29 novembre 2022

Baz Luhrmann promet une version d'Elvis avec les scènes de concert intégrales


Elvis, de Baz Luhrmann, a bien marché au cinéma depuis sa révélation dans le cadre du dernier festival de Cannes. Une excellente nouvelle pour le réalisateur australien, qui, après les jolis succès critiques de Ballroom Dancing (1992), Roméo + Juliette (1996) et Moulin Rouge ! (2001), en début de carrière, avait vu ses projets suivants, Australia (2008) et Gatsby le Magnifique (2013) être moins bien accueillis. Depuis sa sortie, le metteur en scène répète cependant que la version sortie au cinéma n'est pas la définitive : il compte remonter son film dans une version de 4h, afin d'y ajouter tout ce qu'il a dû couper et qui lui tenait à coeur. Notamment des scènes de concert, filmées en entier sur le tournage, mais finalement coupées pour la plupart dans ce premier montage.

"C'est un réassemblage de réalisateur, pas un montage, précise-t-il à présent à IndieWire. Il y a beaucoup de choses à montrer dans cette version de 4h, mais j'ai déjà dit que je ne le ferai pas tout de suite, ni demain. Enfin, je le ferai. Car Austin (Butler, son interprète d'Elvis Presley, ndlr) a tourné toutes ces séquences de live en entier. Il a fait tous ces numéros musicaux. C'était une expérience géniale de le voir jouer tous ces concerts, alors un jour, je les remonterai dans le film. On avait toutes ces caméras différentes, afin que Mandy Walker, notre chef-opérateur, puisse reproduire les façons de filmer des années 1960, 1970 et 1980, et que cela fonctionne tout au long du film."

Pour l'instant, Baz Luhrmann se repose : il a expliqué précédemment à ScreenRant qu'il avait très envie de se replonger dans ce montage, mais que l'expérience Elvis l'avait épuisé (comme son acteur principal, d'ailleurs) et qu'il souhaitait prendre une pause avant de s'y remettre.

Ce film de Martin Scorsese dont tout le monde parle mais qui n'existe pas !

Si vous aimez l'univers de Martin Scorsese , vous avez logiquement dû rincer l'ensemble de sa filmographie. Et non, ce ne sont pas les Affranchis qui est le meilleur film jamais réalisé sur la mafia par le maître. Mais Goncharov, que Martin Scorsese a réalisé en 1973 !

L'ennui, c'est que cette oeuvre serait hélas tombée dans l'oubli, après avoir été snobée à la cérémonie des Oscars en 1974. Une cruelle injustice lorsqu'on regarde les têtes d'affiches qui peuplent le film; de quoi donner le tournis : Robert de Niro, Harvey Keitel, Al Pacino, Gene Hackman, John Cazale, et Cybill Shepherd. Rien que ça.

Evidemment, cette oeuvre n'existe absolument pas. Né d'un mème, cette supposée fiction fait l'objet d'une ahurissante mythologie largement alimentée par les internautes, au point que des critiques de films écrites par des internautes cinéphiles fleurissent, comme le rapporte le New York Times. Sans compter la complicité de certains talents, à l'image de Lynda Carter, qui n'hésite pas à poster une photo d'elle aux côtés d'Henry Winkler à une supposée avant-première du film Goncharov en 1973, au Grauman Chinese Theatre.

Tout est parti d'une photo postée sur Tumblr où l'on voit une paire de bottes conçue pour la sortie américaine de Gomorra de Matteo Garrone en 2009; un film qui avait été soutenu par Martin Scorsese. Sur la botte, le réalisateur Matteo Garrone est rebaptisé Matteo JWHJ0715, tandis que le titre Gomorra est changé en Goncharov.

De quoi parlerait exactement cette supposée pépite injustement passée sous les radars ? Le récit se déroule à Naples, dans les années 1970, alors que l'Union Soviétique a disparu (sic !). Goncharov (joué par Robert de Niro), tueur russe et également gérant d'une discothèque (resic !!), tente de gravir les échelons dans la mafia.

Englué dans son mariage avec son épouse Katya (Cybill Shepherd), Goncharov se rapproche d'un ami banquier, Andrey (joué par Harvey Keitel). Tandis que Katya se console dans les bras d'une autre femme (jouée par Sophia Lauren), John Cazale fait surface, sous les traits de Ice Pick Joe. Un tueur psychopathe exécutant ses victimes à l'aide d'un pic à glace. Défense de rire.

