14 septembre 2022

James Gunn confirme qu'on reverra Margot Robbie en Harley Quinn

La série animée Batman vient de fêter ses 30 ans, tout comme le personnage de Harley Quinn, donc, qui y apparaissait pour la première fois. James Gunn, le réalisateur de The Suicide Squad, a profité de cet anniversaire pour saluer cette héroïne, qu'il adore, sur les réseaux sociaux. Et il n'a pas échappé aux questions des fans : Margot Robbie reviendra-t-elle dans le costume prochainement ? Sa réponse est on ne peut plus claire : "Oui." A un autre internaute qui lui disait à quel point il aimait sa version de Harley Quinn et qu'il serait ravi de la revoir une fois au cinéma, il ajoute : "seulement une seule fois ?".

Des réponses qui devraient rassurer une partie du public, inquiets suite aux déclarations de l'actrice durant l'été 2021. Enchaînant les tournages et les productions, via sa société LuckyChap, elle assurait à l'époque avoir besoin d'une pause. Elle a rapidement ajouté qu'elle reviendrait au cinéma, mais n'avait pas spécifiquement annoncé son retour dans le costume de Harley Quinn, et depuis, son agenda était très chargé : elle reviendra bientôt dans Amsterdam, de David O. Russell, et Babylon, de Damien Chazelle, et elle a aussi joué dans Barbie, cet été. Sans compter que la Warner Bros a annoncé récemment que Harley Quinn sera interprété par une autre actrice, Lady Gaga, dans Joker : Folie à deux, de Todd Phillips, face à Joaquin Phoenix. Ce blockbuster sera tourné en décembre à Los Angeles, et sortira en octobre 2023. Sauf surprise, il s'agira de la prochaine apparition de l'héroïne au cinéma.

Autre réponse intéressante de James Gunn, qui a aussi expliqué que la Warner Bros l'aurait "laissé recaster" Harley si Margot Robbie n'avait pas voulu revenir après Suicide Squad (2016) et Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (2020). Il ajoute : "Je ne voulais pas le faire. Margot est l'une des meilleures actrices avec qui j'aie travaillé, sans compter que c'est aussi une personne humble et généreuse, une bosseuse et que je l'adore en Harley. Et dans presque tous ses autres rôles aussi."

Mort de l'actrice grecque Irène Papas à l'âge de 96 ans

Une des actrices grecques les plus importantes de sa génération, inoubliable dans Zorba le Grec où elle donnait la réplique à Anthony Quinn, Irène Papas s'est éteinte ce mercredi 14 septembre, à l'âge de 96 ans, révèle Libération. Elle luttait depuis 2013 contre la maladie d'Alzheimer.

De son vrai nom Irini Lelekou, Irène Papas voit le jour en 1926 près de Corinthe, en Grèce. Issue d’une famille d’intellectuels, elle débute d’abord au théâtre, avant de faire ses premiers pas au cinéma en 1948 dans Anges perdus, de Nikos Tsiforos. Egalement chanteuse (elle interprètera Theodorakis, collaborera avec Aphrodite’s Child ou Vangelis…), la belle se fait d’abord connaître dans son pays, avant de mener une longue et fructueuse carrière internationale.

Après un passage par l’Italie et le péplum, on la retrouve ainsi en 1956 dans La Loi de la prairie de Robert Wise, puis en 1961 à l’affiche des Canons de Navarone. Cependant cette tragédienne, mieux révélée par son rôle de veuve dans Zorba le Grec de Michael Cacoyannis (avec lequel elle tournera à cinq reprises), va avant tout se faire une spécialité des grandes héroïnes de l’antiquité grecque : Antigone (1961), Electre (1962), et plus tard Hélène dans Les Troyennes (1971), ou Clytemnestre dans Iphigénie (1977).

En 1969, elle interprète une autre Hélène, épouse du député incarné par Yves Montand dans Z, œuvre majeure de Costa-Gavras qui dénonce la "dictature des colonels" en Grèce et remportera notamment l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. La même année, on la retrouve en Catherine d’Aragon face à Richard Burton et Geneviève Bujold dans Anne of the Thousand Days.

Au cours de ses pérégrinations, elle tourne en Italie pour Elio Petri (A chacun son dû, 1967), Alberto Lattuada (La Bambina, 1974), Francesco Rosi (Le Christ s'est arrêté à Eboli, 1979 ; Chronique d'une mort annoncée, 1986) ou Marco Ferreri (Le Banquet, téléfilm tiré de l’œuvre de Platon en 1989), retrouve tardivement Cacoyannis (Sens dessus dessous, 1993), et participe à des productions anglo-saxonnes comme Série noire pour une nuit blanche (John Landis, 1985) ou Capitaine Corelli (John Madden, 2001), recroisant Zorba/Anthony Quinn dans Le Lion du désert en 1981.

