jamaïque natale.

C'est Kingsley Ben-Adir qui se mettra dans la peau du chanteur, et l'acteur britannique de The OA et Secret Invasion (croisé récemment dans Barbie) va tenter de cultiver la ressemblance, jusque dans l'accent.

One Love célèbre la vie et la musique d'une icône qui a inspiré des générations à travers son message d'amour et d'unité" tease le synopsos. "Pour la première fois sur grand écran, découvrez l'histoire puissante de Bob Marley, sa résilience face à l’adversité, le chemin qui l’a amené à sa musique révolutionnaire."

Au casting, Lashana Lynch (Mourir peut attendre) jouera sa femme Rita.

Bob Marley : One Love sortira le mercredi 14 février 2024.

Simon Pegg prédit une troisième partie de carrière grandiose pour Tom Cruise

A l’occasion d’une interview avec The Independant, l’acteur Simon Pegg, présent dans la franchise Mission : Impossible depuis le troisième volet en 2006, s’est exprimé sur la suite de la carrière de Tom Cruise. Selon la star de Shaun of the Dead, la machine à cascade qu’est Tom Cruise rêverait de nouveaux horizons : “Il a une toute nouvelle période à venir dans sa carrière”, explique-t-il. 

“J’adore travailler avec Tom. [...] C’est un très bon acteur, un très, très bon acteur – comme on l’a vu dans Magnolia et Jerry Maguire… Je pense que quand il arrêtera enfin de sauter partout, il aura un troisième acte grandiose.” Il ajoute qu’il aimerait “bien en faire partie”. Tom Cruise a, entre autres, bâti sa légende sur ses compétences de cascadeur, repoussant sans cesse les limites du danger, même à soixante ans !

Néanmoins, comme le soulève Simon Pegg, le premier chapitre de sa carrière était aussi dédié à des films d’auteurs dans lesquels ses performances sont au niveau de ses cascades, faisant de l’acteur une sorte de couteau Suisse, aussi bien star d’action que tragédien.

Reste à savoir quel sera son mystérieux “troisième acte” décrit par Simon Pegg. En tout cas, Tom Cruise n’est pas encore prêt à lâcher la cascade, puisqu'il a raconté au Sydney Morning Herald en juillet dernier qu’il aimerait faire des Mission : Impossible jusqu’à 80 ans, comme Harrison Ford avec Indiana Jones. 

Mahershala Ali ne devrait pas quitter Blade

"Nous travaillons dessus en ce moment. Je suis vraiment emballé par la nouvelle direction du projet." En quelques mots (dans EW), Mahershala Ali rassure les fans. Non, l'acteur oscarisé ne va pas claquer la porte de Marvel, malgré le développement pour le moins compliqué du film Blade pour le MCU, annoncé en 2019. Car depuis une apparition vocale dans une scène post-générique des Eternels en 2021, rien de concret ne s'est passé.

Le réalisateur initial, Bassam Tariq, a quitté le projet. Le réalisateur français Yann Demange a alors repris les choses en main, mais la date de sortie a dû être repoussée. Puis les grèves à Hollywood ont compliqué les choses encore un peu plus, reportant Blade d'une année supplémentaire.

Après de nombreuses ébauches de script, c'est finalement Michael Green (Logan et Alien: Covenant) qui a repris le scénario, désormais en bonne voie, si l'on en croit Ali :

"Je suis sincèrement encouragé de voir où on va, comment les choses évoluent. Je suis content des personnes qui sont à bord du projet. Cela ouvre la voie à une écriture de scénario prometteuse et puis après au tournage... C'est tout ce que je peux dire pour l'instant."

Au casting, on retrouvera Aaron Pierre, Delroy Lindo et Mia Goth autour de Mahershala Ali. Blade, initialement prévu en 2023 puis en 2024, a désormais une date de sortie en novembre 2025.