Katya se débarrassera de son encombrant époux avec son aide précieuse. On n'a pas bien compris ce que viennent faire Al Pacino et Gene Hackman dans la distribution, mais toujours est-il qu'ils sont eux aussi sur l'affiche de ce film où trahison, crimes et amour se conjuguent.

On ne compte plus les fausses bandes-annonces sur ce Goncharov (comme celle-ci), qui mélange allègrement des images du Parrain II, L'épouvantail, Scarface, Taxi driver, Un Après-midi de chien... Des thèmes musicaux ont même été créés.

Des fausses affiches aussi...

En fait, le phénomène autour de Goncharov est tellement massif que nombre de personnes pensent réellement que cette oeuvre existe bel et bien, et / ou se souviennent, même vaguement, de l'avoir déjà vue. Ce faux souvenir collectif porte un nom : l'effet Mandela, du nom de l'ancien prisonnier politique devenu Président de l'Afrique du Sud en 1994.

L’argument développé est qu’il aurait existé, dans les années 2000 à 2005 aux États-Unis, la croyance collective que Nelson Mandela serait mort en prison dans les années 1980, alors qu’il reçut le prix Nobel de la paix en 1993, qu’il fut président de l’Afrique du Sud de 1994 à 1999 et qu’il a vécu jusqu’en 2013.

Mais au fait... Que pense Martin Scorsese de ce Goncharov ? Et bien figurez-vous qu'il aurait été informé de l'existence de ce faux film par sa fille Francesca, qui lui envoyait l'article du New York Times sur le sujet. "Est-ce que tu as vu ça ?" lui demande-t-elle. Réponse facétieuse de Marty : "Oui. J'ai réalisé ce film il y a des années".

Mort de Clarence Gilyard alias Trivette de Walker, Texas Ranger

L'acteur américain Clarence Gilyard est décédé à 66 ans, ainsi que l'a annoncé Variety. Les amateurs de grand écran se souviendront de lui pour son rôle de Theo le hacker dans Piège de cristal, mais le grand public le connaît surtout de la télévision grâce à son rôle de Trivette dans Walker Texas Ranger.

Il avait débuté sa carrière dans Arnold et Willy (1981) avant de participer à la série policière Chips. Après de petites apparitions au cinéma (dans Karaté Kid 2 et Top Gun), il trouve un rôle marquant dans Piège de cristal, dans lequel il joue le terroriste hacker Theo, puis enchaine avec un rôle dans la série Matlock (85 épisodes).

Mais le public français le repère surtout dans le rôle de James "Jimmy" Trivette, fidèle collègue de Cordell Walker, joué par Chuck Norris dans Walker Texas Ranger. Il est présent dès le pilote de la série en 1993 et jusqu'à la fin du show en 2001.

Il reprendra son rôle en 2005 le temps du téléfilm Walker, Texas Ranger: Trial by Fire, avec Chuck Norris et tournera sporadiquement afin de se consacrer à donner des cours d'art dramatique à Las Vegas.

Netflix : A l’aube de notre histoire créé la controverse

"Dangereuse", "absurde", "qui dénigre le travail des archéologues"... les mots sont durs pour qualifier l’une des dernières productions de Netflix. Dans À l'aube de notre histoire, le journaliste Graham Hancock parcourt le monde pour découvrir des preuves de l'existence de mystérieuses civilisations perdues depuis la dernière période glaciaire. Il vient notamment mettre à mal certaines recherches et grandes théories dans les huit épisodes disponibles sur la plateforme.

De quoi agacer bon nombre de chercheurs et d’archéologues puisque les dires de Hancock ne sont pas du tout basés sur des preuves. Nombreux sont ceux à avoir réagi sur les réseaux sociaux, à l’instar de John Hoopes :

"Le dénigrement injuste et injustifié des archéologues par Graham Hancock dans #AncientApocalypse nuit activement à l'archéologie aux yeux du public à un moment où les archéologues ont du mal à payer leurs factures et à élever leur famille. Peu d'archéologues sont des profiteurs égocentrés comme lui. #PunchingDown"

Même son de cloche du côté de Peter Campbell, lui aussi archéologue :

"Si vous avez regardé #AncientApocalypse et que vous vous demandez s'il y a un complot contre "l'archéologie traditionnelle", faites une chose : suivez l'argent. C'est tout. Vous préférez croire un millionnaire avec une série Netflix ? Ou des dizaines de milliers de personnes qui travaillent dans le domaine avec une moyenne de 15 £/heure ?"