Dans les années 1990-2000, poursuivant parallèlement une carrière au théâtre et la télévision, elle se fait plus rare sur grand écran, entamant toutefois une collaboration prolongée avec le cinéaste portugais Manoel de Oliveira : Irène Papas tourne ainsi dans Party (1996), Inquiétude (1998) et Un film parlé (2003), son dernier film en date.

Le mystère Daval : en colère, la mère de Jonathann Daval s'insurge contre le téléfilm de TF1

Lundi 12 septembre 2022, TF1 proposait au public de suivre la fiction Le Mystère Daval. Librement inspiré de faits réels, décrits dans le livre L’affaire Alexia Daval – la vraie histoire de Laurent Briot et Christophe Dubois, ce téléfilm raconte la disparition et l’enquête autour du meurtre d’Alexia Daval par son mari Jonathann.

Ce projet, sur un sujet encore très présent dans les esprits et sensible, a fait fermement réagir Martine Henry, la mère de l’assassin. Dans une interview accordée à nos confrères de L’Est Républicain, celle-ci a ainsi exprimé sa désolation et son mécontentement profond face à cette production.

Pour elle, il est temps de laisser son fils et leur famille tranquille car la Justice a fait son travail. Remontée, elle raconte s’être opposée à la fiction : "Mais ça ne sert à rien, l’affaire est dans le domaine public, regrette Martine Henry. On n’avait pas envie que cela se fasse, mais on n’a pas eu le choix. Ça va encore tout remuer, on n’a pas besoin de ça. Il faut dire que ça fait mal aux familles."

Visiblement toujours en souffrance, la mère de Jonathann Daval continue : "Je voudrais être débarrassée de tout ça, qu’on n'en parle plus. Tous ceux qui font leurs peines pour des choses très graves comme Jonathann, il faut les laisser tranquilles. Plus on parle de leurs affaires, plus ça leur porte préjudice en prison."

Martine Henry termine en indiquant que le tueur sait pour Le Mystère Daval mais qu’il ne le regardera pas. Disponible via Salto plusieurs jours en amont de sa diffusion sur la Une (et désormais visible en replay sur le site de TF1), ce projet avec Liam Baty, Maud Baecker ou encore Michèle Bernier a réuni devant la chaîne 2,7 millions de téléspectateurs.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont également insurgés contre le téléfilm. Pour beaucoup, Le Mystère Daval a été jugé comme "honteux", "irrespectueux" ou encore "à vomir". TF1 a en effet été accusée de vouloir s’enrichir sur le dos d’une sordide affaire ayant détruit plusieurs familles.

Bande-annonce de Close, de Lukas Dhont

Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu'à ce qu'un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…

"J’ai pris conscience que nous sommes d’avantage habitués aux images d’hommes se battant qu’à celles d’hommes se soutenant, expliquait Lukas Dhont au festival de Cannes, en mai dernier, à propos de Close. Je voulais donc faire un film sur la tendresse, avec des images de jeunes s’étreignant, en s’émancipant du regard des autres." Le réalisateur, acclamé pour Girl, a reçu sur la Croisette le Grand Prix du Jury pour ce drame porté par Eden Dambrine et Gustav de Waele, les deux jeunes révélations du film, mais aussi Émilie Dequenne et Léa Drucker. Un prix largement mérité pour la rédaction de Première : "Plus de dix minutes de standing ovation enthousiaste ont suivi l’ultime plan de l’histoire de cette amitié fusionnelle entre deux gamins, brisée par une tragédie. Dhont y prouve une fois encore son aisance sur le terrain du mélo pudique, conscient que la force émotionnelle de l’épreuve vécue par l’ensemble de ses personnages serait trahie par toute dérive larmoyante." 

Ce drame sortira au cinéma le 1er novembre.

Bande-annonce de L'École du Bien et du Mal, avec Charlize Theron

Alors qu'on attend la saison 2 de la saga Winx dans quelques jours, Netflix prépare la sortie d'une nouvelle histoire d'école fantastique. Laconiquement intitulée L'École du Bien et du Mal, ce film - le premier d'une franchise ? - parlera d'ados rejoignant un établissement pas comme les autres, où les élèves sont séparés en deux camps : celui des Héros et celui des Vilains. Et non, ce n'est pas Gryffondor et Serpentard !