Sur la page AlloCiné de la série, les spectateurs sont tout aussi perplexes, décrivant Hancock comme un "pseudo-scientifique" qui manque de crédibilité et surtout de preuves. D’autres soulignent les "images époustouflantes" et les "enquêtes passionnantes sur les civilisations passées”.

La série documentaire de Netflix inquiète les scientifiques à plus d’un titre, car elle est facilement accessible dans le monde et qu’elle n’apporte aucune preuve concrète, en avançant l'existence d’un peuple qui aurait introduit avant sa disparition l’astronomie, les arts, l’architecture ou encore l’agriculture. Pire, Hancock s’en prend directement aux chercheurs, remettant en question leur déontologie.

Sur Phys.org, un agrégateur de nouvelles dans le domaine de la science, l’un d’entre eux explique qu’il s’agit d’un biais cognitif pour "accroître son sentiment d'autorité auprès des téléspectateurs" :

"Il s'agit de positionner Hancock en tant que victime d'un complot. Les remarques désobligeantes répétées sur les archéologues et autres universitaires dans chaque épisode sont nécessaires pour rappeler au public que le passé alternatif dont il parle est vrai - malgré toutes les approximations autour de l'identité de cette civilisation prétendument avancée. Combinée à la crédibilité que lui confère le fait d'être dans une série produite par Netflix, cela fait de A l’aube de l'histoire une source facilement modelable pour quiconque cherche à combler un passé mythique fantasmé. "

Le réalisateur Frank Miller aux commandes de la série Corto Maltese

Une adaptation de la bande dessinée Corto Maltese de l’auteur italien Hugo Pratt est actuellement en développement chez StudioCanal, en collaboration avec Canal+. Pour l’occasion, Frank Miller, à qui l’on doit notamment Sin City, sera le créateur, scénariste et producteur exécutif de cette série composée de 6 épisodes. Les effets spéciaux seront quant à eux supervisés par Phil Tippett, qui a précédemment travaillé sur les franchises Star Wars et Jurassic Park.

C’est en 1967 que Hugo Pratt lance la série de bande dessinée Corto Maltese, un marin aventurier qui parcourt les mers et océans au début du XXè siècle. Ce récit d'aventure richement dessiné mêle fantaisie et réalité, Maltese entrant en contact avec certains des personnages les plus influents de la littérature - Jack London, Ernest Hemingway, Butch Cassidy - lors de ses voyages.

“J’étais encore un jeune homme lorsque j’ai découvert pour la première fois les livres de Corto Maltese dans la librairie Forbidden Planet, à New York”, a ainsi déclaré Frank Miller lors de cette annonce. “Plus tard, lors d’un voyage à Rome, j’ai découvert dans un kiosque à journaux une autre édition. Le graphisme était si expressif et si audacieux qu’il se détachait littéralement du papier."

"J’ai été transporté. C’était plein de magie et d’aventures romantiques. Maltese est une canaille qui pourrait parler aux Dieux. Pour moi, cela révélait le pouvoir de la comédie sans la barrière de la langue. Je suis un fan de Corto Maltese depuis cette époque. Il est le symbole de la trajectoire du héros dans sa forme la plus classique. Je suis extrêmement honoré de contribuer à cette série et d’y à apporter le romantisme, l’héroïsme et le mysticisme sous-jacent de la création de Pratt.”

Patrizia Zanotti, une proche collaboratrice d'Hugo Pratt, a également expliqué que le créateur de Corto Maltese, décédé en 1996, avait un grand respect pour Miller et ses œuvres. “Hugo Pratt s’est immédiatement passionné pour l’œuvre de Frank Miller, et décida de le publier en 1998 dans le magazine Corto Maltese qu’il avait lui-même créé."

"Par leurs ombres, leurs encres saisissantes et leurs coups de pinceaux audacieux, le style de Pratt et Miller est fidèle à celui de l’école américaine classique, dont est également issu un auteur tel que Milton Caniff. [...] Pratt aurait été ravi de voir renaître son personnage Corto Maltese grâce à un auteur reconnu pour sa capacité exceptionnelle à faire vivre des personnages légendaires et à les faire connaître auprès des nouvelles générations.”

The Good Doctor : surprise, ce personnage revient dans la série et change de visage

De l’autre côté de l’Atlantique, The Good Doctor avec Freddie Highmore poursuit son chemin. Actuellement, la sixième saison de la série médicale est en cours de diffusion sur ABC. Ces nouveaux épisodes viennent d’ailleurs d’être marqués par le retour d’un ancien personnage à l’écran, pas vu depuis la première année du show !

Ce protagoniste n’est autre que le Dr. Isabel Barnes, l’ex-femme d’Andrews (Hill Harper) ! Toutefois, surprise pour le public, la médecin n’est plus incarnée par la même comédienne… Le rôle a en effet été recasté par la production !

Souvenez-vous, dans la saison 1 de The Good Doctor, c’est la comédienne Marsha Thomason (connue pour sa participation à FBI : duo très spécial) qui prêtait ses traits à l’héroïne… Mais par ici la sortie ! C’est désormais Golden Brooks (vue dans Girlfriends) qui interprète la principale intéressée.

Dans quelles conditions Isabel va-t-elle effectuer son come-back et retrouver donc son ancien mari ? La dernière fois que l’on a vu celle-ci dans les intrigues, elle se séparait justement d’Andrews (leur divorce avait été annoncé par la suite)…

Le 28 novembre 2022, ABC proposait donc l’épisode 7 de cette saison 6 de The Good Doctor dans lequel Isabel débarque en compagnie d’une patiente enceinte de sextuplés. Elle tombe évidemment sur Andrews et tous deux ont de grandes explications quant à l’échec de leur mariage.

Andrews et Isabel parviennent à mettre un point final à leur relation… Mais leur passé commun et leur attachement l’un envers l’autre laissent malgré tout présager une éventuelle réconciliation !

Le témoignage de la patiente enceinte leur parle : elle explique aux soignants qu’elle et son propre mari ont réussi à raviver la flamme alors que leurs chemins s’étaient séparés… Des paroles inspirantes pour Isabel et Andrews ? A suivre dans The Good Doctor.

Un homme heureux : premier teaser avec Fabrice Luchini et Catherine Frot

Alors que Jean, maire très conservateur d'une petite ville du Nord, est en campagne pour sa réélection, Edith, sa femme depuis quarante ans, lui annonce une nouvelle qu'elle ne peut plus taire... Au plus profond de son être, elle est - et a toujours été - un homme. Jean pense d'abord à une plaisanterie mais réalise rapidement qu'Edith est sérieuse et déterminée à mener sa transition jusqu'au bout. Il comprend alors que son couple, mais aussi sa campagne électorale, risquent d'être sacrément chamboulés...

Fabrice Luchini, Catherine Frot, Camille le Gall, Philippe Katerine

Sortie le 15 février au cinéma.

28 novembre 2022

Warner Bros. ne voulait pas que Henry Cavill revienne jouer Superman


On sait que Dwayne Johnson a fait pression sur Warner Bros. pour avoir Superman dans Black Adam. Mais dans une nouvelle vidéo adressée à ses fans et postée sur les réseaux, The Rock suggère que le studio souhaitait changer d'acteur devant la cape.

Dwayne Johnson explique qu'il voulait établir que Black Adam était l'un des êtres les plus puissants du DC Universe et pour cela, ils devaient ramener "le plus puissant de tous, la force imparable de tous les temps dans n'importe quel univers", à savoir Superman. Cependant, les boss de DC de l'époque, "inexplicablement et inexcusablement" ne voulaient pas que Henry Cavill revienne. Mais The Rock n'était pas du même avis.

"Le studio ne voulait pas de Henry Cavill, inexplicablement et inexcusablement. Mais pas question qu'ils disent non ! Cela a pris des années pour le faire revenir. Des années de conversations stratégiques, mais on ne pouvait pas ne pas faire revenir Henry Cavill."

Selon Dwayne Johnson, cela n'avait tout simplement aucun sens d'un point de vue stratégique et commercial de continuer à développer l'univers DC et de ne pas y impliquer Superman :

"Selon nous, ce n'était ni viable ni logique d'essayer de construire l'univers DC sans la force la plus puissante et le plus grand super-héros de tous les temps. C'était impossible à faire. Vous pouvez faire des schémas, tracer des plans, des analyses commerciales autant que vous voulez, on en revient à chaque fois à cette question : Où est Superman ? Vous devez avoir Superman dans le mix ! C'est pourquoi nous nous sommes battus pour ramener Superman ET Henry Cavill. On n'aurait accepté aucun autre Superman, soit dit en passant. Henry Cavill est le Superman de notre génération et, à mon avis, le plus grand Superman de tous. Et je le dis respectueusement pour les autres acteurs, en particulier Christopher Reeve. Mais oui, il est le plus grand Superman de tous les temps."