Le synopsis officiel : "À Gavaldon, deux filles pas comme les autres, Sophie (Sophia Anne Caruso) et Agatha (Sofia Wylie), partagent la même passion pour les mondes enchantés. Sophie, couturière aux cheveux blonds, rêve d'échapper à sa morne existence pour devenir princesse, tandis qu'Agatha, avec son esthétique plus austère et sa mère excentrique, a l'étoffe d'une sorcière. Une nuit, sous une lune rouge sang, une force irrésistible emporte les deux amies jusqu'à l'École du Bien et du Mal, l'endroit où tous les contes de fées commencent vraiment. Une fois sur place, rien ne se passe comme elles l'auraient voulu : Sophie est catapultée à l'École du Mal dirigée par la très chic Lady Lesso (Charlize Theron) à la langue acérée, et Agatha débarque à l'École du Bien supervisée par la gentille et solaire professeure Dovey (Kerry Washington). Aller en classe avec les enfants de la méchante sorcière (Freya Parks), avec ceux du Capitaine Crochet (Earl Cave) ou avec le charmant fils du roi Arthur (Jamie Flatters) est déjà bien difficile, mais selon le maître d'école (Laurence Fishburne), seul un baiser d'amour véritable peut changer les règles et envoyer les jeunes filles vers les écoles et les destins qui leur correspondent vraiment. Et pour couronner le tout, un sinistre personnage (Kit Young) mystérieusement lié à Sophie refait surface et menace de détruire l'école et le reste du monde. Pour connaître une fin heureuse, les deux amies inséparables n'auront pas d'autre choix que de survivre d'abord à leur véritable conte de fées."

Inspiré de la série de best-sellers épiques de Soman Chainani, L'École du Bien et du Mal est réalisé par Paul Feig.

Le film sortira le 19 octobre, sur Netflix. 

13 septembre 2022

Pauley Perrette dévoile avoir eu un AVC l’année dernière

Si le nom de Pauley Perrette ne vous dit rien, vous l’avez très probablement vue dans NCIS. Eh oui, c’est elle qui incarnait d’Abby Sciuto, la laborantine de la police scientifique abonnée aux couettes et aux colliers à pics, durant pas moins 15 saisons. Et dans un tweet, doublé d’une vidéo, l’actrice a choisi de révéler un terrible événement survenu l’an dernier puisqu’elle a été frappée par un AVC.

« Nous sommes le 2 septembre. Il y a un an, j’ai eu une attaque massive. Avant ça j’ai perdu tellement de membres de ma famille et d’amis que j’aimais, dont mon père et mon cousin Wayne », a-t-elle écrit. « Alors je suis encore une survivante après cette vie traumatisante qui m’a été donnée de vivre jusque-là… Toutefois, je reste si reconnaissante et pleine de foi, et je suis TOUJOURS LÀ ! »

« Combien de fois ai-je frôlé la mort ? », a renchéri Pauley Perrette dans son message vidéo, exhibant une chevelure multicolore, avant d’énumérer les nombreux traumatismes qui ont jalonné son existence.

« Au-delà de mon allergie à une teinture capillaire, de mes allergies alimentaires, je suis une survivante de violences domestiques et de viol, et j’ai été agressée par un sans-abri qui m’a presque tuée… mais je suis encore là », a-t-elle listé.

En effet, la comédienne avait contracté une grave allergie en 2014 qui s’était soldée par une hospitalisation. En outre, suite à son départ de NCIS en 2018, elle avait révélé avoir subi des agressions et des intimidations sur le tournage de la série.

Jennifer Lawrence n’arrive toujours pas à tolérer les opinions politiques de sa famille

Jennifer Lawrence est toujours incapable de faire avec les opinions politiques conservatrices de sa famille. Car si l’actrice est née dans le Kentucky, État largement acquis au camp républicain, elle a épousé des idées bien plus sociales dès l’adolescence. Alors la fracture avec les siens était inévitable quand Donald Trump a remporté la course à l’investiture suprême en 2016.

« J'ai travaillé si dur ces cinq dernières années pour pardonner à mon père et à ma famille et essayer de comprendre. Les informations qu'ils reçoivent sont différentes. Leur vie est différente. J'ai essayé de m'en remettre et je ne peux vraiment pas. Je ne peux pas », a déploré la star de Hunger Games lors d’un entretien accordé à Vogue, avant d’embrayer sur la sulfureuse question du droit à l’ avortement qui secoue l’Amérique depuis la révocation de l’arrêt Raw vs Wade par la Cour suprême en juin dernier.

« Je ne veux pas dénigrer ma famille, mais je sais que beaucoup de gens sont dans une situation similaire avec leurs proches. Mais comment pouvez-vous élever une fille dès sa naissance et croire qu'elle ne mérite pas l'égalité ? Comment ? », s’est emportée Jennifer Lawrence qui est devenue mère en février dernier.