Du coup, Warner Bros. a cédé et l'a fait revenir pour la scène post-générique, obligeant le studio à relancer ce Man of Steel quasi-enterré pour un potentiel nouveau film, qui a pour conséquence la fin de Henry Cavill en Witcher... Il est fort ce Dwayne Johnson !

Des prix non genrés dans les cérémonies ? Emma Corrin milite pour !

Son Golden Globe de la meilleure actrice dans une série dramatique remporté en 2021 a confirmé l'ascension d'Emma Corrin, qui a connu un grand succès avec son incarnation de Lady Diana, dans The Crown sur Netflix.

Quelques mois après cette consécration, Emma Corrin a fait son coming-out non-binaire sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, l'ex interprète de la princesse de Galles aimerait que les grandes cérémonies de remises de prix aient des catégories non genrées.

Emma Corrin a ainsi déclaré à BBC News : "J'espère un avenir dans lequel cela se produira. Je ne pense pas que les catégories soient suffisamment inclusives pour le moment."

S'identifiant comme non-binaire et utilisant les pronoms they/them en anglais (iel en français), Emma a fait savoir que le fait d'avoir des catégories non genrées permettrait à "chacun de se sentir reconnu et représenté".

Sa récompense pour The Crown dans une catégorie féminine a poussé Emma à cette réflexion après son coming-out, mais c'est surtout pour l'avenir de sa carrière qu'iel s'interroge. Dans quelle catégorie pourrait concourir Emma Corrin lors des prochaines cérémonies ?

"C'est difficile pour moi en ce moment d'essayer de justifier dans ma tête le fait d'être non-binaire et d'être nominé·e dans les catégories féminines. En ce qui concerne les catégories, devons-nous préciser si vous êtes nominé pour un rôle féminin ou un rôle masculin?"

Depuis The Crown, Emma Corrin n'a pas chômé puisqu'iel est à l'affiche de My Policeman avec Harry Styles sur Prime Video et dans L'Amant de Lady Chatterley avec Jack O'Connell, dès le 2 décembre sur Netflix. Deux partitions qui pourraient lui offrir de nouvelles nominations.

Emma Corrin a été entendu·e n puisqu'un premier pas sera peut-être fait par les BAFTA (British Academy Film and Television Arts Awards), qui sont les récompenses cinématographiques et télévisuelles britanniques décernées chaque année depuis 1948 par la British Academy of Film and Television Arts.

Un porte-parole a en effet déclaré qu'ils étaient "engagés dans une consultation proactive et réfléchie à ce sujet". Les BAFTA vont donc lancer une première réflexion sur la catégorisation non genrée des prix de leur cérémonie. À voir si les autres suivront.

Yellowstone : Harrison Ford et Helen Mirren dans les premières images épiques du préquel

Après le succès planétaire de la série Yellowstone avec Kevin Costner, la plateforme Paramount+ lance le préquel, intitulé 1923, qui s'intéresse à une autre génération de la famille Dutton. Harrison Ford, très attendu dans le cinquième volet des aventures d'Indiana Jones, incarne ici l'éleveur Jacob Dutton.

Composé de 8 épisodes, le programme, toujours conduit par Taylor Sheridan, explore les débuts du XXe siècle alors que les pandémies, la sécheresse historique, la Prohibition et la Grande Dépression s'abattent sur les montagnes de l'Ouest.

Aux côtés d'Harrison Ford, Helen Mirren interprète sa femme, Cara Dutton. Timothy Dalton, Brandon Sklenar, Darren Mann, Michelle Randolph, James Badge Dale, Marley Shelton, Brian Geraghty, Aminah Nieves, Julia Schlaepfer et Jerome Flynn complètent la distribution.

En plus de 1923, un nouveau spin-off, 6666 est actuellement en production. La série sera centrée sur le ranch 6666, "synonyme d'effort impitoyable pour élever les meilleurs chevaux et le meilleur bétail du monde, et finalement, c'est là que naissent et se forment les cow-boys de classe mondiale."

Aux États-Unis, la série 1923 débarque sur Paramount+ le 18 décembre prochain. En France, la plateforme arrive dès le 1er décembre, mais la fiction n'a pas encore de date officielle.