Alors aujourd’hui, la communication reste plus que délicate entre elle et sa famille, et ce, d’autant plus lorsqu’elles ont trait à des questions politiques. « J'aborde le sujet dans le sens où je lance des SMS. Juste : Boum. Boum. Boum. Boum. Boum. Ils ne répondent pas », a-t-elle continué. « Et puis je me sens mal et j'envoie une photo du bébé. »

Lea Michele triomphe à Broadway dans la comédie musicale Funny Girl

Il y a quelques jours, Lea Michele a fait ses débuts à Broadway dans une nouvelle adaptation de Funny Girl, et le moins que l’on puisse dire est que cette première a été un triomphe. D’après Variety, la star de Glee n’avait même pas fait un pas sur la scène du August Wilson Theatre en tant que Fanny Brice que le public s’est dressé pour l’applaudir.

Une ferveur qui se vérifia également lors du final, l’actrice et chanteuse ayant reçu pas moins de six standing ovations. Une véritable consécration pour celle dont l’obsession pour cette pièce et ses airs mémorables remonte au temps où elle donnait de la voix en tant que Rachel Berry dans la célèbre série musicale qui l’a popularisée.

En effet, Lea Michele avait eu l’occasion d’interpréter la plupart des grands classiques de Funny Girl, dont Don’t Rain on My Parade et I’m the Greatest Star, au cours des six saisons de Glee.

Ce qui fait que ce rôle, incarné à l’origine par Barbra Streisand en 1968, lui était plus ou moins destiné. Enfin, lors de cette première étaient présentes de nombreuses personnalités, dont Jonathan Groff, Zachary Quinto, Drew Barrymore et Ryan Murphy, qui n’est autre que le créateur de Glee. 

Maude Apatow a été blessée d'avoir été qualifiée de «bébé du népotisme» en commençant sa carrière

Lorsque l’on porte le nom d’Apatow et qu’on se lance dans une carrière d’actrice, il est forcément difficile de ne pas essuyer quelques commentaires acerbes. Alors l’illustre ascendance de Maude Apatow n’a pas manqué d’être souvent dénoncée sur les réseaux sociaux, quand elle n’était pas tout bonnement qualifiée de « bébé du népotisme ».

Et si la jeune actrice est bien consciente d’être née dans un milieu privilégié, sa performance en tant que Lexi Howard dans Euphoria a prouvé en deux saisons que sa place n’était en rien usurpée.

« J'essaie de ne pas me laisser abattre parce que je comprends, évidemment, que je suis dans une position très chanceuse. Beaucoup de gens (dans une position similaire) ont fait leurs preuves au fil des ans, donc je dois continuer et faire du bon travail », a confié Maude Apatow au magazine Porter. « J’en suis vraiment au début de ma carrière, alors je n'ai pas encore grand-chose à montrer. Mais j'espère qu'un jour je serai vraiment fière de ce que j'ai fait par moi-même. »

Et si les choses ne tournaient pas à son avantage en tant qu’actrice, la fille de Judd Apatow et Leslie Mann n’hésiterait pas à se lancer dans l’écriture. « Mon père m'a toujours dit que jouer était difficile parce qu'on ne sait jamais ce qui va suivre. Il m'a toujours encouragé à écrire », a-t-elle poursuivi. « Vous pouvez tourner un film et espérer vraiment qu'il fonctionnera, mais vous ne savez pas comment ils vont le monter. Ne pas avoir ce contrôle est parfois effrayant, alors j'essaie de faire autre chose. »

The Fabelmans bande-annonce du nouveau film de Steven Spielberg

Un après son sublime remake de West Side Story, Steven Spielberg revient avec The Fabelmans, un nouveau long-métrage très personnel, inspiré de sa propre enfance. Après sa présentation en avant-première au Festival de Toronto, une première bande-annonce a enfin été dévoilée, et elle est pleine d’émotions.

Les Fabelman sont directement calqués sur la famille Spielberg, avec Paul Dano dans le rôle du père, Michelle Williams dans celui de la mère, Michelle Williams, Seth Rogen et Judd Hirsch en tontons, et deux jeunes acteurs pour incarner le petit Sammy (Spielberg, donc) : Mateo Zoryna Francis-Deford et Gabriel LaBelle.

En ode au cinéma et récit nostalgique basé sur ses souvenirs d’enfant grandissant aux Etats-Unis dans l’après seconde guerre mondiale, The Fabelmans promet de faire vibrer les amoureux du 7e art, et particulièrement les fans du réalisateur. A noter qu’il a fait appel à Janusz Kamiński pour la photographie et John Williams pour la musique, histoire que la réunion de famille soit complète.

Le seul bémol dans tout ça, c’est qu’en France il faudra patienter jusqu’au 25 janvier prochain pour le découvrir en salle. Les Américains pourront eux le voir dès le 11 novembre…